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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 19:37


 

Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.  Ainsi soit-il.

 

Que Dieu se lève, et que ses ennemis soient dispersés; et que fuient  devant sa face ceux qui le haïssent.

 

Comme se dissipe la fumée, dissipe-les, comme la cire fond au feu, que les pécheurs  disparaissent  devant  Dieu.   (Psaume 67, 1-2)

 

Seigneur, jugez ceux qui me veulent du mal et  triomphez  de ceux  qui  m'assaillent. (Psaume 35)

 

Qu'ils soient confondus et rougissent de honte ceux qui en veulent à  ma  vie.

Qu'ils   reculent  et  soient   confondus ceux qui méditent ma perte.

 

Qu'ils soient  comme la  poussière  dans le  vent, et que  l'Ange du  Seigneur les chasse devant lui. Que leurs voies soient ténébreuses et glissantes; et que l'Ange du Seigneur les poursuivre.

 

Car sans cause, ils ont  caché  leurs filets pour ma ruine. C'est sans  fondement qu'ils ont porté blâme contre moi.

 

Je vous louerai, Seigneur, parce que vous m’avez délivré, vous n’avez pas réjoui mes ennemis à mes dépends. Seigneur, j’ai crié vers vous et vous m’avez guéri.  Ps. 29 2-3 

 

Et mon âme exultera dans le Seigneur, elle goûtera l'allégresse dans son salut.

 

 

Glôria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto.

 

Sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in saécula saeculorum.  Amen

 

 

 

SUPPLIQUE À SAINT MICHEL ARCHANGE.

 

Très glorieux prince de la milice  céleste, St Michel Archange, défendez-nous dans le combat, guidez-nous dans la lutte  que  nous  devons mener, contre les principes et les puissances diaboliques  qui  conspirent  dans  ce  monde  de ténèbres et contre  tous  les  esprits pervers qui errent dans l'atmosphère. 

 

Venez en aide aux hommes que  Dieu avait  créés  vierges  de  toute  errance, forgés à l'image de sa propre nature, et rachetés à si grand prix de  la  tyrannie exercée  par   le  démon.  Maintenant encore, vous-même St- Michel et toute l'armée des  Anges bienheureux, combattez  le  combat  du  Seigneur,  tout comme antan vous  avez  lutté contre Lucifer,  le prince  des  orgueilleux,  et contre ses anges apostats. Et voici, ils ne purent vaincre et leur place ne se trouva plus dans le ciel. Alors Lucifer fut précipité avec  ses  anges révoltés en enfers et sur la terre.

 

Or, voici que cet  antique  ennemi, homicide dès le  commencement, s'est redressé avec véhémence, déguisé en ange de lumière, ayant pour  escorte la  horde des esprits pervers, c'est en tout sens qu'il parcourt la terre, et partout s'y insère, en vue d'y abolir le nom de Dieu et de son  Christ,  en vue  de  dérober, de faire périr et de perdre dans la damnation  sans fin, les  âmes  que  devait couronner  la  gloire  éternelle.  Le dragon maléfique transfuse, dans les hommes mentalement dépravés et corrompus par le cœur, un flot d'abjections; le virus de sa malice, l'esprit de mensonge, d'impiété et de blasphème, le souffle  mortel du vice,  de la  luxure et  de l'iniquité universalisée.

 

L'Église, épouse de  l'Agneau  Immaculé,  la voici saturée d'amertume et abreuvée de poison par des ennemis très rusés  qui ont porté leurs mains impies sur tout ce qu'elle a de plus sacré.

 

   fut  institué  le  siège du  bienheureux Pierre et la chaire de la  Vérité,  là ils ont  posé  le  trône de  leur abomination dans  l'impiété, en  sorte que le pasteur  étant  évincé, le  troupeau  puisse être  dispersé.O  Saint-Michel,  chef  invincible,  rendez-vous donc présent aux membres de l'Église Militante qui sont aux prises avec l'esprit d'iniquité,  donnez-leur  la  victoire et faites-les triompher !

 

La Sainte Église vous vénère  comme son  Gardien et  son  Protecteur ; elle vous rend gloire comme étant son Défenseur  contre toutes les  puissances nuisibles, sur terre et dans les enfers; c’est à vous que le  Seigneur  a  confié la mission de conduire les âmes des  rachetés dans le  lieu de la suprême félicité.

 

Priez le  Dieu de la  Paix qu'il  écrase Satan  sous nos  pieds,  afin  qu'il  ne puisse  plus,  ni  retenir  les  hommes captifs, ni nuire à l'Église. Offrez nos prières en présence du Très Haut, afin que surviennent en nous au  plus  vite les miséricordes du  Seigneur, et  que vous  saisissiez  le  dragon,  l'antique serpent qui est  le diable ou Satan, et que  lié  dans  l'abîme, il  ne  séduise plus les nations.

