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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 19:41


Qui est notre chef et notre modèle sur le chemin qui mène à Dieu? 

Notre chef et notre modèle sur le chemin qui mène à Dieu, est Jésus-Christ, notre Rédempteur. 

Jésus dit à Ses apôtres: «Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne va au Père que par Moi» ( Jn 14:6). 


Quel est le chemin le plus sûr pour parvenir à la patrie céleste?

Le chemin le plus sûr pour parvenir à la patrie céleste est l'imitation de Jésus-Christ.

«C'est en vain que nous portons le nom du Christ, si nous ne sommes pas des imitateurs du Christ» (Léon le Grand). Le Christ est notre modèle dans toutes les vertus et dans la prière aussi. Il veut imprimer en notre âme les dispositions de la Sienne. Il est notre chemin de la sainteté. Si nous voulons savoir avec certitude comment il faut agir, posons-nous la question: comment le Christ aurait-Il agi à ma place? Qu'est-ce qu'il nous conseillerait. Nôtre-Seigneur a accompli en toutes choses la volonté de Son Père. Faisons comme Lui. Dieu nous y aidera en nous parlant par la voix de la conscience. «Qui me suit ne sera pas dans les ténèbres mais il possédera la lumière de la vie» ( Jn 8:12).

Qu'est-ce que la conscience?

La conscience est la voix de notre raison par laquelle Dieu nous exhorte à faire le bien et à éviter le mal.                                            


«Tiens-toi fermement au conseil de ton cœur, car personne ne t’est plus fidèle que lui » (Si 37:13). La conscience est éclairée et fortifiée par la foi et par la grâce. On est obligé d'aiguiser continuellement sa conscience par l'information et l'observation.


Quand est-on obligé de suivre la voix de sa conscience?

On est obligé de suivre la voix de sa conscience, quand celle-ci juge clairement et expressément que quelque chose est condamné.

C'est toujours un péché que d'agir contre la voix claire et expresse de la conscience. «Tout ce qui ne vient pas de la foi ( de la bonne cons­cience) est péché» (Rm 14:23).

 

Quel est l'effet de la conscience sur nous?

La bonne conscience nous donne la paix et nous rend heu­reux, tandis que la mauvaise conscience nous rend inquiets et malheureux.

«I1 n'y a pas de joie plus belle que de savoir qu'on a une conscience pure» (Saint Ambroise). Celui qui est tourmenté par une mauvaise conscience est lui-même la cause de sa peine. Il n'est pas possible d'échapper à une mauvaise conscience.

Est-ce que tous les hommes ont une conscience?

Oui, tous les hommes ont une conscience, même ceux qui ne connaissent pas la foi chrétienne.

C'est l'enseignement de saint Paul: «Les païens montrent que l'oeu­vre voulue par la Loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience ren­dant en même temps témoignage» (Rm 2:15).

Un homme bon écoute sa conscience et il la maintient en éveil. Un homme mauvais cherche à la couvrir et à l'émousser. Mais il est impossible de l'étouffer.

En quoi consiste le péché contre le Saint-Esprit?

Le péché contre le Saint-Esprit consiste à résister par malice à sa grâce.

Quiconque résiste par malice à la grâce du Saint-Esprit, il ne lui est pas possible de se convertir. C'est pourquoi Nôtre-Seigneur dit que ce péché ne sera pas pardonné (Mt 12:31). Il faut penser ici à l'impénitence finale ou l'endurcissement de cœur.

Qu'est-ce qu'on appelle péchés d'autrui?

On appelle péchés d'autrui ceux que d'autres commettent et où nous avons une part de responsabilité.

Tels sont par exemple: Conseiller de commettre un péché (Hérodiade à Salomé).

Commander de faire le mal (Hérode ordonna d'assassiner les en­fants).

Omettre de punir le péché (Héli négligea de punir le péché de ses fils).

Prêter secours au péché (Saul lors de la lapidation d'Etienne).


Qu'est-ce qu'une vertu?

Une vertu est une disposition intérieure qui nous aide à faire le bien avec facilité, avec joie et avec assurance.

Tout homme a reçu de Dieu comme dons naturels les forces du corps et de l'âme. Il est de notre devoir de découvrir et de développer ces forces et ces capacités. L'exercice quotidien procure la vigueur et la maîtrise. Celui qui s'accoutume par un exercice constant à faire le bien avec facilité, joie et assurance, celui-là possède une vertu.



Qu'est-ce qu'une vertu surnaturelle?

Une vertu surnaturelle est par un don de la grâce de Dieu infusée dans notre âme.

