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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 00:52
Le mensonge, dont Satan lui-même est le père (Saint Jean VIII), est d’autant plus temporaire, local, opportuniste, compromettant et tolérant que la vérité soit éternelle, universelle, intégrale, intransigeante et intolérante.
La vérité n’admet pas de soustraction, de souillures, de voile ou d’enténèbrement. La vérité est la mère de la compréhension, de l’entente, de l’ordre, de la justice et de l’amour, lequel engendre la vraie paix.
Le mensonge crée les fausses nouvelles, les fausses théories, l’histoire erronée ; en notre époque plus qu’en toute autre, il est devenu un produit de fabrication à la chaîne qui suscite le chaos des idées par la perversion des mots.
Le dialogue, dont on parle tant, est devenu impossible puisque les mêmes mots ont un sens différent ou contraire suivant l’optique spirituelle de ceux qui les utilisent. Et il n’y a que deux seules optiques possibles dans ce dialogue recherché et qui ne sera possible qu’après la chute définitive d’une des deux optiques : celle du christianisme spiritualiste trinitaire, celle du judaïsme matérialiste farouchement antichrétien.
Comme le répètent tant de savants auteurs juifs, il y a entre les deux un abîme sans fond et infranchissable que rien ne saura jamais combler. Et ceux qui, par esprit de faux "bonententisme" ou pour des considérations d’avantages personnels, ont voulu avoir un pied dans l’un et l’autre messianismes, en sont revenus irrécupérablement "judaïsés dans la mesure qu’ils ont été déchristianisés", pour employer l’expression de l’historien juif Bernard Lazare.
Et, leur foi (c’est-à-dire la Vérité) ayant été "détotalisée", ils sont devenus partiellement incrédules et, ne pouvant plus trouver de refuge dans la "Vérité intransigeante et intolérante" du messianisme chrétien, ils se sont livrés partiellement au messianisme désuet d’il y a vingt sièclesqui veut renaître matériellement sur les ruines désirées du spiritualiste.
C’est pourquoi l’historien juif éminent James Darmesteter a écrit avec tant de justesse: "Le Juif est le docteur de l’incrédule, tous les révoltés de l’esprit viennent à lui, dans l’ombre ou à ciel ouvert". Les fondations "judéo-chrétiennes", de financement juif, sont les parfaits lupanars spirituels pour ces "révoltés de l’esprit".
Le mensonge, par ses produits et sous-produits, engendre inévitablement la querelle, la révolte, l’émeute, la guerre, l’homicide. Il est le père de cette fille hideuse que l’on appelle la Haine.
La haine ne peut, ni de près ni de loin, surgir de l’enseignement du Christ, qui n’est qu’Amour. Elle ne peut venir que de ce qui est antichrétien, anti-amour. Quand Saint Jean parle de "Satan, père du mensonge, car il n’y a pas de vérité en lui, homicide dès le commencement", il décrit assez bien comment le mensonge ne peut produire que de l’homicide.
Et comme Jésus-Christ a dit, par un décret sans appel, "Je suis la Vérité", il s’ensuit que tout ce qui est contre le Christ et Son christianisme est mensonger et originateur d’homicide. Sur notre terre, depuis dix-neuf siècles et en ce moment, le judaïsme talmudique est ce qu’il y a de plus fervemment antichrétien, d’autant plus que le judaïsme a à sa disposition les contrôles mondiaux de la finance, de la propagande, de la politique et de la diplomatie : donc les contrôles primordiaux pour la propagation du mensonge.
Tout l’Occident chrétien le sait, presque tous ses membres n’osent le dire, par intérêt personnel.
Ayant payé le plein prix de dire la vérité, je suis un des rares Occidentaux chrétiens qui puisse se permettre de parler sans crainte des conséquences: privilège rarissime en notre époque.
Adrien Arcand – A bas la haine ! (1965)

 

Merci monsieur Arcand pour ce beau témoignage de votre amour de la VÉRITÉ. Ce sera un plaisir de vous rencontrer, ce sera pour l’éternité et avec la VÉRITÉ. 

 