 

Ainsi  nous  fiant a votre  protection  et à votre patronage, de par l'autorité sacrée de notre  mère  la  Sainte  Église, c'est  en  toute  confiance  que   nous entreprenons de refouler, les infestations de l'astuce diabolique, au nom  de Jésus-Christ, notre Dieu et  Seigneur.

 

--Voici la Croix  du  Seigneur, fuyez, puissances ennemies. Il a vaincu le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David.

 

--Que  votre  miséricorde, Seigneur, soit sur nous  dans la même mesure que nous espérons en Vous.

--Seigneur  exaucez ma prière,  et que mon cri monte jusqu'à Vous.

 

ORAISON.

 

Dieu et Père de Notre Seigneur  Jésus - Christ, nous invoquons votre  Saint  Nom, et suppliants, nous réclamons très instamment  votre  clémence,  par l'intercession de la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, de St Michel Archange, de  Saint  Joseph, époux de la même vierge Marie, des saints Apôtres Pierre et Paul et  de  tous  les  Saints,  daignez  nous octroyer votre secours  contre Satan et  contre tous les autres  esprits  impurs, qui  parcourent le monde en vue de nuire au genre humain et de perdre les âmes.

Ainsi soit-il.

 

(a suivre)

 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 17:18

 

Jésus venait d'expliquer aux apôtres la puissance de la loi ; pour les entretenir dans l'humilité, il leur proposa cette parabole : « Qui de vous, ayant un serviteur occupé à la­bourer ou à faire paître les troupeaux, lui dit, aussitôt qu'il est revenu des champs : Allez vous mettre à table ? » Dieu nous occupe durant cette vie comme il lui plaît ; il est le Maître et les saints, même au milieu de leurs tribulations, disaient : Nous avons un bon Maître.

 

Il faut labourer son sillon, comme le veut le Seigneur, qui, étant la sagesse éternelle, sait beau­coup mieux que nous ce qui nous convient. Les uns labourent avec des succès visibles, tout leur réussit, le monde leur ap­plaudit ; d'autres sèment dans les larmes et ne voient point grandir la moisson.

 

Tous sont sous la main de Dieu, et il les emploie pour leur salut. L'essentiel, c'est d'être souple sous cette main divine, de se laisser conduire, et de se résigner si la prospérité visible ne couronne pas de constants efforts. Que de saints ont été contredits ! Voyez dans les temps moder­nes, le vénérable abbé Olier, saint J.-B. De la Salle et le Bx de Montfort !

 

Peu d'hommes ont conduit la charrue parmi plus de difficultés ; peut-être n'ont-ils pas espéré le plein succès de leurs œuvres, et cependant, la congrégation de Saint-Sulpice, les frères des Écoles chrétiennes, les filles de la Sagesse ont été les fruits de ce travail laborieux et rendent témoignage de la vertu de leurs fondateurs ! Les bons chrétiens, jusqu'au soir de la vie, travaillent sous les ordres du Père céleste; ils travail­lent au dehors, œuvres extérieures, besogne de leur état, œu­vres de zèle et de charité ; et puis, ils travaillent dans l'inté­rieur de la maison, selon l'expression de la parabole : « Le Maître dit : Apprêtez-moi à souper, ceignez-vous, et servez-moi jusqu'à ce que j'aie mangé et bu. »

 

Ce travail domestique auprès du Maître chéri délasse le serviteur fidèle ; c'est, en étant auprès de son Maître, en lui parlant, en le priant, qu'il se dispose à son travail du lendemain et qu'il le rend fruc­tueux.

 

L'âme chrétienne doit ainsi ordonner sa vie : le travail et la prière, les devoirs envers les hommes et les devoirs plus doux envers Dieu, et marcher d'un pas soumis dans la voie que le doigt divin lui a marquée.

 

Mais quand elle aura rempli sa journée, quand, dans sa vieillesse, jetant les yeux en arrière, elle verra ses bonnes œu­vres, ses prières ferventes, ses souffrances résignées, pourra-t-elle concevoir de l'orgueil et se croire quelque chose de grand? Non, le Seigneur nous le déclare : « Quand vous aurez accom­pli tout ce qui est commandé, dites : Nous sommes des servi­teurs inutiles ; nous n'avons fait que ce que nous étions obli­gés de faire. »

 

En effet, de quoi pouvons-nous nous enorgueillir et pourquoi nous placer si haut ? Tant de faiblesses furent mêlées à nos vertus, et nos meilleures actions elles-mêmes ne furent-elles pas le fruit d'une grâce spéciale et imméritée ?

