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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 00:13

«  Le «  Saint Père (???) » François a décidé que tous les religieux de la congrégation des Frères Franciscains de l’Immaculée sont tenus de célébrer la liturgie selon le rite ordinaire (protestant, du faux Paul VI) et que, éventuellement, l’usage de la forme extraordinaire (Vetus Ordo) devra être explicitement autorisée [sic] par les autorités compétentes (Oui, par la clique excommuniée de franc-maçon qui mène au Vatican de Satan) , pour tous les religieux et/ou communautés qui en feront la demande ».

 

Par décret daté du 11 juillet 2013, avec le numéro de protocole 52741/2012.

Cette communauté bénéficiait jusqu’alors des dispositions prévues par le «  Motu proprio » de R… (Ben 16)

C’est la première attaque de B... contre la Messe de toujours, qui n’a jamais été interdite par SS Paul VI. Préparez vos catacombes, le loup dévoile ses dents…

Dialogue, dialogue, dialogue, rencontre etc…. bla. bla. bla….

http://amdg.over-blog.fr/vous-avez-dit-dialogue

 

(Ce qui est entre parenthèse est de elogofioupiou)

 

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 00:03

Déclarations des démons au cours d’exorcisme. 10 Mai 1979 extrait de « l’Église en danger » de B. Meyer. 

Démon :"Un Linceul recouvre l'Église ... la croix est effacée, si bien qu'on ne voit même pas toute la poutre horizontale de la Croix, encore bien moins la poutre verticale qui mène à la Trinité ... (La croix du blason de W)… Cachés sous ce linceul noir, nous ne voyons pratiquement que des serpents et de la vermine ... et il y a encore un dragon, un dragon à sept têtes. Ces sept têtes combattent les sept sacrements. Chez ce dragon, presque toutes les sept têtes crachent du feu, du soufre et de la fumée ... Il en est de même de l'Église et du Vatican. (Les fumées de Satan dénoncées par SS Paul VI.) Jusqu'ici, cela a été caché à Rome sous le linceul d'un sarcophage.

Ce n'est que lorsque le souffle empoisonné de ce dragon fera des trous dans le linceul et qu'on sentira à l'extérieur la puanteur du feu et du soufre, que la vraie Église et le peuple tout entier verront que Rome ne possède pas le vrai Pape.

Malheur, quand ce monstre répugnant, d'abord encore caché aux yeux de la plupart, sortira la tête du linceul ... Alors, à Rome, ils auront perdu la partie. Car leurs têtes seront si effrayantes et leurs figures si grimaçantes, semblables à la peste, que les gens prendront peur.

Une sainte colère s'emparera du peuple. "Dès que le linceul sera soulevé, nous autres (en enfer) nous serons bloqués. L'odeur sortira par tous les trous, de sorte que le souffle pestilentiel empoisonnera presque les hommes."

Réflexions: 

Les scandales commencent à percer le voile. C’est pourquoi la sécurité de SS Paul VI, en exil, doit être préservée, pour le Grand Jour, avec un soin extrême.

Son retour fera l’effet d’un tsunami qui détruira la racine de toutes les impostures, purifiera l’Église et par le retour de la Sainte Messe une nouvelle vie refleurira, toute fragile au début puis de plus en plus solide, comme la  graine qui devient un arbuste, puis un arbre.

 La succession impressionnante des catastrophes qui s’accumulent fait penser que l’heure décisive où chacun devra se prononcer n’est plus éloignée.

Préparons- nous

http://amdg.over-blog.fr/la-v%C3%A9rit%C3%A9-est-invincible-2

 

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 00:03

Pourquoi ces catastrophes ? (N S J C - La Messe vécue)

« Ne vois-tu pas, Ma fille, comme ils tombent nombreux et pressés, les hommes pécheurs que fauchent chaque jour, à chaque instant, ces catastrophes, ces guerres dévastatrices et impitoyables.

