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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 18:32

  LE    PREMIER ARTICLE DU SACREMENT DE PÉNITENCE

Nature, forme et nécessité de la Pénitence
     La pénitence est un sacrement qui remet les péchés commis après le baptême, aussi grands et aussi nombreux qu'ils soient, pourvu que le pécheur s'en accuse avec les dispositions nécessaires. Ce sacrement a été institué par Jésus-Christ, lorsque, après sa résurrection, il souffla sur ses apôtres et qu'il leur dit: " Recevez le Saint-Esprit; " les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez et "ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez."
   La forme de ce sacrement consiste dans ces paroles du prêtre qui l'administre : Je l'absous . . ., au nom du Père, etc. Les trois actes du pénitent, à savoir : la contrition, la confession et la satisfaction, doivent accompagner l'absolution, sans quoi le sacrement est nul pour la rémission des péchés et l'on commet un sacrilège.
    Celui donc qui est coupable de péchés mortels ne peut en obtenir la rémission que par ce sacrement ou, dans le cas d'impossibilité de le recevoir, par un acte de contrition parfaite, qui renferme le désir ardent de le recevoir. Que personne ne dise : je fais pénitence en mon particulier, je fais pénitence devant Dieu. Cela ne suffit pas, dit saint Augustin, il faut recourir au sacrement. Comme les péchés commis avant le baptême ne peuvent être remis que par ce premier sacrement, de même les péchés commis après le baptême ne peuvent être effacés que par le sacrement de pénitence.
   Nous parlons des péchés mortels, car pour ce qui regarde les péchés véniels, on peut en obtenir la rémission par des prières et d'autres bonnes oeuvres. Il est cependant utile de les soumettre au sacrement et d'en recevoir l'absolution, parce que c'est toujours le moyen le plus efficace d'en obtenir le pardon et parce que l'absolution que l'on en reçoit augmente la grâce en nous. Il n'est d'ailleurs pas toujours facile de distinguer ce qui est péché véniel de ce qui est péché mortel.
    Le sacrement de pénitence est donc comme un second baptême offert aux pécheurs qui auraient perdu la grâce du premier ; mais ce second baptême est un baptême pénible et laborieux, qui demande des larmes, des gémissements, des travaux. Au lieu que dans le premier Dieu, voulant signaler sa pure miséricorde, tient le pécheur quitte de tout sans se rien réserver ; dans le second, par une conduite mêlée de miséricorde et de justice, il ne se réconcilie avec lui qu'à des conditions dures et humiliantes. D'ailleurs, les saintes rigueurs de la pénitence sont non seulement un remède salutaire pour l'expiation des péchés passés, mais encore un espèce de frein qui en arrête le cours, qui réprime les passions de l'homme et qui l'oblige d'être à l'avenir plus vigilant et plus ferme à résister aux attraits séduisants de la chair et du monde.
Trois choses sont nécessaires pour recevoir dignement le sacrement de pénitence : la contrition, la confession et la satisfaction.

Histoires. —Mgr. de la Motho d'Orléans, évêque d'Amiens, se confessait tous les huit jours ; dans la préparation qu'il faisait pour bien se confesser, il faisait trois stations : la première dans l'Enfer, la seconde dans le Ciel, la troisième sur le Calvaire. Il entrait d'abord par la pensée dans le lieu des tourments et y voyait la place qu'il croyait avoir méritée au milieu du feu dévorant et éternel, dans la société des démons et des réprouvés. Il remerciait le Seigneur de ne pas l'y avoir précipité et le priait de lui faire miséricorde ; il lui demandait les grâces dont il avait besoin pour l'en préserver.—II montait ensuite dans le séjour de la gloire et du bonheur ; il gémissait de ce que par le péché il s'en était fermé les portes ; Il suppliait le Seigneur de les lui ouvrir et invoquait les saints.—II allait ensuite par la pensée au Calvaire : là, fixant attentivement et avec amour son Sauveur crucifié, il se disait à lui-même : "Voilà mon ouvrage ! Je suis la cause des douleurs que Jésus-Christ a endurées ; j'ai coopéré par mes péchés avec les autres pécheurs à couvrir de plaies le corps de l'Homme Dieu, a le crucifier, à lui donner la mort. O Jésus, quel mal m'avez-vous fait ? Comment ai-je pu vous traiter ainsi, vous qui m'avez  aimé jusqu'à l'excès, vous que je devrais aimer d'un amour infini si je pouvais vous aimer infiniment? C’est parce que vous êtes infiniment aimable que je vous aime et que je me repens de vous avoir offensé’’
    Quel fruit ne retirerions-nous pas de nos confessions, quel progrès ne ferions-nous pas dans les  voies de Dieu, si nous suivions la méthode de ce  vertueux prélat!

Page  220-221, du volume NOUVEAU TRAITÉ DES DEVOIRS DU CHRÉTIEN  ENVERS DIEU.  Édition 1860.   G.G.
    
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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 18:24

JAMAIS UN PÉCHÉ N'A ÉTÉ PARDONNÉ SANS CONTRITION.

D'une part le regret, d'autre part le propos de travailler à se corriger.
Acte de contrition
Mon Dieu, j'ai un extrême regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît; pardonnez-moi par les mérites de Jésus-Christ, mon' Sauveur, je me propose - moyennant votre sainte grâce - de ne plus vous offenser et de faire pénitence.