 

Nous sommes des serviteurs inutiles quant au succès, car c'est Dieu seul qui en dispose ; quant aux moyens, car tous, esprit, talents, for­ces, nous les tenons de Dieu, et notre volonté même serait bientôt ébranlée s'il ne daignait la soutenir. Nous ressem­blons à une enfant qui travaille à un ouvrage de couture sous les yeux de sa mère ; la mère conduit les doigts de sa fille, la guide, la conseille, la dirige ; quand l'ouvrage sera terminé, l'enfant aura-t-elle le droit de s'enorgueillir ?

 

Les saints, qui se connaissaient si bien eux-mêmes, qui connaissaient si bien la nature humaine, étaient, par conséquent, très sincères dans leur profonde humilité ; ils reconnaissaient qu'ils faisaient peu de chose, qu'ils ne faisaient ce peu qu'avec l'aide de Dieu, et ils se proclamaient dans toute la simplicité de leur cœur des serviteurs inutiles.

 

La vénérable Agnès de Langeac signait ses lettres, et de très bonne foi : La gâte tout, Agnès. Que dirons-nous, nous qui nous croyons si utiles, peut-être si indispensables, et qui pensons parfois que Dieu doit bien nous savoir gré des petits services que nous lui rendons ?

 

Seigneur, je suis mille fois plus à vous qu'une esclave ; mon devoir et mon bonheur, c'est de vous servir ; j'y trouve mon avantage et ma gloire ; vous pouvez vous passer de votre pau­vre créature sans rien perdre ; vous pouvez, d'un mouvement de votre divine volonté, créer des millions de créatures bien supérieures à moi ; je suis trop heureuse que vous daigniez agréer mes faibles services, mon cœur pour vous aimer, mon esprit pour vous connaître, mon intelligence pour songer à vous, et mon corps pour travailler dans le champ où vous m'avez placée.

 

Quoique je fasse, je ne serai jamais qu'une servante inutile, mais quoi que je fasse aussi, si je vous aime, le moindre sou­pir de mon âme, s'élevant vers vous, aura du prix devant vo­tre infinie Bonté. Tout mon désir est de vous servir jusqu'à la fin de ma vie, et de mourir en me confiant humblement à vo­tre miséricorde.

 

Saint Alphonse Rodriguez, confesseur.

 

Tandis qu'il étudiait à l'université d'Alcala, Alphonse perdit son père et fut appelé à Ségovie pour reprendre et continuer le négoce de sa famille. Peu après, il se maria et devint père de deux enfants. Mais lui qui avait toujours vécu très saintement, n'était pas appelé à servir Dieu dans le monde. Son commerce ne réussit pas, et la mort lui enleva sa femme et ses enfants. Ainsi rendu à lui-même, Alphonse s'offrit pour être frère coadjuteur dans la Compagnie de Jésus. Cette réso­lution, inspirée par son humilité, fut approuvée par son directeur et Dieu l'en récompensa par un admirable esprit d'oraison et cette science infuse des choses divines que le Saint-Esprit peut seul enseigner. Telle fut la réputation de vertu d'Alphonse, que dans les humbles fonctions de portier au collège de Majorque, le saint frère devint l'oracle des plus importants personnages. Dans ses entrevues avec eux, Al­phonse manifesta les dons surnaturels les plus rares tels que la prescience de l'avenir et la connaissance des pensées les plus intimes des cœurs. Il compta au nombre de ses enfants spirituels saint Pierre Claver.

 

Le Pape Léon XIII a mis Alphonse au nombre des Saints.

 

Tiré de LECTURES   MÉDITÉES  (1933)

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 17:33

 

Mon Dieu, qu'ils sont à plaindre ceux qui ne croient ni à vous ni à une autre vie, ou plutôt qui s'efforcent de se persuader qu'il n'y faut pas croire ! Au fond, est-ce la conviction d'un seul d'entre eux ? Qui dira ce qui se passe au fond d'un cœur ?

 

Sous une apparence stoïque il peut se trouver là bien des détresses, bien des questions posées, bien des supplications secrètes. Après tout, les athées qui paraissent mourir sans souci ne nient pas seulement la foi chrétienne ; ils nient aussi la famille. Pour mourir ainsi, il faut ne rien aimer, ou n'aimer que comme aiment ceux qui se disent que la mort c'est la fin.

 

Lorsqu'on menait à l'échafaud Roucher et Chénier, Roucher se sentit ému : « Ma femme, ma fille ! » s'écria-t-il : C'est un songe qui finit ; » répondit Chénier, en vrai païen du dix-huitième siècle.