Comme tombent les feuilles d'automne, des milliers et des milliers de vies sont détachées de ce monde et viennent s'abattre à Mes pieds pour être jugées sur le champ.

Il me faudrait des anges de surcroît pour présenter ces âmes à Mon infinie Miséricorde à l'heure où la mort les livre à Ma Justice.

Ne voulez-vous pas remplir cet office de secrète charité: ayez pitié des pécheurs mourants!

Je les commets à votre garde, Je les confie à la bonté de votre cœur, ces frères infortunés qui ne sont pas préparés. »

 

« Les calamités publiques sont des rappels aigus par miséricorde de cette grande vérité oubliée : toutes vos vies et tous vos biens doivent servir à Dieu, doivent entrer dans le Sacrifice d’adoration qui Lui est dû. »

Combien d’âmes devront leur salut éternel à ces grandes catastrophes qui, sans cela, auraient été perdues à jamais. Mais il faut des prières et des sacrifices pour elles. C’est le grand mystère divin qui ne doit pas vous scandaliser.

Rien n’échappe à la Puissance, à la Sagesse et à la Bonté de Dieu. Les victimes rachèteront les criminels ; les innocents paieront la dette des coupables.

Que ces événements réveillent les âmes endormies !

Dites–Moi souvent : «Mon Dieu faites que je vois ! Faites qu’ils voient ! »

 

« Si Tu retiens les fautes, Seigneur, qui donc subsistera ? »

http://amdg.over-blog.fr/pourquoi-ces-catastrophes

 

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 23:58

Les catastrophes actuelles sont des avertissements à un monde qui se croit si savant, qu’il prétend pouvoir se passer d’une Loi et d’un Maître à penser, à vivre et à mourir.

Êtes vous prêts ?

« Il faut que ta mort soit le plus grand acte de ta vie »

« La mort n’est pas un terminus, mais une correspondance » Prions pour les victimes de tous ces accidents qui, en un instant, ont franchi le grand pas de l’ultime dépouillement. Dans quel état d’âme étaient-ils ? Brusquement confrontés à la Vérité ….

 « Je ne m’appelle pas mort, mais Accueil, mais Vérité, mais Port de l’Océan de Dieu, mais Vie dans le repos de tout, mais début du Sans fin »

 « Elle se prépare pendant toute la vie et nous avons besoin des Bons conseils et des Perpétuels Secours de notre Mère »   Mgr Ghika

 

NOTRE-DAME DU BIEN-MOURIR, Mère de Jésus et notre Mère, c'est avec la simplicité des petits enfants que nous venons à vous pour vous confier nos derniers instants et notre mort. Avec Jésus, vous avez assisté Saint Joseph, votre époux, lors de son trépas ; au pied de la Croix, vous avez reçu le dernier soupir de notre Sauveur, votre Divin Fils ; désormais, nous en avons l'assurance,  vous êtes auprès de chacun de vos enfants, avec la sollicitude de votre cœur maternel, pour lui faire franchir le seuil de la mort et l'introduire dans l'éternité.

 

Mais pour que nous puissions affronter dans la paix cette ultime épreuve, si rude à notre nature, soyez aussi pour nous Notre-Dame du Bien-Vivre. Aidez-nous, nous vous en supplions, à demeurer fidèles, jour après jour, aux engagements de notre baptême, aux enseignements de la foi, à la pratique de la charité. Pour y parvenir nous nous appuyons, avec la certitude de l'espérance qui ne déçoit pas, sur votre intercession toute puissante.

 

Notre-Dame du Bien-Mourir, recevez déjà notre action de grâces que nous vous redirons éternellement, et daignez continuer à "prier pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort". Amen.