Les vertus acquises sont des vertus naturelles. Tout homme peut acquérir ce genre de vertus. Tout homme a le devoir de former son caractère et de s'éduquer soi-même. Tant que nous sommes en vie, nous ne devons cesser de travailler ànotre éducation. Il ne suffit pas d'avoir les forces et des vertus naturelles pour aller au ciel. Dieu nous donna au baptême la vie surnaturelle de l'âme. Nous avons besoin de forces et de vertus surnaturelles pour entretenir cette vie. Il nous est impossible de les acquérir par nos propres forces. Dieu Lui-Même les infuse dans notre âme comme un don libre de Sa grâce. Il nous incombe ensuite d'exercer ces vertus avec l'aide de la grâce.

 

Extrait du Catéchisme de l’Oratoire

(Catéchisme catholique romain, traduit par l’abbé Paul Schoonbroodt)

 

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»Tiens-toi fermement au conseil de ton cœur, car personne ne t'est171

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 19:26

La Femme de l'Apocalypse est une figure de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliance ainsi que de la Sainte Vierge Marie.

«Un grand signe apparut dans le ciel: une Femme, revêtue du soleil, ayant la lune sous les pieds et une couronne de douze étoiles sur la tête; elle est enceinte et crie en proie aux difficultés et aux douleurs de l'enfantement» (Ap 12:1-2). Les douze étoiles signifient les douze tribus d'Israël. L'Ancienne Loi donne donc naissance au Sauveur. En même temps la Femme de l'Apocalypse est une figure de la Loi Nou­velle, de l'Église qui est persécutée par Satan. Finalement la Femme de l'Apocalypse est une figure de Marie, qui est, elle, la figure de la véritable Église.

Qui est enfanté par la Femme de l'Apocalypse?

C'est le Sauveur qui est enfanté par la Femme de l'Apoca­lypse.

«Elle enfanta un fils mâle, celui qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. L'enfant fut ravi auprès de Dieu et de Son trône» (Ap 12:5-6). L'enfant qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer (Ps 2:9) est le Messie. Il est assis sur le trône de Dieu.


La Femme de l'Apocalypse et le Dragon       

Qui est le Dragon?

Le Dragon est Satan, l'antique serpent.

«Un autre signe apparut dans le ciel: c'est un grand Dragon, couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes; sur ses têtes sont sept diadèmes; sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel. Et il les jeta sur la terre. (Ap 12:3-4). Le grand Dragon est »le serpent antique», dénommé «Dia­ble et  Satan», le séducteur de l'univers (Ap 12:9). Les étoiles repré­sentent les anges dont un tiers a été entraîné par Satan dans l'apos­tasie.

Qui est l'ennemi du Dragon?

L'ennemi du Dragon est la Femme de l'Apocalypse et à pro­prement parler la Vierge Marie.

Le Dragon essaie d'abord de dévorer l'enfant de la Femme (Ap 12:4). Ensuite il combattit contre les anges, mais il est précipité par saint Michel et ses anges sur la terre. Il poursuit alors la Femme sur la terre, mais celle-ci Dieu a préparé un refuge (Ap 12:6 et 14). C'est là qu'elle doit se tenir un temps, deux temps et demi (1260 jours c'est-à-dire le temps que durera la domination de l'Antichrist).

Pourquoi le Dragon fait-il la guerre aux hommes?

Le Dragon fait la guerre aux hommes, parce qu'ils sont et en tant qu'ils sont enfants de Marie.

Après que le Dragon n'a pu atteindre la femme, «il fut irrité contre la Femme et partit faire la guerre au reste de sa descendance, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus» (Ap12:17). C'est ici que l'Apocalypse fait allusion au Protévangile, dans lequel l'Écriture Sainte mentionne pour la première fois le Sauveur et Marie, sa sainte Mère. Dieu dit au serpent: «J'établis une inimitié entre toi et la Femme, entre ta postérité et sa postérité, celle-ci te visera à la tête et toi tu la viseras au talon.» Celui qui écrasera la tête du serpent, c'est le Christ; c'est la passion et la mort de Jésus en croix que la puissance de Satan, prince de ce monde, sera rompue à fond. Si
c'est le Christ qui écrase la tête du serpent, la Femme dont il est question ici est bien Marie. En effet, c'est par son «fiat» «qu'il me soit fait selon votre parole» (Luc 1:38) et par sa soumission au sacrifice (Jn 19:25-27) de son fils qu'elle est devenue l'ennemie principale de Satan.