 

Est-il une parole plus mauvaise et plus désolante ? Pauvre Chénier, le pensiez-vous réellement, que les affections sont des rêves et des rêves qui prennent fin ? Le par-delà ne solli­citait-il réellement pas votre pensée ? Ah ! Vous étiez alors bien peu sensible !

 

Qu'il est frappant le contraste de ces athées avec les mou­rants qui ont appartenu à Dieu, eux et toute leur famille, pendant leur vie ! Quel nouveau et bien différent spectacle !

 

La mort y conserve sa majesté ; elle y garderait même ses terreurs si l'Hôte divin n'était pas là. Mais il est là ; et les tendresses sont aussi là. Elles se serrent autour du lit d'agonie. Les yeux inondés de larmes cherchent le ciel ; ils parlent d'amour indestructible et d'éternel avenir. Il y a partout dans cette chambre une douleur et une espérance, un adieu et un  au revoir.

 

Un chrétien mourant à la fleur de l'âge disait à sa femme : « Tiens-moi la main, jusqu'à ce qu'une autre main me prenne pour m'introduire là-haut. » Et ainsi, les mains serrées, dans l'amertume des déchirements insondables, dans la douceur des certitudes bienheureuses, ces deux époux, plus unies que jamais, attendaient l'heure du délogement.

 

Ces jours-là sont les jours de bataille de la famille religieuse, mais ses jours de triomphe aussi. Sa force de relèvement et de consolation ne se révèle jamais aussi puissamment. Au moment où il semble qu'elle se brise, son unité resplendit. Au moment où il semble qu'elle meurt, sa vie éclate. La mort est là ? Non, la vie ; c'est bien elle que nous contemplons. Alors on comprend ce qu'une voix consolante murmurait jadis :

 

La mort, cette dernière amie,

Qu'on craint et qu'on ne connaît pas.

 

Non, on ne la connaît pas, la mort telle que l'a faite Jésus-Christ, telle qu'elle apparaît au sein de nos bonnes familles. Là, tout est simple. On n'a garde de tromper le malade et de s'imaginer lui rendre service en ne l'avertissant pas de se préparer pour son suprême combat. Y a-t-il rien de véné­rable, d'attendrissant, comme une famille qui avertit ? Ah ! Vous n'avez pas besoin de lui recommander les ménagements, elle sait bien que le malade est depuis longtemps familiarisé avec la pensée de la mort, et elle craindrait mille fois plus de manquer de fidélité envers lui en ne l'avertissant pas. Entre chrétiens, le premier devoir, le premier serment, c'est celui-là. Dussions-nous en mourir nous-mêmes, nous irons, nous prendrons notre pauvre cœur à deux mains, nous trou­verons la force de balbutier une parole qui sera comprise. J'ai vu des mères, héroïquement fidèles, qui se penchaient sur la couche d'un fils et qui lui disaient : « Mon enfant, Dieu te rappelle. »

 

II faut savoir dire cela. Le mourant a droit à l'entendre, et cette parole sera pour lui la preuve par excellence d'un amour qui ne périra jamais. Ne faut-il pas qu'on se prépare, si chré­tien soit-on, à la rencontre prochaine de Dieu et pourrait-il y avoir une plus amère douleur, pour le malade qui a de la religion, s'il savait qu'on l'expose à être frustré des sacrements en reculant le plus possible le moment de la révélation ? Mais jamais on n'a de ces fausses tendresses dans les familles où Dieu réside en maître absolu.

 

Quel souvenir que celui de ces dernières prières ! Quelle impression que celle de ces derniers entretiens ! Quels rendez-vous que ceux qu'on se donne alors ! Quels appels que ceux qu'on entend ! Quelle démonstration de vie que celle qui nous vient des agonisants !

 

Quelles prédications que celles de nos lits de mort et quelles radieuses espérances !

Toute chrétienne famille a confiance de compter des membres dans le ciel.  «J'ai six enfants, » me disait une fois un de mes amis ; et comme je m'étonnais, ne lui en connaissant que quatre: « J'ai six enfants, répétait-il, quatre dans la maison d'en bas et deux dans celle d'en haut. » Les rapports du père avec ceux de la maison d'en haut étaient aussi fréquents, aussi; simples, aussi naturels, aussi vrais, que s'ils l'avaient quitté  pour habiter un pays où la famille entière serait disposée à  les rejoindre.

 

La famille chrétienne ne dit jamais : « Ceux que j'aimais ; » elle dit : «Ceux que j'aime. » Tout est au présent pour elle. La mort n'a pas supprimé une affection ou affaibli un lien. La famille est affligée par les départs, mais elle demeure entière et unie ; elle sait qu'avant peu on se retrouvera pour ne plus se quitter.