 

 La statue miraculeuse de Notre Dame du Bien Mourir( XIIème S.) est vénérée à l’abbaye de Fontgombault -36220 (entre Poitiers et Châteauroux)

http://amdg.over-blog.fr/%C3%8Ates-vous-pr%C3%AAts

 

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 23:50

« La contribution des grandes traditions religieuses, qui exercent un rôle fécond de levain de la vie sociale et d’animation de la démocratie, est fondamentale. La laïcité de l’État, qui, sans assumer comme propre aucune position confessionnelle, mais respecte et valorise la présence du facteur religieux dans la société, en en favorisant ses expressions concrètes, est favorable à la cohabitation entre les diverses religions…..

 

Quand les leaders des divers secteurs me demandent un conseil, ma réponse est toujours la même : dialogue, dialogue, dialogue. L’unique façon de grandir pour une personne, une famille, une société, l’unique manière pour faire progresser la vie des peuples est la culture de la rencontre, une culture dans laquelle tous ont quelque chose de bon à donner et tous peuvent recevoir quelque chose de bon en échange. L’autre a toujours quelque chose à me donner, si nous savons nous approcher de lui avec une attitude ouverte et disponible, sans préjugés. C’est seulement ainsi que peut grandir une bonne entente entre les cultures et les religions, l’estime des unes pour les autres sans précompréhensions gratuites et dans le respect des droits de chacun. Aujourd’hui, ou bien on mise sur la culture de la rencontre, ou bien tous perdent ; parcourir la voie juste rend le chemin fécond et sûr (...) »

 

Rien de bien nouveau donc…dans la langue de buis. Pas de dialogue prévu avec les tradis…

Mais le Ciel ne parait pas enchanté de cette nouvelle évangélisation. Déjà en Espagne, les précédentes Journées avaient été copieusement arrosées. Celles ci sont un désastre financier pour les brésiliens, le » sanctuaire de la rencontre » ayant été transformé en marécage. Enfin Saint Jacques est l’Apôtre de l’Espagne et donc des pays de l’Amérique latine. La catastrophe ferroviaire, le jour de sa fête, pourrait bien être l’annonce qu’il «  retire sa protection »?

Les amis lecteurs qui pourraient me fournir une définition des mots : rencontre, dialogue, culture…seront les bienvenus. Personnellement je cherche depuis plusieurs décennies….Merci

http://amdg.over-blog.fr/b.comme-babel-6

 

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 23:28

Il n'est que trop ordinaire de se former une fausse idée de la vie chrétienne et de la regarder comme une vie triste, gênante et désagréable. Rien n'est plus faux, rien n'est plus injuste que ce préjugé si répandu contre la vertu et la piété.

 

Il est important, chers enfants, de vous protéger de cette erreur dangereuse ou de vous détromper si vous y étiez déjà engagés ; il est important de vous convaincre que le bonheur est le partage de la vertu ; si vous en dou­tez, écoutez le Saint-Esprit qui vous assure en mille en­droits de l'Écriture, que la justice, c'est-à-dire l'exacte ob­servation de la loi de Dieu, est toujours accompagnée de la paix de l'âme, de ce sentiment délicieux que produit une bonne conscience et, par conséquent, que la vertu et la vertu seule, rend l'homme véritablement heureux.

 

Partout où il est parlé de la fidélité à observer la loi de Dieu, il est aussi parlé de la paix, comme inséparable de la justice. Et avec quelle énergie le Saint-Esprit ne s'explique-t-il pas sur cet article ! « O mon fils ! Vous dit-il, soyez fidèle à garder mes préceptes ; ils seront pour vous une  source de joie et de paix ; celui qui observe la loi du  Seigneur fera sa demeure dans la paix." (Prov., XIII). Remarquez qu'il ne dit pas seulement : " Il trouvera la paix, il jouira de la paix " ; mais " il fera sa demeure de la paix, il y établira son séjour ; il y sera comme environné des avantages de la paix," et cette paix sera une paix pro­fonde, une paix abondante, qu'il compare à un fleuve dont les eaux salutaires ne tarissent jamais. De là cette joie vive et pure, ce plaisir intime, solide et durable, que goû­tent les justes. Heureux donc l'homme qui met son affection dans la loi du Seigneur ! Il sera comme un arbre qui planté sur le bord des eaux, porte un fruit excellent et dont le feuillage ne se flétrit jamais. Ce sont les paroles du prophète.