 

 

Extrait du Catéchisme de l’Oratoire

(Catéchisme catholique romain, traduit par l’abbé Paul Schoonbroodt)

 

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 16:27



 


Qu'est-ce que la grande apostasie ?

La grande apostasie se réalise par une défection massive de la foi catholique et dépassera considérablement celle du temps de la Réforme protestante.

L'apôtre saint Paul en parle comme d'un signe avant-coureur de l'Antichrist: »Car, tant que ne sera pas produite l'apostasie...« (2 Th 2:3). La grande apostasie générale ne peut s'expliquer autrement que par la prévarication des pasteurs et de la présence de beaucoup de séduc­teurs.

 

En quoi consiste la défaillance des pasteurs ?

La défaillance des pasteurs consiste à ce qu'ils ne paissent plus le troupeau, mais eux-mêmes.

Les pasteurs ne se préoccupent plus du troupeau, ils ne pensent et ne travaillent que pour eux-mêmes, et même ils se transformeront en séducteurs du troupeau. »Ses gardiens sont tous aveugles, sans intel­ligence. Tous sont des chiens muets ne sachant aboyer, ils rêvent couchés et aiment le sommeil. Ce sont des chiens voraces et insatia­bles - ce sont de mauvais bergers qui ne font pas attention. Tous suivent leur voie - chacun sans exception selon son profit» (Is 56:10-11).

«Malheur aux pasteurs qui perdent et dispersent les bre­bis de Mon pâturage, oracle de Yahweh. Dieu d'Israël, sur les pasteurs qui paissent Mon peuple: Vous avez dispersé Mes brebis, vous les avez chassés, vous n'en avez pas eu soin. Voici J'aurai soin de vous punir, à cause de la méchanceté de vos œuvres, oracle de Yahweh« ( Jr 23:1-2; cfr également 25:34-38).

«C'est pourquoi pasteurs, écoutez la parole de Yahweh. Par Ma vie, oracle du Seigneur Yahweh, parce que Mes brebis ont été au pillage et que Mes brebis sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, faute de pasteur,- parce que Mes pasteurs ne prenaient pas souci de Mes brebis, mais que Mes pasteurs se paissaient eux-mêmes et ne paissaient pas Mes brebis, à cause de cela, pasteurs, ainsi parle le Seigneur Yahweh: Voici, Je viens aux pasteurs, Je redemanderai Mes brebis de leurs mains et Je les empê­cherai à l'avenir de continuer à paître Mon troupeau; ils ne se paîtront plus eux-mêmes; J'arracherai Mes brebis à leur bouche et elles ne seront plus pour eux une proie .... C'est Moi qui paîtrai Mes brebis, c'est Moi qui les ferai reposer, oracle du Seigneur Yahweh» (Ez 34:7-10; 34:15).

 

Il en faut conclure que Dieu empêchera ces pasteurs à l'avenir de continuer à paître Son troupeau. Le troupeau sera privé de pasteurs (dans une large mesure). Aussi, Dieu Lui-Même prendra soin de paî­tre le troupeau lorsque la fin des temps sera venue.

 

Quels sont les séducteurs?

Les séducteurs ce sont les faux messies, les faux prophètes et les loups vêtus de peaux de brebis.

«Car il se lèvera des faux messies et des faux prophètes qui feront des signes et de prodiges éclatants, jusqu'à égarer les élus eux-mêmes» (Mt 24:24). «Il surgira quantité de faux prophètes qui entraîneront beaucoup de monde dans l'erreur- (Mt 24:11). Il faut ranger parmi les faux messies tous ceux qui veulent prendre la place du Christ mensongèrement. Parmi ceux-là il faudra mentionner spécialement l'Antichrist. Parmi les faux prophètes figurent tous les faux docteurs et les hérétiques. Il faut citer spécialement parmi ceux-ci le Faux Pro­phète lié spécialement à l'Antichrist. «Gardez-vous des faux pro­phètes qui viennent à vous déguisés en brebis, mais qui, à l'intérieur, sont des loups rapaces» (Mt 7:15).

 

Les loups déguisés en peaux de brebis sont d'abord les pasteurs, donc les prêtres et les évêques. «Car de tels êtres sont de faux apôtres, des agents trompeurs déguisés en apôtres du Christ. A cela, rien d'éton­nant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Ce n'est donc pas extraordinaire si mes ministres se déguisent aussi en minis­tres de la justice. Mais leur fin sera selon leurs œuvres» (2 Cor 11:13-15).

Seront-ils nombreux à suivre les séducteurs?

Oui, ceux qui s'opposeront à la vérité seront nombreux.