 

Partout où l'oubli fait son œuvre, si humiliante pour nous, le sentiment de famille est blessé. Il est des chrétiens qui ou­blient! Il est des chrétiens qui ignorent presque la famille : ce sont ceux qui, en pratique, ignorent presque Dieu. Mais là où Dieu est l'Hôte principal de la maison, soyez sûr qu'on n'oubliera pas ! Oublier?... Quoi?... Pourquoi? Qu'y a-t-il de changé? Qu'y a-t-il de compromis, à part la joie de cheminer ensemble ? Nos morts ne sont-ils plus vivants ? N'allons-nous pas vers eux ?

 

La séparation, c'est simplement un voile qui nous dérobe les chers absents. L'heure viendra où le voile sera levé pour nous et nous les retrouverons pour ne jamais les reperdre. Fasse le ciel qu'un jour nous puissions dire, en imitant une parole de Jésus-Christ : « De tous ceux que vous m'aviez donnés, ô mon Dieu, aucun ne manque à l'appel ! »

 

Tiré de : Lectures Méditées (1933)

 

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 03:05

                      Le 4 Octobre, fête de SAINT FRANÇOIS D'ASSISE.

(Extraits de l’extase de Marie-Julie du Crucifix du 17 septembre 1878)

                   Saint François d'Assise est le Père spirituel de Marie-Julie du Crucifix qui était tertiaire de l'Ordre Franciscain. C'est le Père Séraphique, celui qui la guide et la soutient dans la voie de lumière et d'amour, de don total d'elle-même, voie qu'il connaissait d'expérience personnelle. La mission de Saint François, dans le renouveau de l'Église, est primordiale: "Va, François et répare Mon Église". Ces paroles qui retentirent dans la chapelle effondrée d'Assise sont toujours d'actualité. La reconstruction sera l'œuvre de la coopération du Ciel et des fidèles de la terre. Il faut restaurer l’autorité du pape, car sans le « lien de la foi » tout s’effrite et s’effondre. « C’est pour cela que nous sommes traités d’insensés… »C’est la folie de la Croix qui seule donnera aux âmes la Sagesse. Si une « nouvelle évangélisation » est nécessaire pour restaurer l’Église alors il faut replanter dans les cœurs et les esprits le sens chrétien de la souffrance, le mystère de la Croix, instrument et canal de la grâce sans laquelle nous ne pouvons rien faire.

 

                        « Chers frères de la Croix, ne vous inquiétez de ce qu'on dira de vous! De ce qu'on fera contre vous! Gardez la paix et l'espérance car le chemin qui conduit à l'honneur et à la gloire vous est ouvert ... Pourquoi ne vous attaque-t-on pas en face? Parce que Dieu a versé en vous un respect que vous avez mérité, en vous dévouant à Sa gloire. C'est ce respect, venant de Dieu, qui empêche les affronts et empêche vos ennemis de s'approcher en face de vous, la tête et les yeux levés. Voilà pourquoi ils vous respectent par force. Il y a encore quelque chose qui les renferme; ils sont attaqués en eux-mêmes, sans savoir comment ils sont retenus par une puissance invisible qui leur souffle: "Tu respecteras l'âme choisie de Dieu, tu respecteras le corps de l'homme dont tous les mouvements se dévouent à l'œuvre de ton Dieu". Voilà le souffle qu'ils ne voient, ni ne connaissent, ni n'entendent, mais qu'ils ressentent... .

 

              Chers frères de la Croix, pourquoi déchire-t-on votre réputation? C'est que vous êtes des hommes d'une chair trempée et retrempée dans la source Divine qui n'est réservée qu'aux véritables et fidèles serviteurs de Dieu. Voilà pourquoi vous êtes solides comme le fer éprouvé par le feu. Mais on ne peut déchirer votre honneur, parce que votre honneur n'est pas un honneur naturel, comme celui de tous les autres. Cet honneur ne vient que de Dieu, que de Sa Croix, que de Ses promesses. Il ne vient que de la Divine Volonté, que de la confiance que mes frères ont en Dieu. Pourquoi invente-t-on? Parce que l'honneur jaloux des ennemis de mon Dieu s'élève en eux, qu'il les travaille, qu'il ne leur laisse aucun repos, c'est là un honneur, un orgueil qui vit dans les vices, dans la colère, dans la vengeance de tous vos ennemis qui sont les ennemis de Jésus-Christ ... Cette rage vient de la jalousie, de l'orgueil, du désir que Dieu ne soit pas défendu, que Son Nom ne soit pas respecté, que Sa Croix n'ait pas de défenseurs, que tout ce qu'Il fait soit oublié et anéanti. Voilà pourquoi vous souffrez, pour Dieu, pour Son Nom, pour Sa Cause ... Le petit nombre des amis de la Croix est choisi et béni. C'est Dieu qui le veut ainsi. Il a pour lui les plus belles promesses divines ... Dieu a dit: « C'est sur vous, sur toi et sur toi, que j'arrête Mon Regard adorable. Je veux que tu Me sois dévoué dans Mes desseins. Je te choisis pour soutenir, pour défendre le commencement de Mon œuvre. Je te place dans Mon œuvre comme un poteau solide; tu l'appuieras, tu la soutiendras, tu la porteras sur tes épaules, quand elle sera dans les plus grandes menaces ... » Les victimes et les serviteurs sont destinés à aider Notre Seigneur à soutenir l'œuvre, les murs de l'œuvre, pour la placer sur de belles pierres taillées et polies.