 

La promesse de Jésus-Christ, dans l'Évangile, n'est pas moins formelle ni moins positive : il déclare en termes clairs et précis que son joug est doux et que son fardeau est léger; que ceux qui le portent y trouvent la paix de l'âme. C'est donc une vérité fondée sur la parole de Dieu qu'une vie chrétienne est une vie heureuse ; qu'il n'y a de véritable bonheur que dans la fidélité à accomplir la loi de Dieu.

 

Cette vérité est encore fondée sur l'expérience. Je vais vous citer un témoin qui n'est point suspect, un témoin qui a éprouvé l'une et l'autre situation, celle du pécheur et celle de l'homme vertueux, c'est saint Augustin. Avant sa con­version, il avait mené une vie toute mondaine, une vie sen­suelle ; il avait passé un grand nombre d'années dans l'ou­bli de Dieu et dans le dérèglement des passions. Rappelé enfin à la vertu, voici comment il s'explique dans le livre de ses Confessions : « Mon Dieu, vous avez rompu mes liens ; que mon cœur et ma langue vous louent à jamais de ce que vous m'avez fait recevoir votre joug si aimable et le fardeau si léger de votre loi. Combien ai-je trouvé de dou­ceur et de plaisir à renoncer aux vains plaisirs du monde ! Combien ai-je ressenti de joie à abandonner ce que j'avais craint de perdre ! Car vous qui êtes le seul véritable plai­sir capable de remplir une âme, en éloignant de moi tous ces faux plaisirs, vous entriez en leur place, vous qui êtes la véritable et souveraine douceur ; mon esprit était bien délivré des chagrins cuisants que donnent l'ambition, l'a­mour des richesses et le désir de se plonger dans la fange des voluptés criminelles, et je commençais a goûter le plai­sir de m'entretenir avec vous, ô mon Dieu ! Qui êtes ma lumière, mon bien et mon salut."

 

Vous l'entendez, chers enfants, une vie de péché et de désordres est un dur esclavage, où l'on est déchiré par des inquiétudes continuelles ; une vie vertueuse, au contraire, est une vie tranquille et pleine de consolation. Il est vrai qu'il faut se faire violence et résister à ses passions, mais cette résistance coûte peu à une âme qui a goûté Dieu ; les sacrifices qu'il faut faire sont bien payes par le témoignage de la conscience et par l'espérance d'un bonheur éternel qui remplit l'âme de joie. Ce que saint Augustin avait éprou­vé, tous ceux qui servent Dieu avec fidélité l'éprouvent comme lui. N'en, connaissez-vous pas plusieurs, de ces âmes fidèles à remplir leurs devoirs !  Voyez cette joie pure et innocente, cette gaieté simple et modeste, cette égalité d'humeur qui les accompagne partout. La sérénité de leur âme est peinte sur leur visage, le calme profond dont ils jouissent, la paix de leur cœur brillent pour ainsi dire sur leur front. N'en doutez pas : ce calme, cette paix est le fruit de la vertu.

 

Mais pourquoi recourir à des exemples étrangers ? Vous-même, vous-même n'avez-vous pas senti ce bonheur qui ac­compagne la vertu ? Rappelez-vous, cette époque de votre jeunesse où, touché de Dieu, vous vous êtes purifié de tou­tes vos fautes ; où, admis pour la première fois à la table sainte, vous avez éprouvé combien le Seigneur est bon pour ceux qui l'aiment. Alors votre cœur, dégagé des liens des passions, votre cœur, pur aux yeux de Dieu, ne goûtait que lui, ne désirait que lui, ne soupirait que pour lui. De quelle joie ce cœur ne fut-il pas alors inondé ! Quelle paix délicieuse remplissait alors votre âme ! Qu'elles étaient dou­ces les larmes que vous répandiez dans le sein d'un si bon père que vous désiriez alors d'être toujours dans cet état, de n'en jamais sortir! Avouez-le, rendez cet hommage à la religion: jamais non, jamais vous n'avez passé des moments plus doux; ce jour a été le plus beau de votre vie. Alors vous compreniez cette vérité, que l'on n'est heureux qu'en servant le Seigneur ; alors vous étiez pénétré des senti­ments qui animaient le prophète quand il disait : " Oui, mon Dieu, un seul jour passé à votre service est bien  préférable à des années entières passées dans la compagnie des pécheurs."