Quand Dieu fait quelque chose, il n'a pas à y revenir, c'est bien fait.


LES COMMANDEMENTS DE DIEU NE CHANGERONT JAMAIS


1.    Un seul Dieu tu adoreras, et aimeras parfaitement.
2.    Dieu en vain tu ne jureras, ni autre chose pareillement.
3.    Les dimanches tu garderas, en servant Dieu dévotement.
4.    Père et mère honoreras, afin de vivre longuement.
5.    Homicide point ne seras, de fait ni volontairement.
6.    Impudique point ne seras, de corps ni de consentement.
7.    Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras sciemment.
8.    Faux témoignage ne diras, ni mentiras aucunement.
9.    L'oeuvre de chair ne désireras, qu'en mariage seulement.
10.    Biens d'autrui ne désireras, pour les avoir injustement.

C’est sur ces exigences du Bon Dieu, que nous serons tous jugés à l'heure de notre mort, pourquoi ne pas en faire notre code de vie.


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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 18:23

Pour vous aider à comprendre le complot, dont fut victime, le Pape Paul VI, je me permets de vous, offrir la possibilité de lire quelques pages du volume de Louis de Boanergès.  L’extraordinaire Secret de La Salette. (1988)  Disponible  aux Editions  D F T.

235

chrétiens doit-on supposer que, puisque Nôtre-Seigneur Jésus-Christ s'est apparemment soumis à ses ennemis, c'est qu'il y avait faute de Sa part ? Orgueil, par exemple, de n'avoir pas demandé à Son Père Céleste les légions d'anges au Jardin des Oliviers, alors qu'il pouvait très bien le faire comme II le faisait remarquer Lui-même à Saint Pierre ? Si nous acquiesçons à cette mentalité, alors nous ne sommes pas loin de la conception pharisaïque du Messie. Nous avons éprouvé la plus grande indignation à lire qu'on pouvait accuser Louis XVI « d'orgueil » (1) et plus encore S.S. Paul VI de « schizophrénie ou de masochisme dans lequel il paraît se complaire » (2).
Pour le Roy-martyr Louis XVI, les vrais français ont su discerner ce drame de la Passion et réhabiliter en leur cœur ce monarque, en attendant sa réhabilitation officielle et éclatante qui ne saurait manquer d'arriver. Il n'est plus aucun français digne de ce nom qui ne comprenne, à l'heure actuelle, que les actes répréhensibles du roy Louis XVI ne trouvent leur véritable signification que dans le contexte de martyr et de victime expiatrice enduré par ce Roy. Il nous tarde que le Bon DIEU permette cette même réhabilitation pour son Vicaire-martyr dont le destin terrible était de vivre le Châtiment de la Papauté.
Ce point fondamental réglé (celui de mettre la responsabilité de la révolution conciliaire sur le dos de Paul VI), nous allons maintenant le dérouler, ce Châtiment, en suivant la clef donnée par Nôtre-Seigneur à Sœur Lucie de Fatima. Ce Châtiment divin s'abat sur deux Roy s — on notera que Louis XVI et Louis XVII sont tous deux appelés « roys-martyrs » par l'Histoire —, alors qu'il ne s'abattra que sur un Pape. Voyons cela :
1. La décapitation du Roy Louis XVI — Le drame que si peu, si peu ont suivi s'est passé avec S.S. Paul VI, d'une manière définitive en 1975. S.S. Paul VI ne voulant pas jouer sciemment le jeu de la subversion mais étant complètement aux mains de la puissance des ténèbres, est peu à peu (dans un martyre d'âme épouvantable pour lui) puis, brutalement mis hors-circuit sans être supprimé parce qu'ils ne le pourront pas : « les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ». Ils mettront à la place un sosie, ceci dès 1972 — et même un peu avant si l'on en croit certaines rumeurs —, par intermittence, et en tout cas d'une manière définitive en 1975 (comme le prouve scientifiquement Th. Kolberg) lui faisant ainsi endosser et le rendant responsable officiellement de TOUTE la révolution dans l'Eglise jusqu'en 1978.
Le grand passage, « la grande duperie du siècle » comme le dit Notre-Dame à Bayside (3), si lourde de conséquences pour le monde — en ce compris le monde
(1) Abbé de Nantes — C.R.C. 234.
(2) Monseigneur Lefebvre, « Ils l'ont découronné ». Que le lecteur ne se méprenne pas sur nos sentiments vis-à-vis de ces deux grandes figures de la Tradition que nous saluons comme les « dernières » forces vives du Catholicisme. Toutefois, il n'est pas dit que la Grâce éminente qu'ils ont reçue les assure d'une sorte d'infaillibilité... et qu'ils n'ont pas besoin d'entendre parfois des « prophètes » les redresser pour qu'ils continuent, au mieux justement, le bon chemin qu'ils ont pris...
(3) N.D. à Bayside qui disait : « C'est le plan diabolique de Satan de faire la haine du monde se tourner contre le Vicaire le Pape Paul VI à Rome. Le plan de Satan, c'est d'accumuler sur ses épaules, les erreurs et les choses mal faites. Ceux en qui il avait confiance l'on trahi, ayant maintenant assumé le plein contrôle de sa mission (...). Le Pape Paul VI souffre beaucoup. Il n'est pas en mesure de remplir sa mission. Ils l'ont diminué. Il est malade, très malade. C'est un autre qui gouverne à sa place, un imposteur, une création des intelligences de Satan. On a utilisé pour cela des maîtres en chirurgie esthétique. Derrière lui se trouvent trois hommes qui se sont donnés à Satan. Ni ton pays, ni
(à suivre)
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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 21:14

Pour vous aider à comprendre le complot, dont fut victime, le Pape Paul VI, je me permets de vous, offrir la possibilité de lire quelques pages du volume de Louis de Boanergès.  L’extraordinaire Secret de La Salette. (1988)  Disponible  aux Editions  D F T.