 Quelle belle couronne de Gloire! Quel honneur! »

 

Les armes de l’enfer sont la calomnie, et toutes les formes de la médisance qui visent à nuire à la bonne réputation, un des plus grands biens d’un homme. Quel Pape a été plus calomnié que SS Paul VI … ? Au point d’en faire le seul responsable, le  bouc émissaire de tous les maux … ! Parce Domine

 

 http://amdg.over-blog.fr/article-va-fran-ois-et-repare-mon-eglise-110853689.html

 

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 01:29

 

VISITE DE SAINT THOMAS D'AQUIN (EXTRAITS de l’extase de Marie-Julie du Crucifix du 4Juillet 1878)

Saint Thomas d'Aquin est ainsi nommé, parce qu'il est né à Aquino, en Italie, en 1225. On l'appelle aussi l'Aquinate, ou le Docteur Angélique. Il entra dans l'ordre de Saint Dominique en 1245. Il enseigna la théologie à Paris et à Rome. Ses œuvres les plus célèbres sont la Somme Théologique et la Somme contre les Gentils. Son influence fut immense et l'Église le considère comme un de ses plus grands Docteurs. Il fut un grand contem­platif; on lui doit l'Office du Saint Sacrement. Ce fut le Chantre de L'Eucharistie, entre autres titres de gloire. Il mourut en 1274, âgé seule­ment de 49 ans. Fête le 7 Mars.

Il est venu plusieurs fois pendant la vie de Marie-Julie du Crucifix.

« Que la paix du Seigneur soit dans ton âme, que la Paix entiè­re soit toute en toi, je suis Saint Thomas d'Aquin.

Marie-Julie:

Oh! Bon Saint, je vous connais depuis longtemps! 

Je viens de la part du Bon Jésus, avant l'entrée du Saint Noviciat.

Je vois avec bonheur s'ouvrir la grande voie de la Croix. Sache bien qu'il n'y a rien que les souffrances, les humiliations et les délaissements qui ouvrent cette grande voie de la perfection. Personne n'entrera dans le Royaume des Cieux, s'il n'a souffert et porté sa croix. Il faut porter sa croix et souffrir avec Jésus. C'est une nécessité ...

«Les souffrances de la terre sont le premier paradis de l'âme; après que l'âme a passé dans ce paradis d'épreuves, Dieu lui ouvre un autre Ciel où elle Le voit, L'adore et L'aime bien davantage. Il faut que l'âme soit entièrement épurée et que l'esprit soit dégagé de toute pensée humaine, de tout amour de la terre. Pour entrer dans la grande voie parfaite, il est absolument nécessaire d'être éprouvé, humilié sur la terre. C'est la preuve la plus éclatante que Dieu donne à Ses vrais amis pour les distinguer et pour être Ses vrais enfants d'adoption. Dans la voie de la sublime élévation, la marque la plus certai­ne de la vérité, c'est la paix de l'âme et, en même temps, la paix de la partie toujours révoltée du cœur humain. Quand bien même on aurait sur la terre toutes les épreuves de Saint Paul et des autres Saints qui se sont élevés aux hauts degrés de la perfection, toutes ces épreuves, toutes les tempêtes de l'ennemi ne font pas perdre la paix de l'âme ...

Si Dieu nous laissait toute la vie la jouissance sans tentation et sans épreuves, nous n'aurions aucun mérite, nous ne serions pas les vrais enfants de Dieu. Dieu permet parfois épreuves, peines sur peines; c'est à ce moment-là que notre âme fait des progrès rapides vers la perfection divine; l'épreuve est une sauvegarde et aussi une lumière et une défense pour l'âme ... »

 

VISITE DE SAINT THOMAS D'AQUIN (EXTRAITS de l’extase de Marie-Julie du Crucifix du      4 Juillet 1878)

 

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 21:16

 

 

 

 

LE MAGISTERE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE

 

 

Fin

 

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91

 

Les péchés sont remis en dehors de l'Église

LOR.= L'Osservatore Romano, Cité du Vatican Italie.