«Sache que dans les derniers jours apparaîtront des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, pleins d'ostenta­tion, orgueilleux, blasphémateurs, indociles à leurs parents, sans reconnaissance, sans sainteté, sans cœur, implacables, médisants, dissolus, sans bonté, ennemis du bien, traîtres, effrontés, enflés d'or­gueil, amis du plaisir plus qu'amis de Dieu, ayant les dehors de la piété, mais en ayant renié la force. Ceux-là aussi, évite-les ... Et de même que Jannès et Jambres se sont opposés à Moïse, ceux-là aussi s'opposent à la vérité, hommes à l'intelligence pervertie, dont la foi est corrompue» (2 Tm 3:1-5,3:8).

 

 

Extrait du Catéchisme de l’Oratoire

(Catéchisme catholique romain, traduit par l’abbé Paul Schoonbroodt)

 

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La grande apostasie

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 19:07

 

 



 

Appréciation de Son Eminence le Cardinal Felici, qui fut Secrétaire général du Concile :

La Croix de Paris du 10 juillet 1968 :

 

« Le CREDO prononcé par S. S. Paul VI au nom de l'Egli­se est le plus beau couronnement de la doctrine du Con­cile.

 

Dans la Civilta Cattolica de Rome, le R. Père de Rosa, S.J., a relevé que le monde catholique traverse une pé­riode de trouble, fruit de la diffusion d'idées qui mettent en question même des vérités enseignées solennellement par les Conciles. Une intervention du Magistère suprême de l'Eglise s'imposait donc. (Cité par Georges Huber dans La Croix de Paris du 13 juillet 1968).

 

Mais il importe surtout d'entendre le commentaire donné par le Souverain Pontife lui-même, lors de l'audience géné­rale du 3 juillet 1968, où il montre l'importance extraordi­naire de sa Profession de Foi du 30 juin précédent.

 

Cette Profession abrégée des vérités de la Foi exige une étude, un développement, un approfondissement : et c'est là le devoir de tous les croyants...

 

Ceux qui, parmi eux, savent passer des formules du caté­chisme à l'exposition plus complète et plus organique des vé­rités de la Foi, des termes arides au développement doctrinal, et mieux encore : des expressions verbales à une certaine in­telligence réelle des vérités elles-mêmes, (ceux-là) ressentent tout à la fois une joie et un étonnement.

 

La joie de la richesse et de la beauté des vérités religieu­ses, et l'étonnement de leur profondeur et de leur ampleur que notre esprit peut entrevoir, mais non mesurer : c'est la plus grande expérience que puisse faire notre pensée.

 

Tel est aussi le devoir des maîtres, des théologiens, des prédicateurs, à qui cette heure historique de l'Eglise offre une admirable mission : celle d'approfondir, de préciser, d'énoncer les données de la Foi en des termes nouveaux, splen-dides, originaux, vécus, compréhensibles; d'exprimer les tré­sors, toujours identiques et immuables, de la Révélation  avec la même doctrine, donc le même sens, et avec la même pen­sée », comme l'a dit le Premier Concile du Vatican...

 

II nous faut donc nous remettre tous à une étude sérieuse de notre religion. Nous espérons qu'il en résultera, dans tous les pays, une nouvelle et originale efflorescence de la litté­rature religieuse.

 

(Cf. L'HOMME NOUVEAU, Paris, 21 juillet 1968)

 

Extrait de : Sommaire de Théologie Dogmatique, par une Équipe de Théologiens Catholique Romain.

Les Éditions du Bien Public. Trois-Rivières. Canada. (1969)

 

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 20:13

Le Pape Saint Pie V organisait définitivement la célébration du Saint Sacrifice de la Messe.

BULLE "QUO PRIMUM TEMPORE "

Pie, évêque, serviteur des serviteurs de Dieu, pour mémoire à la postérité.

Dès le premier instant de Notre élévation au sommet de la Hiérarchie Apostolique, Nous avons tourné avec amour notre esprit et nos forces, et dirigé toutes nos pensées vers ce qui était de nature à conserver la pureté du culte de l’Église, et, avec l’aide de Dieu Lui-même, Nous nous sommes efforcé de le réaliser en plénitude, en y apportant tout notre soin. Comme parmi d’autres décisions du Saint Concile de Trente, il nous incombait de décider de l’édition et de la réforme des livres sacrés, le Catéchisme, le Bréviaire et le Missel ; après avoir déjà, grâce à Dieu, édité le Catéchisme pour l’instruction du peuple, et, pour qu’à Dieu soient rendues les louanges qui Lui sont dues, corrigé complètement le Bréviaire, pour que le Missel répondit au Bréviaire, ce qui est convenable et normal puisqu’il sied qu’il n’y ait dans l’Église de Dieu qu’une seule façon de psalmodier et un seul rite pour célébrer la Messe, il Nous apparaissait désormais nécessaire de penser le plus tôt possible à ce qui restait à faire dans ce domaine, à savoir : éditer le Missel lui-même.