234

« Je ne vous ai dit qu'une partie de mon secret afin de vous tranquilliser sur le côté qui paraît énigmatique du Pape. Ce dernier a TROP FAIT CONFIANCE, il a été TROP BON; on l'a trompé facilement : il le sait maintenant.
« II a complètement changé de style et ne développe que des points de vie surnaturelle, appelant à la conversion du cœur, à la pratique d'un vrai christianisme, à l'obéissance à l'Eglise, la VRAIE. Il ira lentement jusqu'au calvaire qu'il a accepté... C'est vrai que, découragé de la trahison qui l'enserre, il a voulu démissionner mais le Seigneur l'a encouragé et lui a redonné des forces... Il reste au Pape à nous redonner officiellement, par dessus tous les mensonges, la messe de St Pie V. Il va le faire, il faut savoir attendre. Le document est prêt mais bloqué... (...) » (1).
Tels étaient les termes de cette lettre, oh combien révélatrice ! Nous connaissons le nom de cet avocat rotai, mais pour des raisons de discrétion nous ne pouvons le publier.
Il a été dit récemment de Louis XVI que « par orgueil, il voulait réussir avec son bon cœur et son adresse là où tous les autres auraient échoué, en faisant, lui, l'unanimité des méchants et des bons (...), jouer au mieux en tirant les plus mauvaises cartes possibles » (2). Cette analyse caractérise au mieux le Pape Paul VI dans ses motivations profondes. C'est pour cette raison qu'on le verra satisfaire à trop d'exigences des progressistes, s'imaginant les ramener au Bercail par là, mais s'angoissant terriblement par ailleurs de « l'auto-destruction » de l'Eglise.
Mais le mot orgueil est de trop. Car en fait, c'est une disposition particulière de la Providence qui aveugle le Roy et le Pape choisis pour expier, afin de les mener par là au Châtiment de la Royauté et de la Papauté auquel cette attitude les mène tout droit... Il n'y a pas forcément faute de leur part, autrement que de faiblesse comme tout juste peut en commettre même arrivé à une haute perfection. Les écrits et allocutions de S.S. Paul VI nous font voir on ne peut mieux cette disposition intime qui le mènera très vite au Châtiment de la Papauté (cf. pp. 114-115 de « Présence et signification de la fin des temps », Louis de Boanergès et l'ouvrage « Iota Unum » de Romano Amerio).
Et pourquoi, aussitôt, supposer de l'orgueil à la base des deux protagonistes de la Passion de la Royauté Française et de la Papauté ? Est-ce que c'est parce qu'on veut bien suivre le Christ mais seulement jusqu'au Jardin des Oliviers, et surtout pas plus loin ? Est-ce que c'est parce qu'on ne veut pas être mêlé, d'aucune manière, à l'humiliante mais nécessaire Passion de l'Eglise et de Son Chef, et garder en toute occasion, même lorsqu'il n'en est plus l'heure, la tête haute sous les « hosannas » d'un Dimanche des Rameaux qu'on voudrait perpétuel ? Evidemment, de cette attitude mondaine à celle qui consiste à rejeter tous ceux qui ont part à la Croix et qui, par décret divin, sont des âmes de Calvaire, il n'y a qu'un pas que certains franchissent avec désinvolture.
Il ne fallait pas attendre d'eux la compréhension du Calvaire enduré par S.S. Paul VI, de son destin de Victime expiatrice. Et pour suivre la logique de ces
(1) Certains passages de ce témoignage ont été publiés dans le journal « L'Eglise en danger » par Bonaventure Meyer. Voir bibliographie.
(2) C.R.C. 234 de l'Abbé de Nantes.
(à suivre)
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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 21:12

Paul VI, Pape martyr de la Fin des Temps
Neuvaine de l'Amende Honorable...
pour obtenir le Retour de S.S. Paul VI.
 
Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il !
O Très Sainte et Divine Trinité, daignez écouter notre Clameur de prières ardentes et angoissées, implorant Votre Miséricorde.
Aujourd'hui, mon Dieu, devant Votre Courroux qui nous vaut l'abandon, nous désirons réparer les péchés offensant l'Autorité du Pape, qui ont permis à Lucifer d'obtenir l'Autorisation Divine de nous priver du Gouvernement du Saint-Père Paul VI, ce qui est le suprême Châtiment !
Sachant, mon Dieu, que Vous ne pouvez pas pardonnez sans que Vos enfants pécheurs fassent amende honorable et réparent, ou au moins aient le désir de réparer leurs péchés, afin d'apaiser Votre Courroux qui Vous a conduit à nous abandonner, cette Clameur de Repentir sera sans doute notre ARCHE DE SALUT.
C'est pourquoi, de tout mon coeur, les larmes aux yeux et après avoir fait silence en moi, avec tous nos amis unis dans cette Amende Honorable, devant Votre Sainte Image, nous Vous demandons pardon de nos actes, paroles et omissions qui ont conduit Sa Sainteté Paul VI au martyre.
Nous Vous demandons pardon pour les évêques, prêtres, religieux, religieuses et laïcs, qui ont publiquement mis en cause la fidélité à la Foi du Saint Père Paul VI, ou qui l'ont calomnié, lorsqu'ils auraient dû admettre :
  1°) qu'il avait perdu sa liberté d'action puisque "les fumées de Satan étaient entrées dans l'Eglise" ;
  2°) que Notre Seigneur a dit à Bruxelles (le 18 octobre 1980) : "Je répète que QUI EST CONTRE MON SAINT VICAIRE PAUL VI EST CONTRE MOI, et quel qu'il soit Je le punirai sévèrement s'il ne corrige pas son attitude et ne met fin à ses continuelles polémiques diffamatoires : Ce qui est contraire à la charité, et incompatible avec les devoirs du Sacerdoce, et le respect dû et imposé à l'Autorité Suprême de Mon Eglise, ENVERS CELUI DONT LE COMPORTEMENT A ETE SANS REPROCHE A MES YEUX, DANS SA FOI INEBRANLABLE" ;
   3°) et que Notre Seigneur a dit à Saint Pierre (St Luc XXII-32) : "Mais Moi, J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. Et toi, une fois revenu, confirme tes frères".
Nous vous demandons pardon pour toutes les Messes qui Vous déplaisent, puisque sacrilèges, célébrées par des prêtres qui font imprégner le Saint Sacrifice de la Messe par Votre Ennemi, l'Ennemi de Notre Dame, de l'Eglise et des âmes.
Nous Vous demandons pardon pour ceux qui ne prient pas pour le Pape Paul VI et qui ne lui offrent pas le soutien spirituel, comme le demande la Sainte Eglise Catholique.
Nous prenons conscience des douleurs que nous Vous avons fait souffrir, mon Dieu, et qui ont coûté tant de Sang Divin lors de la Passion Rédemptrice de Notre Seigneur Jésus-Christ, et de Larmes de Sang lors de la Compassion de Notre Dame, nous ne pouvons que Vous offrir nos pauvres souffrances, mortifications, maladies douloureuses, nos larmes repentantes, en union avec notre Rédempteur et Sa Sainte Mère Corédemptrice, pour implorer Votre MISERICORDE...
Nous nous unissons à Sa Sainteté Paul VI qui s'offre dans son holocauste salvateur, aux fruits incontestables.
Nous Vous demandons MISERICORDE et PARDON pour tant d'ingratitude, et nous prenons la ferme résolution d'obéir filialement à notre Saint Père Paul VI -comme les enfants doivent obéir au Père qu'ils aiment-, afin que Vous puissiez l'engager à reconquérir sa Chaire Apostolique au plus vite.
Sa Sainteté Paul VI pourra alors faire la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie, révéler le Vrai Message Secret de Fatima, faire raser l'infâme temple interreligieux à Fatima (afin de faire respecter le 1er Commandement de Dieu), et confirmer la Bulle "Quo Primum Tempore" de Saint Pie V.
Ainsi soit-il !
Ajouter une dizaine du Chapelet à cette intention et 3 GLORIA. 

Par Deogratias
Samedi 19 février 2011
CATHOLIQUE SURVIVANTISTE
• Blog : Paul VI, le Pape martyr de la Fin des Temps
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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 10:39