 

LOR

 

20/11/89

 

92

 

La dignité de l'homme c'est la liberté, l'égalité, la fraternité

ALL.= Allocution (audience privée avec la Curie Romaine).

 

ALL

 

4/1980

 

93

 

L'Évolution n'est pas juste qu'une hypothèse

LOR.= L'Osservatore Romano, Cité du Vatican Italie.

 

LOR

 

23/10/96

 

94

 

L'Adoration en commun avec les hérétiques est bonne

UR = Unitatis redintegratio. Décrétale de Vatican !! sur l'œcuménisme. Session 5. 21 nov. 1964

6

UR:8

 

1965

 

95

 

La cérémonie de la Messe doit être simplifiée

SC.= Sacrosanctum Concilium, Décretale du Concile Vatican II, 4 déc. 1963.

 

SC :34.50

 

1965

 

96

 

Jean Paul II a prié avec les sorciers, invoquant les "esprits"

LOR.= L'Osservatore Romano, Cité du Vatican Italie.

 

LOR

 

11/8/85

 

97

 

Hors l'Église, point de Salut, n'est pas exclusivement catholique

CEC.= Catéchisme de l'Église Catholique, de Jean Paul II, 1992

 

CEC :141

 

1994

 

98

 

Jean Paul II n'a pas professé le filioque avec les schismatiques orientaux

PA.= Le Pape vient en Amérique, Publications Internationales (1987).

 

PA :24

 

6/12/87

 

99

 

Tous les défunts sont saints devant Dieu

LOR.= L'Osservatore Romano, Cité du Vatican Italie.

 

LOR

 

1/11/93

 

100

 

Condamner les hérétiques est contraire à l'Évangile

UUS.= Ut Unum Sint, Encyclique de Jean-Paul II, 25 mai 1995

 

UUS :15

 

25/5/95

 

101

 

"Le bouddhisme est une religion de Salut"

TSE.= Traversant le seuil de l'Espérance, par Jean Paul II.

 

TSE :84.85

 

1994

 

91

 

En dehors de l'Église, il n'y a pas de rémission des péchés

D.= Enchiridion Symbolorum. " Les sources du dogme catholique" édité par H. Denzinger. Imprimatur 1955

 

Boniface VIII

 

D. 468

 

92

 

La définition de la Franc-maçonnerie c'est : Liberté, Égalité, Fraternité

LHF.= Lettre à la Hiérarchie Française du Pape saint Pie X de 1910

 

St. Pie X

 

LHF

 

93

 

L'Évolution est la doctrine des Modernistes

P.= Pascendi, Encyclique du Pape saint Pie X, 8 sept. 1907. AAS 40 (1907

 

St. Pie X

 

P:26

 

94

 

Adorer en commun avec les hérétiques est condamné !

C.= numéro du Canon , d'après le Code de la Loi Canonique de 1917 du Pape Benoît XV

 

Benoît XV

 

C. 1258

 

95

 

Le rituel de la Messe devrait être simplifié : c'est une hérésie !

D.= Enchiridion Symbolorum. " Les sources du dogme catholique" édité par H. Denzinger. Imprimatur 1955

 

Pie VI

 

D. 1533

 

96

 

Jean Paul II a adoré le Démon

SJS.= Summo Jugiter Studio, Encyclique du Pape Grégoire XVI. 27 mai 1832

 

Grégoire XVI

 

SJS

 

97

 

L'Église Catholique est la seule voie de Salut

D.= Enchiridion Symbolorum. " Les sources du dogme catholique" édité par H. Denzinger. Imprimatur 1955

 

Eugène IV

 

D. 714

 

98

 

Jean Paul II a été anathématisé pour avoir protégé les hérétiques

LHE.= Lectures dans l'histoire de l'Église , Fr. Barry 1965

 

 

Innocent III

 

LHE : I : 441

 

99

 

Hors l'Église point de Salut

D.= Enchiridion Symbolorum. " Les sources du dogme catholique" édité par H. Denzinger. Imprimatur 1955

 

Pie IX

 

D. 1716

 

100

 

II est conforme à l'Évangile de condamner les hérétiques

D.= Enchiridion Symbolorum. " Les sources du dogme catholique" édité par H. Denzinger. Imprimatur 1955

 

St. Martin 1er

 

D. 271-272

 

101

 

Le Bouddhisme est une religion de damnation

D.= Enchiridion Symbolorum. " Les sources du dogme catholique" édité par H. Denzinger. Imprimatur 1955

 

Eugène IV

 

D. 714

 

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 17:46

 

 

 

LE MAGISTERE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE

 

 

A suivre

 

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81

 

L'œuvre du Saint Esprit est à la racine de toutes les religions

TSE.= Traversant le seuil de l'Espérance, par Jean Paul II.