C’est pourquoi Nous avons estimé devoir confier cette charge à des savants choisis ; et, de fait, ce sont eux qui, après avoir soigneusement rassemblé tous les manuscrits, non seulement les anciens de Notre Bibliothèque Vaticane, mais aussi d’autres recherchés de tous les côtés, corrigés et exempts d’altération, ainsi que les décisions des anciens et les écrits d’auteurs estimés qui nous ont laissé des documents relatifs à l’organisation de ces mêmes rites, ont rétabli le Missel lui-même conformément à la règle antique et aux rites des Saints Pères.

Une fois celui-ci révisé et corrigé, après mûre réflexion, afin que tous profitent de cette disposition et du travail que nous avons entrepris, Nous avons ordonné qu’il fût imprimé à Rome le plus tôt possible, et qu’une fois imprimé, il fût publié,afin que les prêtres sachent quelles prières ils doivent utiliser, quels sont les rites et quelles sont les cérémonies qu’ils doivent conserver dorénavant dans la célébration des messes : pour que tous accueillent partout et observent ce qui leur a été transmis par L’Église Romaine, Mère et Maîtresse de toutes les autres églises, et pour que par la suite et dans les temps à venir dans toutes les églises, patriarcales, collégiales, paroissiales de toutes les provinces de la Chrétienté, séculières ou de n’importe quels Ordres monastiques, tant d’hommes que de femmes, même d’Ordres militaires réguliers, et dans les églises et chapelles sans charge d’âmes dans lesquelles la célébration de la messe conventuelle à haute voix avec le Chœur, ou à voix basse suivant le rite de l’Église Romaine est de coutume ou d’obligation, on ne chante ou ne récite d’autres formules que celle conforme au Missel que Nous avons publié, même si ces mêmes églises ont obtenu une dispense quelconque, par un indult du Siège Apostolique, par le fait d’une coutume, d’un privilège ou même d’un serment, ou par confirmation apostolique, ou sont dotées d’autres permissions quelconques ; à moins que depuis la première institution approuvée par le Siège Apostolique ou depuis que s’est établie la coutume, et que cette dernière ou l’institution elle-même aient été observées sans interruption dans ces mêmes églises par la célébration de messes pendant plus de deux cents ans. Dans ce cas Nous ne supprimons aucunement à ces églises leur institution ou coutumes de célébrer la messe ; mais, si ce Missel que Nous avons fait publier leur plaisait davantage, de l’avis de l’Évêque ou du Prélat, ou de l’ensemble du Chapitre, Nous permettons que, sans que quoi que ce soit y fasse obstacle, elles puissent célébrer la messe suivant celui-ci.

Par notre présente constitution qui est valable à perpétuité, nous avons décodé et nous ordonnons, sous peine de notre malédiction, que pour toutes les autres églises précitées l’usage de leurs missels propres soit retiré et absolument et totalement rejeté et que jamais rien ne soit ajouté, retranché ou modifié à notre missel que nous venons d'éditer.

Nous avons décidé rigoureusement pour l’ensemble et pour chacune des églises énumérées ci-dessus, pour les Patriarches, les Administrateurs et pour toutes autres personnes revêtues de quelque dignité ecclésiastique, fusent-ils même Cardinaux de la Sainte Église Romaine ou aient tout autre grade ou prééminence quelconque, qu’ils devront, en vertu de la sainte obéissance, abandonner à l’avenir et rejeter entièrement tous les autres principes et rites, si anciens fusent-ils, provenant des autres missels dont ils avaient jusqu’ici l’habitude de se servir , et qu’ils devront chanter ou dire la Messe suivant le rite, la manière et la règle que Nous enseignons par ce Missel et qu’ils ne pourront se permettre d’ajouter, dans la célébration de la Messe, d’autres cérémonies ou de réciter d’autres prières que celles contenues dans ce Missel.

Et même, par les dispositions présentes et au nom de notre autorité apostolique, nous concédons et accordons que ce même missel pourra être suivi en totalité dans la Messe chantée ou lue, dans quelque église que ce soit, sans aucun scrupule de conscience et sans recourir aucune punition, condamnation ou censure, et qu'on pourra valablement l'utiliser librement et licitement, et cela, à perpétuité.