"Une église petite et pauvre".
Lorsqu'à Rome on vient de la Place du Peuple, pour se diriger sur le Quirinal, on rencontre à gauche, juste avant le croisement de la rue des "Due Macelli" et de la "Via del Tritone", le sanctuaire de Saint-André "délie fratte" (c'est-à-dire des haies) qui, bâti dès le 12e siècle au milieu des jardins, appartint d'abord aux Écossais, puis fut donné aux Minimes par Sixte Quint eh 1585. En 1842, Alphonse Ratisbonne décrivait cette chapelle conventuelle comme "petite, pauvre et déserte". Mais c'est là qu'il rencontra la puissance miséricordieuse de Marie et que depuis, cette église est devenue un sanctuaire marial, réplique romaine, en quelque sorte, de la chapelle parisienne de la rue du Bac. Jamais, en effet, la médaille révélée à sainte Catherine Labouré douze ans auparavant (27 novembre 1830) ne mérita davantage qu'ici l'épithète de "miraculeuse".
Tobie Alphonse, neuvième enfant d'une opulente famille de banquiers Israélites strasbourgeois, Tobie Alphonse Ratisbonne allait bientôt avoir 28 ans. Ayant perdu assez jeune ses parents, Alphonse fut élevé par un oncle, mais sans que lui fût inculqué le moindre sentiment religieux: il était juif de race, mais il ne croyait pas même en Dieu. Licencié en droit et ayant reçu le titre d'avocat, son oncle voulut en faire son associé, ne lui refusant, d'ailleurs, aucun caprice, lui reprochant seulement de trop fréquenter Paris et les Champs-Élysées. Il se fiança en août 1841 avec sa propre nièce, Flore Ratisbonne, l'aimant tendrement, "presque jusqu'à l'idolâtrie".
Elle était également sans religion. Alphonse, au cœur très sensible, chérissait tous ses parents et ses amis, hormis" son frère Théodore qui était devenu chrétien en 1827 et qui même se fit prêtre et exerça son ministère à Strasbourg "sous les yeux de mon inconsolable famille. Sa conduite, narre-t-il, me révolta et je pris en haine son habit et son caractère... Je n'avais éprouvé jusqu'alors ni sympathie, ni antipathie pour le christianisme; mais la conversion de mon frère, que je regardais comme une folie, me fit croire au fanatisme des catholiques et j'en eus horreur. Un an avant mes fiançailles, je lui exprimai mes mauvais sentiments à son égard, dans une lettre qui devait rompre à jamais tout rapport entre nous... Je ne voulus plus le voir, nourrissant une haine amère contre les prêtres, les couvents et surtout contre les Jésuites dont le nom seul provoquait ma fureur".
Cependant la vue de sa fiancée éveillait inconsciemment en Alphonse l'idée d'un Dieu qu'il ne connaissait pas. "Je commençai, dit-il, à croire à l'immortalité de l'âme et me mis instinctivement à prier Dieu pour le remercier de mon bonheur". Mais ayant participé à Strasbourg à une réunion d'Israélites afin d'adapter le culte judaïque à l'esprit du siècle, "mon avis fut qu'on laissât tomber toutes les formes religieuses sans recourir ni aux livres, ni aux hommes et que chacun pratiquât sa croyance comme il l'entendait".