 

Si vous avez conservé ces sentiments de piété, ce goût précieux de la vertu, bénissez-en le Seigneur. Vous enten­dez aisément tout ce qui vient de vous être dit sur le bon­heur de la vie chrétienne ; si au contraire, la vertu qui au­trefois avait pour vous tant de charmes vous paraît aujour­d'hui importune, ennuyeuse, n'en accusez que votre infidélité à remplir vos devoirs. Si vous aviez marché constamment dans la voie de Dieu, vous auriez joui d'une paix inaltérable. Il vous reste une ressource, c'est de prendre une généreuse résolution d'observer exactement la loi du Seigneur et de vaincre les premiers dégoûts. Revenez à votre père ; un soupire le désarme, une larme l'apaise. Bientôt vous sentirez dans votre âme ces consolations inté­rieures et ces délices ineffables qui ont fait votre bonheur dans les jours de votre innocence.

 

Peut-on être malheureux en vous servant, ô mon   Dieu, vous qui êtes la source de tous les biens?   Non, Seigneur, non; votre joug est doux et votre fardeau est léger.    Vous nous avez créés pour vous et notre cœur est dans une con­tinuelle agitation jusqu'à ce qu'il se repose en vous.    En vain chercherai-je mon bonheur hors de Vous, je ne trouve­rais que faux biens qui laisseraient mon cœur vide, ou des maux réels qui le rempliraient de trouble et d'inquiétude. Vous l'avez dit, ô mon Dieu ! Il n'y a point de paix pour les méchants :   des remords cuisants,   des alarmes  conti­nuelles, des chagrins dévorants, voilà leur partage.    Celui qui porte l'iniquité dans son sein y porte aussi le trouble et la frayeur.    Mais que le sort d'une  âme qui   vous sert est différent, ô mon Dieu !   Elle est toujours tranquille,  tou­jours contente, toujours heureuse.    Elle  a sans doute des sacrifices à faire, mais l'onction de votre grâce rend ces sa­crifices faciles, agréables même ; elle a des peines à souffrir; mais que ces peines sont légères au milieu des consolations dont vous la remplissez ! Je n’hésite pas, Seigneur, à em­brasser le parti de la vertu, persuadé que la vie des gens de bien est mille fois plus douce que celle  des pécheurs.    Je serai fidèle à observer votre sainte loi et par cette fidélité je me procurerai tout le bonheur dont on peut jouir sur la terre et une félicité parfaite dans le ciel, que vous réservez à ceux qui auront mené une vie chrétienne.

 

Histoire. Dans un temps ou une fièvre pourprée désolait dans la capitale les pauvres qui n'avaient pas eu le temps de se traîner à l'Hôtel Dieu, la communauté des prêtres de Saint Marcel, ne pouvant plus suffire à exhorter les mourants, avait demanda un secours aux religieux mendiants. Vint un capucin vénérable ; il entra dans une écurie basse, où souffrait une victime de la contagion. Il y voit un vieillard moribond, étendu sur des haillons dégoûtants. Il était seul. Un tas de foin lui servait de lit : pas un meuble, pas une chaise, il avait tout vendu, dès les premiers jours de sa maladie, pour quelques gouttes de bouillons.