Et, d’une façon analogue, Nous avons décidé et déclarons que les supérieurs, administrateurs, chanoines, chapelains et autres prêtres de quelques nom qu'ils seront désignés, ou les religieux de n'importe quel ordre, ne peuvent être tenus de célébrer la Messe autrement que nous l'avons fixé, et que jamais et en aucun temps, qui que ce soit ne pourra les contraindre et les forcer à laisser ce missel ou à abroger la présente instruction ou la modifier, mais qu'elle demeurera toujours en vigueur et valide, dans toute sa force, nonobstant les décisions antérieures et les Constitutions et Ordonnances Apostoliques, et les Constitutions Générales ou spéciales émanant de Conciles Provinciaux et Généraux, pas plus que l’usage des églises précitées confirmé par une prescription très ancienne et immémoriale, mais ne remontant pas à plus de deux cents ans, ni les décisions ou coutumes contraires quelles qu’elles soient.

Nous voulons, au contraire, et Nous le décrétons avec la même autorité, qu’après la publication de Notre présente Constitution ainsi que du Missel, tous les prêtres qui sont présents dans la Curie Romaine soient tenus de chanter ou de dire la Messe selon ce Missel dans un délai d’un mois ; ceux qui sont de ce côté des Alpes, au bout de trois mois ; et, enfin, ceux qui habitent de l’autre côté des montagnes, au bout de six mois ou dès que celui-ci leur sera offert à acheter. Et, pour qu’en tout lieu de la terre il soit conservé sans corruption et exempt de fautes et d’erreurs, Nous interdisons par Notre autorité apostolique et par le contenu d’instructions semblables à la présente, à tous les imprimeurs domiciliés dans le domaine soumis directement ou indirectement à Notre autorité et à la Sainte Église Romaine, sous peine de confiscation des livres et d’une amende de deux cents ducats d’or à payer au Trésor Apostolique, et aux autres, domiciliés en quelque lieu du monde, sous peine d’excommunication et d’autres sanctions en Notre pouvoir, de se permettre en aucune manière ou de s’arroger le droit de l’imprimer ou de l’offrir, ou de l’accepter sans notre permission ou une permission spéciale d’un Commissaire Apostolique qui doit être chargé par Nous de ce soin, et sans que ce Commissaire n’ait comparé avec le Missel imprimé à Rome, suivant la grande impression, un original destiné au même imprimeur pour lui servir de modèle pour ceux que ledit imprimeur doit imprimer, ni sans qu’on n’ait préalablement bien établi qu’il concorde avec ledit Missel et ne présente absolument aucune divergence par rapport à celui-ci.

Cependant, comme il serait difficile de transmettre la présente lettre en tous lieux de la Chrétienté et de la porter tout de suite à la connaissance de tous, Nous ordonnons de la publier et de l’afficher, suivant l’usage, à la Basilique du Prince des Apôtres et à la Chancellerie Apostolique, ainsi que sur le Champ de Flore, et d’imprimer aussi des exemplaires de cette même lettre signée de la main d’un notaire public et munis du sceau d’une personnalité revêtue d’une dignité ecclésiastique, auxquels on devra partout, chez tous les peuples et en tous lieux, accorder la même confiance absolument exempte de doute que si l’on montrait ou exposait la présente.

Qu'absolument personne, donc, ne puisse déroger à cette page qui exprime notre permission, notre décisions, notre ordonnance, notre commandement, notre précepte, notre concession, notre indult, notre déclaration, notre décret et notre interdiction, ou n'ose aller témérairement à l'encontre de ces dispositions. Si cependant, quelqu'un se permettait une telle altération, qu'il sache qu'il encourrait l'indignation de Dieu tout puissant et de ses bienheureux apôtres Pierre et Paul.

Donné à Rome, à Saint-Pierre, l’an mil cinq cent soixante dix de l’Incarnation du Seigneur, en la cinquième année de Notre pontificat.

Sa Sainteté le Pape Pie V

Le Missel de saint Pie V, qui ne fut jamais modifié dans son fond, a subi au cours des âges quelques très légères retouches de rubriques par les Brefs de Clément VIII, Urbains VIII et Saint Pie X. Le Canon est inchangé depuis l’âge apostolique, c’est-à-dire d’après l’étude critique de Mgr Batiffol, depuis la fin du III siècle. Le Canon du Missel traditionnel dit de saint Pie V a donc dix-sept siècles.  