 

TSE :81

 

1994

 

82

 

Prier avec les fausses religions peut apporter la paix

TSE.= Traversant le seuil de l'Espérance, par Jean Paul II.

 

TSE:81

 

1994

 

83

 

Les religions animistes préparent beaucoup à devenir chrétiens

TSE.= Traversant le seuil de l'Espérance, par Jean Paul II.

 

TSE :82

 

1994

 

84

 

Jean Paul II a prié avec les animistes et en fut émerveillé

LC.= La Croix, périodique français.

 

LC

 

23/8/85

 

85

 

Le domaine du Salut inclue ceux qui ne sont pas dans l'Église

TSE.= Traversant le seuil de l'Espérance, par Jean Paul II.

 

TSE :140

 

1994

 

86

 

Avec Dieu, l'homme crée son Salut personnel

TSE.= Traversant le seuil de l'Espérance, par Jean Paul II.

 

TSE: 195

 

1994

 

87

 

La Foi implicite est la nécessité essentielle du Salut

TSE.= Traversant le seuil de l'Espérance, par Jean Paul II.

 

TSE: 193

 

1994

 

88

 

L'Église Catholique est présente sous toutes ses espèces dans les sectes hérétiques

CN.= Communionis Notio, lettre aux évêques sur la "Communion", 28 mai 1992.

 

CN

 

28/5/92

 

89

 

Les langues vernaculaires doivent être utilisées pour dire la Messe

SC.= Sacrosanctum Concilium, Décretale du Concile Vatican II, 4 déc. 1963.

 

SC:36

 

4/12/63

 

90

 

Les Catéchumènes non baptisés sont membres de l'Église

LG.= Lumen Gentium, Décretale du Concile Vatican II, 21 nov. 1964.

 

LG:14

 

21/11/64

 

81

 

C'est une hérésie de dire que toutes les religions sont vraies

P.= Pascendi, Encyclique du Pape saint Pie X, 8 sept. 1907. AAS 40 (1907

 

St. Pie X

 

P:14

 

82

 

Prier pour la paix avec les fausses religions est une hérésie !

MA..= Mortalium Animos, Encyclique du Pape Pie XI pour le développement de la véritable Unité Religieuse, 6/1/1928.

AAS20(1928)

 

Pie XI

 

MA: 1-17

 

83

 

C'est une hérésie de dire que les Animistes peuvent rencontrer Dieu

P.= Pascendi, Encyclique du Pape saint Pie X, 8 sept. 1907. AAS 40 (1907

 

St. Pie X

 

P:14

 

84

 

C'est une hérésie de penser que toutes les religions sont bonnes

MA..= Mortalium Animos, Encyclique du Pape Pie XI pour le développement de la véritable Unité Religieuse, 6/1/1928.

AAS20(1928)

 

Pie XI

 

MA: 2

 

85

 

Hors de l'Église, point de Salut

D.= Enchiridion Symbolorum. " Les sources du dogme catholique" édité par H. Denzinger. Imprimatur 1955

 

Pie IX

 

D:1716

 

86

 

Hors la vraie Foi, point de Salut

D.= Enchiridion Symbolorum. " Les sources du dogme catholique" édité par H. Denzinger. Imprimatur 1955

 

Pie IV

 

D . 1000

 

87

 

La Foi explicite est une nécessité essentielle du Salut

D.= Enchiridion Symbolorum. " Les sources du dogme catholique" édité par H. Denzinger. Imprimatur 1955

 

Clément XI

 

D. 1349

 

88

 

En dehors de l'Église Catholique, il n'existe pas de Sainte Unité

DJP.= De Jejun. Pent. Sermon 129 du Pape saint Léon le Grand

 

St. Léon 1er

 

DJP :129.ll. 3

 

89

 

Hérésie : La langue vernaculaire devrait être utilisée dans la liturgie

D.= Enchiridion Symbolorum. " Les sources du dogme catholique" édité par H. Denzinger. Imprimatur 1955

 

Pie VI

 

D. 1566

 

90

 

Les non baptisés ne sont pas membres de l'Église

D.= Enchiridion Symbolorum. " Les sources du dogme catholique" édité par H. Denzinger. Imprimatur 1955

 

Paul III

 

D:895

 

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