 

Aux murs noirs et dépouillés pendaient un crucifix, une hache et deux scies : c'était là toute sa fortune, avec ses bras quand il pouvait les faire mouvoir ; mais alors il n'avait pas la force de se soulever. «Prenez courage, mon ami, lui dit le confesseur ; c'est une grande grâce que Dieu vous fait aujourd'hui : vous allez, incessamment sortir de ce monde où vous n'avez eu que des peines.» Que des peines ! Reprit le moribond d'une voix éteinte: Vous vous trompez, je ne me suis jamais plaint de mon sort, la vue de mon crucifix me consolait au milieu de mes travaux, la religion a fait mon bonheur ; j'ai vécu content. Les outils que vous voyez me procuraient du pain que je mangeais avec délices et je n'ai ja­mais été jaloux des tables que j'ai pu entrevoir. J'étais pauvre, mais avec la santé et la crainte de Dieu, je n'ai jamais manqué du nécessaire. Si je reprends la santé, ce que je ne crois pas, j'irai au chantier et je continuerai de bénir la main de Dieu qui jusqu'à présent a pris soin de moi. O mon Père, que la religion est aimable ! Qu’elle renferme de précieux trésors ! La paix, le contentement, le bonheur sont le partage de ceux qui l'aiment."

 

Le confesseur, aussi édifié que surpris d'un tel langage, ne put s'empêcher d'en témoigner son étonnement et après avoir rendu grâces à Dieu de la faveur qu'il lui avait faite en l'ame­nant clans ce pauvre réduit, il dit au malade : «Quoique cette vie ne vous ait pas été fâcheuse, vous ne devez pas moins vous résoudre à la quitter, car il faut se soumettre à la volonté de Dieu.» « Sans doute, reprit le moribond, d'un ton de voix ferme et d'un œil assuré, tout le monde doit y passer à son tour ; j'ai su vivre, je saurai mourir : je rends grâce à Dieu de m'a­voir donné la vie et de me faire passer par la mort pour arriver à lui. Je sens le moment s'approcher, accordez-moi les se­cours de l'Église, c'est la seule chose dont j'ai besoin en ce moment.» Cet homme mourut comme il avait vécu, en pré­destiné, laissant son confesseur et ses voisins dans l'admiration de ce que peut la religion sur un cœur docile aux sentiments de la grâce.

 

Extrait de : NOUVEAU TRAITÉ DES DEVOIRS DU CHRÉTIEN ENVERS DIEU  (1860)

 

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 11:38

Est-ce qu’il est contraire à la per­fection chrétienne d'avoir ses idées, ses opinions, ses ma­nières de voir ?

 

A ces questions, on peut répondre que c'est une chose qui n'est ni bonne ni mauvaise, parce que c'est tout naturel. Chacun a les siennes. Ce qu'il faut éviter, c'est de s'y attacher et de les aimer, parce que cette attache et cet amour sont très contraires à la perfection ; l'amour de notre propre jugement et l'estime que nous en faisons sont en effet la cause qu'il y a si peu de chrétiens parfaits.

 

Il se trouve beaucoup de personnes qui renoncent à leur propre volonté, les unes pour une raison, les autres pour une autre ; je ne dis pas seulement en religion, mais parmi les séculiers, et même dans les cours des princes. Si un prince commande quelque chose à un courtisan, il ne refusera ja­mais d'obéir ; mais d'avouer que le commandement soit bien fait, cela arrive rarement. Nul ne peut douter que ce ne soit fort contraire à la perfection, parce qu'il en résulte pour l'ordinaire des inquiétudes d'esprit, des bizarreries, des murmures ; et qu'on nourrit ainsi l'amour de son propre estime.

 

Le grand saint Thomas, qui avait un des plus solides es­prits qu'on puisse avoir, quand il disait son avis, l'appuyait sur les raisons les plus pressantes qu'il pouvait ; et néan­moins, s'il se trouvait quelqu'un qui n'approuvât pas ce qu'il avait jugé être bon, ou y contredît, il ne disputait point et ne s'en offensait point, mais souffrait cela de bon cœur : En quoi il témoignait qu'il n'était point attaché à ses propres opinions, quoiqu'il ne les désapprouvât pas non plus. Il laissait les choses ainsi, qu'on le trouvât bon ou non ;  après avoir fait son devoir, il ne se mettait pas en peine du reste.