 Retour vers "Documentation sur la Messe"


Ce site a été modifié par l'A.M.D.G le mercredi 25 octobre 2000

© Coordination "Ad Majorem Dei Gloriam" – 2000

 

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 20:00



Dans tout l'univers nous pouvons découvrir des signes de Dieu. Déjà les créatures privées de raison nous Le manifestent d'une manière admirable. Il se manifeste encore dans l'être humain dont l'esprit pro­clame Dieu d'une manière plus admirable que la créature privée de raison. Et pourtant, chez l'homme, l'esprit est lié au corps. A un éche­lon plus élevé la gloire de Dieu se manifeste plus puissamment encore, puisqu< il y a le monde des esprits purs qui ne sont pas liés à un corps. Le royaume des créatures spirituelles c'est le monde des anges.

 

Qu'est-ce que les anges? 


Les anges sont des esprits doués d'une grande intelligence, d'une volonté libre et d'une grande puissance.

Les anges sont les messagers de Dieu, ils sont à Son service et ils disent Sa louange. Comme créatures purement spirituelles ils se trouvent à l'échelon supérieur de la création. Lorsqu'ils apparaissent aux hommes, ils se rendent visibles. Ils savent plus que les hommes, et ils sont doués d'une grande puissance. C'est Michel archange qui remporta la victoire sur les anges déchus. C'est un ange qui libéra Pierre de ses liens.

Dieu a créé des anges innombrables. «Mille milliers Le servaient et des myriades de myriades se tenaient devant Lui» (Dn 7:10). Au mont des Oliviers, Jésus parla de plus de douze légions d'anges. Les anges se répartissent en neuf chœurs: les Anges, les Archanges, les Vertus, les Puissances, les Dominations, les Principautés, les Trônes, les Chéru­bins et les Séraphins. Il y a trois Archanges dont nous connaissons le nom Michel (qui est comme Dieu?), Gabriel (la force de Dieu), Raphaël (médecine de Dieu).

 

Dans quel état se trouvaient tous les anges au commen­cement? 

 

Au commencement tous les anges étaient bons et sans péché. Ils avaient en eux le Saint-Esprit.

Dieu avait préparé le bonheur éternel pour tous les anges. La condi­tion était de le mériter par une épreuve. L'Écriture Sainte ne nous dit pas de quelle nature cette épreuve a pu être.

 

Est-ce que tous les anges sont restés bons et sans péché?

 

Non, beaucoup d'anges sont tombés dans le péché et pour cette raison ils ont été jetés en enfer.

«Car, Dieu n'a pas épargné les anges qui avaient péché, mais les a précipités en enfer, les livrant aux abîmes des ténèbres» (2 Pi 2:4). Le chef des anges rebelles était Lucifer et le prince des anges bons était saint Michel archange. Les anges déchus s'appellent démons ou esprits mauvais. Leur chef est Satan, c'est-à-dire l'ennemi, l'adver­saire. On les appelle mauvais esprits, parce qu'ils sont obstinés dans le mal et veulent continuellement le mal.

Les bons anges ont reçu comme récompense la vision béatifique, le bonheur éternel. C'est pourquoi ils sont bons et bienheureux éternel­lement


Que font les bons anges en notre faveur?

 

1) Les bons anges nous protègent dans notre corps et dans notre âme.

2) Ils nous exhortent à faire le bien.

3) Ils prient Dieu pour nous.

a) Les bons anges nous aiment, parce que nous sommes des enfants de Dieu. Ils nous protègent, parce qu'ils sont   forts alors que nous sommes faibles et exposés au danger.

b) Les anges nous conseillent et nous exhortent sur le chemin de notre vie.

c) Les anges portent nos prières devant le trône de Dieu. C'est ainsi que Raphaël dit à Tobie: «Je présentais le souvenir de votre prière devant la gloire du Seigneur» (Tb 12:12).

II y a des anges que Dieu a donnés aux hommes pour qu'ils les protè­gent spécialement; ce sont les anges gardiens.


 

Comment savons-nous que tout homme a son ange gar­dien?

 

Nous savons que tout homme a son ange gardien, parce que l'Écriture Sainte en parle et que Notre Seigneur nous l'a dit.   «Car II a commandé pour toi à Ses anges, de te garder dans toutes tes voies» (Ps 91:11).

 

Extrait du Catéchisme de l’Oratoire

(Catéchisme catholique romain, traduit par l’abbé Paul Schoonbroodt)

 

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 19:34


 

 

Dieu permet la souffrance

1) afin de nous punir et de nous corriger,

2) afin de nous éprouver de sorte que nous apprenions à aimer Dieu de plus en plus,

3) afin de nous donner l'occasion de sauver des âmes en imi­tant le Christ,

4) afin de nous montrer qu'il ne faut pas que nous nous ins­tallions dans le monde pour de bon.