Le voyage à Rome.
Avant son mariage, Alphonse voulut faire un voyage de 9 à 10 mois à destination de Naples, Malte et Constantinople. Lorsque le bateau, parti de Marseille, arriva à Civita Vecchia, le canon tonnait, en ce 8 décembre, pour célébrer la Conception de la Vierge. Haussant les épaules, il refusa alors de débarquer. Le 9 décembre, il atteignit Naples. Le navire qui devait le conduire à Palerme étant en panne, il resta plus longtemps qu'il ne le désirait en cette cité pleine de gaieté, mais il y passa le nouvel an dans la tristesse à cause de l'éloignement des siens. Un jour, il entra dans une église: "On y disait la messe, je crois, narre-t-il. Je me tins là debout, appuyé contre une colonne. Mon cœur semblait s'ouvrir et aspirer une atmosphère inconnue. Je priais à ma manière pour ma fiancée, pour mon oncle, pour mon père défunt, pour la bonne mère dont j'avais été privé si jeune, pour tous ceux qui m'étaient chers; et je demandais à Dieu de m'inspirer et me guider dans mes projets d'améliorer le sort des Juifs, pensée qui me poursuivait sans cesse. Ma tristesse avait fui comme un noir nuage que le vent dissipe; et tout mon intérieur, inondé d'un calme inexprimable, ressentait une consolation comme si une voix m'avait dit: 'Ta prière est exaucée".
Là-dessus, se trompant de chemin, il se rend au bureau des diligences de Rome. Là il demande un billet pour la Ville éternelle, voulant, y faire une brève excursion. Il y arrive le 6 janvier et y vit en touriste, visitant ruines et musées, cirques et églises. Le 8 janvier, par hasard, il rencontre un ami d'enfance, Gustave de Bussières, qui l'entraîne chez lui. Or il y rencontre Théodore de Bussières, converti du protestantisme au catholicisme et ami de Théodore Ratisbonne. Comme M. de Bussières avait beaucoup voyagé en Orient, Alphonse lui promet de lui rendre visite. Ce. dernier insiste même pour qu'Alphonse assiste au Carnaval romain, du 23 au 30 janvier, mais il décline l'offre, ne voulant pas manquer son bateau le 20 janvier. Ayant traversé le Ghetto des Juifs, il est aigri au plus haut degré contre le christianisme et il ne tarit plus alors de moqueries et de blasphèmes.
Il voulait éluder la visite promise à Théodore de Bussières, mais le domestique italien, au lieu de remettre la carte pour prendre congé" court l'annoncer au salon. Il est donc contraint d'entrer et il se répand alors en invectives contre le catholicisme. Son interlocuteur l'interrompt: "Puisque vous êtes un esprit si fort et si sur de vous-même, promettez-moi de porter sur vous ce que je vais vous donner". C'était une médaille miraculeuse. "Qu'à cela ne tienne, réplique Alphonse en éclatant de rire; je veux au moins vous prouver qu'on fait tort aux Juifs en les accusant d'obstination".
Il consent donc à prendre la médaille que l'on suspend à son cou: "Ah! Se moque-t-il, me voilà catholique, apostolique et romain à présent" - "Maintenant, lui dit M. de Bussières, il faut compléter l'épreuve en récitant le Souvenez-vous", prière que saint Bernard adressa à la Vierge Marie". Après un refus, Alphonse finit par dire: "Soit! Je vous promets de réciter cette prière; si elle ne me fait pas de bien, du moins ne me fera-t-elle pas de mal!"
 M. de Bussières la lui remet donc, en lui demandant de la copier: "Je vous remettrai ma copie et garderai votre original", répartit Alphonse et, la nuit suivante, après une soirée au théâtre, à 3 heures du matin, il copie machinalement le "Souvenez-vous".
Chose curieuse, bien qu'il abhorre le prosélytisme indiscret du baron de Bussières, Ratisbonne passe à présent plusieurs heures avec lui. Malgré lui, il redit sans cesse le "Souvenez-vous", dont les paroles, dit-il, "me revenaient continuellement comme ces airs de musique qui vous poursuivent et vous importunent et qu'on fredonne malgré soi". D'une manière incompréhensible, il décide de prolonger son séjour à Rome, dans le désir de voir le pape, le 18 janvier, à Saint-Pierre. Il fait des courses avec Théodore de Bussières, dissertant sur les monuments et sur les mœurs du pays. Mais son "cicérone" mêle toujours à ses dires les questions religieuses: "II les amenait si naïvement et y insistait si vivement, dit Alphonse, que je pensai plus d'une fois que rien ne pouvait éloigner un homme de la religion comme pareille insistance à le convertir... Aux étincelles de mes plaisanteries, se joignait le feu infernal de mes blasphèmes". 
Bussières dîne, le 16 au soir avec le comte de la Ferronaye et il recommande Ratisbonne à ses prières: "Ayez confiance, réplique ce dernier, s'il dit le "Souvenez-vous" vous le tenez". Or, vers 11 heures du soir, M. de La Ferronays meurt presque subitement. Les deux jours suivants, Bussières conduit Ratisbonne en diverses églises. Il ne répond que par des plaisanteries à ses exhortations. Alphonse, dont le départ de Rome est fixé au 22, pense que ne s'étant engagé à porter la médaille et à réciter le "Souvenez-vous" que durant son séjour à Rome, il sera bientôt libéré de cette corvée. Or, dans la nuit du 19 au 20, réveillé en sursaut, il voit dressée devant lui une grande croix, celle de la médaille miraculeuse. Mais s'étant rendormi, il n'y pense plus à son réveil.
Le 20 janvier, il rencontre son camarade Gustave de Bussières (un protestant) fort étonné de retrouver son ami à Rome. Ratisbonne lui explique qu'il a voulu voir le pape le 18, mais que celui-ci n'est pas venu à Saint-Pierre ce jour-là et le juif et le protestant de se moquer du catholicisme. Puis avec des amis, Alphonse, dans un café, s'entretient de chasse, d'amusements et de politique.
Le choc de la grâce.
Il rencontre Théodore de Buissières, qui l'invite à faire une promenade. Devant l'église Saint-André délie Fratte,Bussières lui demande de l'attendre un instant, car il veut retenir une tribune pour la famille de feu M. De la Ferronays à l'occasion des funérailles. Mais Alphonse entre, lui aussi, à l'église où il se promène machinalement sans que rien n'attire son attention.
Soudain, dit-il, "l'église entière disparut; je ne vis plus rien. Où plutôt, je vis une seule chose. Comment, dit-il, serait-il possible d'en parler? Non! La parole humaine ne doit pas essayer d'exprimer ce qui est inexprimable... J'étais là, baigné dans mes larmes, quand M. de Bussières me rappela à la vie. Je ne pouvais répondre à ses questions. Mais je saisis la médaille que j'avais sur la poitrine; je baise avec effusion l'image de la Vierge.
Oh! C’était bien elle! Je ne savais où j'étais; je ne savais si j'étais Alphonse ou un autre; je cherchais à me retrouver et je ne retrouvais pas. Je ne pus parler; je ne voulus rien révéler; je sentais en moi quelque chose de solennel et de sacré qui me fit demander un prêtre".
M. de Bussières n'avait été absent qu'une dizaine de minutes. Rentrant dans l'église, il découvre Ratisbonne agenouillé devant la chapelle de saint Michel. Il lui faut le pousser plusieurs fois pour qu'il se rende compte de la présence de son ami. "Enfin, raconte le témoin, il tourne vers moi un visage baigné de larmes, joint les mains et me dit: "Ah, comme ce Monsieur a prié pour moi!" Je sentais que j'étais en présence d'un miracle.