 

Si les supérieurs voulaient changer d'opinions en toutes rencontres, ils seraient estimés légers et imprudents en leur gouvernement ; mais d'autre part, si ceux qui n'ont point de charge voulaient être attachés à leurs opinions, les vou­lant maintenir et faire recevoir, ils seraient tenus pour opiniâtres. Car c'est une chose bien assurée, que l'amour de la propre opinion dégénère en opiniâtreté, s'il n'est fidèlement mortifié et retranché.

 

Toute la différence qu'il y a entre ceux qui ont autorité sur les autres, et ceux qui ne l'ont point, c'est que les pre­miers peuvent et doivent former des opinions, afin de tenir une conduite uniforme, et que les seconds peuvent s'en dis­penser, n'ayant rien à faire que d'obéir : mais s'ils en for­ment, ils ne doivent point s'y attacher, non plus que les premiers.

 

Il y a de grands esprits qui sont fort bons, mais qui sont tellement engoués de leurs opinions, et les estiment si bonnes, que jamais ils n'en veulent démordre. Il se trouve aussi d'excellents esprits qui ne sont point sujets à ce défaut, et qui renoncent fort volontiers à leurs opinions, quoiqu'elles soient très bonnes : ils ne s'arment point pour les défendre quand on les contredit. Les personnes mélancoliques y sont d'ordinaire plus sujettes que les personnes d'une hu­meur gaie.

 

Pour mortifier cette inclination, il faut lui retrancher son aliment. Il est bien vrai que nous ne pouvons pas em­pêcher ce premier mouvement de complaisance qui nous vient, quand notre opinion est approuvée et suivie ; mais il ne faut pas s'amuser à cette complaisance : il faut bénir Dieu, puis passer outre sans se mettre en peine de la com­plaisance, non plus que d'un petit ressentiment de douleur qui nous viendrait, si notre opinion n'était pas suivie ou trouvée bonne.

 

Il faut, quand on est requis par la charité ou par l'obéis­sance de proposer son avis sur le sujet dont il est question, le faire simplement ; se rendre au surplus indifférent s'il sera reçu ou non. Il peut même quelquefois être nécessaire de dire son sentiment sur les opinions des autres, et de mon­trer les raisons sur lesquelles nous appuyons les nôtres : mais il faut que cela se fasse modestement et humblement, sans mépriser l'avis des autres, ni contester pour faire recevoir le nôtre.

 

La chose étant réglée, il n'en faut plus parler, surtout avec ceux qui ont été de notre avis ; car ce serait nourrir ce dé­faut, et marquer que l'on n'est pas bien soumis à l'avis des autres, et que l'on préfère toujours le sien. Il ne faut plus même y penser, à moins que la chose résolue ne fût nota­blement mauvaise ; car alors si l'on pouvait trouver encore quelque moyen pour en empêcher l'exécution, ou y apporter remède, il le faudrait faire le plus charitablement et le plus insensiblement qu'il se pourrait, afin de ne troubler per­sonne, ni mépriser ce qu'ils auraient trouvé bon.

 

L'amour de notre propre jugement est la dernière chose que nous quittons ; et toutefois, c'est une chose des plus nécessaires à quitter pour l'acquisition de la vraie perfec­tion : car autrement nous n'acquerrons pas la sainte humi­lité, qui nous empêche et nous défend de faire aucune estime de nous, et de tout ce qui en dépend ; et par consé­quent, si nous n'avons la pratique de cette vertu en grande recommandation, nous penserons toujours être quelque chose de meilleur que nous ne sommes, et que les autres nous en doivent de reste.                                                      S. françois de sales.

 

 

Extrait de LECTURES MÉDITÉES (1933)

 

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