 

Les souffrances sont les conséquences du péché originel. Elles sont pour l'homme des compagnons de route jusqu'à sa mort et il ne peut vraiment s'en séparer. Cependant il y a aussi des souffrances que les hommes s'infligent à eux-mêmes; alors ce sont les conséquences d'une vie vicieuse et opposée à Dieu.

 

1)   Par la souffrance le pécheur a la possibilité de payer pour sa faute.

II y a certainement pas mal de pécheurs qui, sans la souffrance ne se seraient pas sauvés, par exemple Ignace de Loyola, Jean de Dieu, Camille de Lellis.

 

2)   De même que le métal précieux est éprouvé par le feu, la vertu elle aussi Dieu l'éprouve dans la souffrance. »Bien-aimés, ne soyez pas surpris de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprou­ver ... Bien plutôt, dans la mesure où vous participez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous» (1 Pi 4:12 ss). Des exemples: Job, Tobie, tous les saints martyrs. »Car le Seigneur corrige celui qu'il aime« (He 12:6). Pas d'amour sans souffrance.

 

3)  Le Christ a pris sur Lui la souffrance de la Passion afin de sauver les âmes pour le ciel, et nous, nous pouvons coopérer de la même manière à l'œuvre de la rédemption. »Je me réjouis maintenant des souffrances que j'endure pour vous, car ce qui manque aux souf­frances du Christ, je l'achève dans ma chair pour son corps, qui est l'Église» (Col 1:24).

 

4)        Cependant il y a aussi des souffrances dans la création chez les animaux et chez les hommes, qu'on ne peut expliquer comme châti­ment ni comme épreuve, et qui ne servent pas à sauver des âmes; il faut y voir un enseignement, c'est que le monde brisé par le péché n'est pas notre demeure permanente et qu'il doit être transformé un jour (Cf Ap 21:1 -8).

 

«J'estime en effet que les souffrances de cette vie ne peuvent se comparer à la gloire qui doit un jour nous être révélée ... Mais la création espère et elle sera, elle aussi, délivrée de l'escla­vage de la corruption pour partager dans la gloire la liberté des enfants de Dieu. Nous savons en effet que jusqu'à ce jour toute la création gémit et souffre des douleurs de l'enfantement" (Rm 8:18; 8:21 s).

 

 

Pourquoi Dieu permet-Il le péché? 

 

Dieu permet le péché

1)  parce qu'il respecte le libre-arbitre chez l'homme même si ce-lui-ci en abuse;

2)  parce qu'il est à même de tirer le bien du mal.

 

Dieu nous exhorte à faire le bien, mais II ne nous y force pas, car il faut que l'homme serve Dieu librement. Le mal arrive, lorsque l'homme abuse de la liberté. »Pour vous qui méditiez du mal contre moi, Dieu l'a tourné en bien en réalisant ce qui arrive aujourd'hui» (Gn 50:20).

 

Telles furent les paroles de Joseph en Égypte à ses frères. Dieu a même tiré le bien du premier péché dans le paradis terrestre; ce qui fait chanter à l'église pendant la vigile pascale: «O heureuse faute, qui nous a valu d'avoir un tel, un si grand Rédempteur! »

 

Exhortation: Sur la route périlleuse de notre vie il n'y a pas de plus grande consolation que la Providence divine, car nous savons que nous sommes dans les mains de Dieu; nous savons qu'il nous connaît et nous aime. Et s'il nous envoie une épreuve, nous savons pourquoi II le fait. Restons donc fixés dans son amour. «Or nous savons que Dieu fait que tout concoure au bien de ceux qui L'aiment» (Rm 8:28).

 

Conclusion : La conservation et le gouvernement du monde s’appellent la divine providence. Dieu pourvoit à tout. Il sait ce qui arrive et pourquoi cela arrive. Il n'y a rien qui ne soit permis ou voulu par Dieu. Dieu a soin des hommes comme un père a soin de ses enfants et comme un roi a soin de ses sujets. Dieu a soin de tout, parce qu'il nous aime. Nôtre Seigneur Lui-Même nous décrit cette sollicitude en disant: »La paire de moineaux ne se vend-elle pas un as? Pourtant il n'en tombe pas un seul à terre sans la permission de votre Père. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte: vous valez bien plus qu'une foule de moineaux» (Mt 10:29).

 

 

Extrait du Catéchisme de l’Oratoire

(Catéchisme catholique romain, traduit par l’abbé Paul Schoonbroodt)

 

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