Je relève Ratisbonne, je le guide hors de l'église. Je lui demande ce qu'il a, où il vent aller: "Conduisez-moi où vous voudrez. Après ce que j'ai vu, j'obéis". Je le presse de s'expliquer; il ne le peut pas; son émotion est trop forte. Il continue de couvrir de baisers et de larmes la médaille miraculeuse. Malgré mes Insistances, je ne puis obtenir
de lui que des exclamations entre coupées de sanglots: "Ah! Que je suis heureux! Que Dieu est bon!
Quelle plénitude de grâce, de bonheur! Que ceux qui ne savent pas sont à plaindre! Fondant en larmes, il me demande s'il n'est pas fou. "Non, dit-il, je suis dans mon bon sens!". Puis il me demande de le mener chez un confesseur, veut savoir quand il recevra le baptême, soupire après le bonheur des martyrs. Il ne s'expliquera, déclare-t-il, qu'après en avoir obtenu la permission d'un prêtre: "Car ce que j'ai à dire, je ne puis le dire qu'à genoux".
Bussières le conduit alors au P. de Villefort qui lui demande des explications. Alphonse à nouveau sort sa médaille, la baise, la montre en disant: "Je l'ai vue! Je l'ai vue!" Puis il précise: "J'étais depuis un instant dans l’église lorsque tout à coup, je me suis senti saisi d'un trouble inexprimable. J'ai levé les yeux; tout l'édifice avait disparu à mes regards; une seule chapelle avait, pour ainsi dire concentré toute la lumière et, au milieu de ce rayonnement, a paru, debout sur l'autel, grande, brillante, pleine de majesté et de douceur, la Vierge Marie, tel qu'elle est sur ma médaille. Une force irrésistible m'a poussé vers elle. La Vierge m'a fait signe de m'agenouiller; elle a semblé me dire: "C'est bien". Elle ne m'a pas parlé, mais j'ai tout compris".
Bussières et le nouveau converti allèrent rendre grâces à Sainte-Marie-Majeure, puis à Saint-Pierre. "Ah! disait-il, comme on est bien dans les églises. Ce n'est plus la terre; c'est presque le ciel; on voudrait n'en jamais sortir".
À partir de ce moment, non seulement il croit à la Présence réelle, mais il la sent en quelque sorte. Devant l'autel du Saint-Sacrement, il doit s'éloigner, tant il lui semble horrible d'approcher du Dieu vivant avec la tache originelle. Il se réfugie alors dans la chapelle de la Sainte Vierge: "Ici, du moins, déclare-t-il, je n'ai pas peur, car je me sens protégé par une immense miséricorde".
Il demande à Bussières de ne pas le laisser seul et il donne à celui-ci des détails sur sa vision. Alors qu'il était à droite de l'église, il était soudain passé à gauche et s'était trouvé tout à coup à genoux devant cette chapelle où ne figurait ni image, ni statue de la Madone, d'abord, il avait aperçu la Vierge dans toute sa splendeur: "Je l'ai vue elle-même, dans sa réalité; je l'ai vue comme je vous vois".
Mais ses regards n'avaient pu soutenir l'éclat de sa clarté. Trois fois il avait tenté de la contempler, mais chaque fois il n'avait : aperçu que ses mains d'où s'échappaient, en gerbes lumineuses, des torrents de grâces, comme sur la médaille.
Le nouveau converti.
Trois jours durant, Ratisbonne se tint caché chez Bussières, n'en sortant que pour rencontrer le P. de Villefort. Il se préoccupait de ce que diraient les siens en apprenant sa conversion, pensant qu'il était devenu insensé. Il voulait aller à la Trappe, mais son confesseur et le général des Jésuites le dissuadèrent; ils l'encouragèrent surtout: "Cette croix que vous avez vue pendant votre sommeil, il faudra la porter, une fois baptisé".
Et on lui lut un passage du livre de l'Ecclésiastique: "Demeurez uni au Seigneur; acceptez de bon cœur ce qui vous arrive, conservez la patience, car l'or s'épure par le feu et, l'homme que Dieu veut recevoir parmi les siens, il l'éprouve dans le creuset des humiliations et des souffrances".
Ces paroles enflamment la joie intérieure d'Alphonse; se sentant prêt à tout, il sollicite le baptême. On veut différer celui-ci: "Mais quoi, m'écriais-je, les Juifs qui entendirent la prédication des apôtres furent aussitôt baptisés et vous voulez m'ajourner après que j'aie entendu la 'Reine des apôtres"? Il fait alors une retraite du 23 au 30 janvier. Toutes ses préventions contre le christianisme sont tombées.
"Je savais, dit-il, avec certitude que M. «le la Ferronays avait prié pour moi. Comment je l'ai su? Je ne puis le dire, pas plus que je ne puis expliquer comment j'ai appris toutes les autres vérités dont j'avais maintenant la connaissance, moi qui n'avais jamais ouvert un livre de religion ni lu une page de la Bible.
Tout ce que je puis affirmer, c'est qu'en entrant à l'église, j'ignorais tout et qu'en sortant, je voyais clair". Durant sa retraite, il écrit à Flore, sa fiancée, l'avertissant: "Si ma nouvelle foi nous séparé, j'en ferai à Dieu le sacrifice sans répandre une larme et toute ma vie, je prierai pour qu'il t'éclaire et nous réunisse au ciel". Ce sera donc la rupture entre les deux amoureux.
Alphonse reçoit le baptême au Gesu le 31 janvier, des mains du cardinal Patrizzi, qui le confirme ensuite et lui fait faire sa première communion. Néanmoins cette soudaine et totale conversion a eu une telle répercussion à Rome et en France qu'une enquête canonique sera instruite aussitôt.
Le 3 juin 1842, paraîtra un décret pontifical attestant "qu'il était certain qu'un vrai et insigne miracle, opéré par Dieu, et l'intercession de la Vierge Marie, avait produit la conversion instantanée et totale d'Alphonse Ratisbonne".
Déjà très répandue, la médaille miraculeuse le sera bien davantage encore après un tel prodige. Alphonse pour sa part, sera renié des siens et perdra sa fortune, En juin 1842, il entre chez les Jésuites chez lesquels il restera dix années. Il ne quittera !a Compagnie que pour rejoindre son frère Théodore avec lequel il fonde les Prêtres et les Dames de Sion, en vue de la conversion d'Israël.
Jamais il ne parle de sa vision si-non à quelques intimes, disant un jour à son ami, le P. Estrade: "Comprenez-vous que ce soit à un être comme moi que la sainte Vierge ait apparu? À moi qu'elle ait montré la congrégation que voulait son divin Fils?" Ce qui lui vaut cette réponse: "C'est qu'en choisissant un instrument aussi peu digne que vous, elle savait que rien de la gloire n’irait à l'instrument et que tout retournerait à l'Auteur de tout bien".
Une autre fois, questionné par la fondatrice des Dames de Sion: "Voyez-vous encore la Sainte Vierge?", il avoue: "Elle est de plus en plus belle". Il meurt à Jérusalem le 6 mai 1884. Dans une sorte d'extase.
La chapelle de l'église Saint-André Délie Fratte est consacrée à la Vierge de la Médaille Miraculeuse. Par milliers, les pèlerins viennent prier Celle qui a converti Ratisbonne. Ce "miracle" est l'un des plus grands, parmi les miracles connus, opérés par la Vierge Marie, envers  ceux qui portent la Médaille qu'Elle a demandée Elle-même à Catherine Labouré.                        
C'est à cette chapelle que saint Maximilien Marie Kolbe a tenu à célébrer sa première Messe, au lendemain de son, ordination.  Aussi,  le souvenir de ce grand Apôtre marial, le plus grand de nos temps modernes, est-il bien rappelé dans cette chapelle.
Tous les ans, à midi, le 20 janvier, à l'heure de l'apparition, les Romains célèbrent la conversion de Ratisbonne, cet "élu" du Seigneur et de Marie.

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 21:42

Pour vous aider à comprendre le complot, dont fut victime, le Pape Paul VI, je me permets de vous, offrir la possibilité de lire quelques pages du volume de Louis de Boanergès.  L’extraordinaire Secret de La Salette. (1988)  Disponible  aux Editions  D F T.

233

écrit dans une lettre datant du 10 juin 1975, quelque peu avant le détrônement complet du Pape Paul VI. Rappelons les principaux extraits de son témoignage :
« L'Avocat Rotal répondait à deux personnes :] Mille et mille excuses pour mon incorrection à votre égard qui m'avez fait tant confiance. C'est en effet un état obsessionnel qui en a été la cause, à la suite de nouvelles gravissimes que j'apprenais du Vatican au sujet du Pape et de sa réduction à l'impuissance de gouverner dans l'Eglise.
« En décembre (1974), en effet, providentiellement, j'ai pu lire tout un ensemble de messages... J'étais épouvanté. Mon métier d'avocat rotai me conduisant dans les congrégations, j'avais très vite la preuve de ce que j'avais lu et relu. L'amitié du Cardinal Wright, amitié silencieuse, et qui supporte mes injures et ma colère contre le cardinal Villot a, en particulier, permis que je vérifie les messages. D'autres amis de moindre envergure ont confirmé mon diagnostic dans les congrégations.
« Les dossiers sont bloqués (quelquefois une dizaine de mois) par ce misérable Villot dont nous savons maintenant qu'il est le chef d'orchestre destructeur de la Messe, de la liturgie et du dimanche... Ennemi juré de l'Eglise, franc-maçon de haut vol, avec un ensemble d'évêques francs-maçons d'une part, eux aussi, et de haut degré et tout un personnel ecclésiastique d'autre part, partout répandu dans le Vatican, infiltré de communisme et payé —je mesure tous mes termes — Villot gouverne avec son « gouvernement propre ».
« Le Pape — qui est un saint — est complètement PRISONNIER au Vatican et n'a droit qu'à présider un décor et d'y exprimer la pensée catholique autant qu'il peut et veut, puisque aussi bien aucun évêque ne le relate (du moins en France) et que tout ça tombe dans le désert.
« Malade, soumis à 12 piqûres par jour, drogué à certains moments, quand à bout de pressions et de pressions inimaginables, on le force à signer tel ou tel document traître à la tradition Catholique, Paul VI mérite notre commisération et d'ardentes prières. J'ai dit la drogue; il faut ajouter les « bousculades physiques », la surveillance de toute la correspondance, le tri systématique parmi les visiteurs, même la présence d'un tiers dès l'instant où le Pape n'est plus à son bureau et qui épie la conversation, les gestes du visiteur reçu au passage.
« Tous les documents concernant la liturgie sont invalides, non seulement anticatholiques. Nous ne sommes obligés par aucun d'eux. (...)
« Un Pape réduit à la « causette religieuse », pour eux bien sûr, car pour nous son enseignement est bon, très bon; des cardinaux apeurés et découragés; le pouvoir pratiquement entre les mains des pharisiens, évêques et cardinaux ou simples secrétaires : telle est la situation dramatique du Pape qui m'a obsédée pendant des mois. Mon Dieu, que j'ai pleuré ! Grâce à Dieu, j'ai maintenant avalé ces terribles nouvelles.
« J'accepte de vivre la Passion de l'Eglise... jusqu'aux catacombes que nous serons conduits à vivre en certaines régions de France dont la vôtre, à la suite d'événements qui nous attendent, politiques, économiques, religieux... (...)
« Le Pape est entouré d'ennemis partout au Vatican. Rares, très rares sont les prélats qui aient encore une vie intérieure, au contraire trop nombreux sont ceux qui sont corrompus par l'argent ou les mœurs.
 (à suivre)
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