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 01:24
Continuons notre route vers l’est de la France : nous voici au milieu des Vosges. Dans une chambre solitaire, d’où il n’est pas sorti depuis plusieurs années, est assis, sur un vieux fauteuil, un jeune homme de vingt-trois ans, plein d’intelligence, riche d’instruction, d’une patience invincible et d’une affabilité constante. Que fait-il là ? Il souffre enchaîné par la maladie. Les os des jambes, et les côtes du côté du coeur, sont cariées, et lui occasionnent des douleurs affreuses.
Il est mort cent fois avant de mourir.
Aussi il pense avec plaisir à la dernière heure de son pèlerinage. Il s’en entretient avec une sorte d’enthousiasme, se regardant ici-bas comme un pauvre captif chargé de chaînes : c’était son expression.
Plein de cette douce et forte pensée que la vie [d'ici-bas] n’est pas la vie, il prend lui-même sans effroi des portions de ses côtes cariées, que le chirurgien a tirées de ses plaies, et, les broyant tranquillement : «Voilà, dit-il sans s’émouvoir, de petites portions de mon corps qui prennent les devants, le reste suivra».
Et, en souriant, il ajoute : «Les grands seigneurs, lorsqu’ils voyagent, ont coutume de faire partir quelque chose de leur équipage en avant, pour aller ensuite plus légèrement. Je fais comme les grands seigneurs. Les religieux les plus austères ont dans leurs cellules et sur leur table des crânes humains et des ossements, pour y contempler leur état futur ; et moi, de mes propres yeux et dans ma propre chair, je vois le commencement des plus grandes humiliations».
Avant ma sépulture, je puis contempler et palper mon cadavre. Mes os se sont pulvérisés par l’ardeur qui me consume. Ma chair est couverte d’ulcères et de pourriture. Me voici semblable à un vieux haillon, rongé par de vils insectes (Job., XXX, 13).
Mais rien de tout cela ne m’attriste. Je vois les restes de mon corps confondus dans la poussière jusqu’à la consommation des siècles, sans que la paix de mon coeur soit troublée. Mon coeur s’est réjoui, et ma chair reposera dans l’espérance. (Ps. XVI).
Cette foi vive qui rend l’homme si grand en face de la mort, ne l’abandonne pas un instant. A ses pieux parents, fondant en larmes, il dit : «Ne pleurez pas : le Seigneur vous rendra tout le bien que vous m’avez fait. Je ne vous oublierai point. Celui qui aime, aime toujours».
Lorsqu’il eut reçu les derniers sacrements, il s’écria avec une expression indéfinissable de bonheur et de confiance : «Grâce à Dieu, je ne suis plus de ce monde. Oui, mon Dieu, je vais Vous voir dans la terre des Vivants».
Tels furent ses dernières paroles. Ainsi mourut, sans agonie, le vertueux Aimé Bailly, le 19 novembre 1781, à l’âge de vingt-quatre ans (Écoliers vertueux, par l’abbé Caron).
Mgr Gaume – La vie n’est pas la vie (1868)
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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 23:08

On entend dire parfois par certaines personnes pieuses: « La piété doit s'accommoder au temps où nous vivons; nous ne sommes plus  au moyen  âge ; on ne  peut plus  se rendre ridicule.   En  exagérant les pratiques  extérieures, les mortifications, l'éloignement du monde, on discrédite la religion, on provoque les critiques des indifférents, on les détourne de revenir à Dieu. Il faut se faire une piété appropriée à notre époque et à notre entourage » etc. etc. Que faut-il penser de ce raisonnement et de cette manière du  voir ?

 

Il y a là un peu de vrai et beaucoup de faux ; un peu bon et beaucoup de suspect. Sans doute, on ne doit rien exagérer, et on doit d'autre part tâcher de ne pas effaroucher les mondains en affichant une dévotion hautaine et intransigeante ; mais l'esprit de l'Évangile ne peut être ni altéré ni amoindri, et les pratiques recommandées par la sainte Église sont à observer sans souci de ce que les incré­dules penseront. Fais ce que dois, advienne que pourra. Examinons de plus près la situation.

 

Ces pratiques ne sont pas, par elles-mêmes, la piété, la fer­veur ; mais elles l'alimentent et la soutiennent. Elles peuvent être suppléées plus ou moins heureusement par diverses autres ressources, c'est vrai ; mais leur emploi judicieux de­meure néanmoins la règle sûre. Sans doute l'union habituelle à Dieu les contient éminemment ; mais cette union, sans leur secours, se maintiendra-t-elle au milieu de tant d'éléments contraires ? Pure illusion !

 

La question que nous avons à examiner est celle-ci : De nos jours, fait-on aux exercices de piété leur juste part, et n'est-on pas porté à les sacrifier trop facilement ?

 

La tendance contraire régnait autrefois. Saint François de Sales la combattit victorieusement. Il ne le fit pas en se jetant du côté opposé, comme font les esprits mal pondérés, mais en déduisant des principes les plus vrais les règles les plus sages. On ne saurait lui reprocher d'avoir introduit la moindre cause de relâchement. Ce qu'il demande est important, parfois difficile à pratiquer ; mais il y porte puissamment les âmes par sa douceur, ses ménagements, sa parole toujours encourageante.

 

Au contraire, que remarquons-nous aujourd'hui dans l'ensemble des personnes pieuses ? Moins de temps donné à l'oraison et aux prières ; moins de pratiques de mortifica­tion ; moins d'affirmation de leur foi.

 

Ces diminutions trouvent une certaine excuse dans l'é­tat même des choses. La vie est bien plus agitée, bien plus absorbée ; les santés sont moins fortes et les habitudes plus délicates ; l'indifférence et l'hostilité nous envahissent !

 

Mais ne cède-t-on pas trop à ces influences, et la ferveur se sauvegarde-t-elle assez elle-même ? Sous la pression de circonstances défavorables, gardons-nous la saine ap­préciation des nécessités, la juste mesure des concessions!  Nous voyons bien ce qui est abandonné ; nous ne voyons pas trop ce qui le remplace, ou ce qui le remplace est trop extérieur, trop superficiel.

 

1° Vous avez peu de temps, trouvez-vous ; mais direz-vous sérieusement que quelques quarts d'heure consacrés à votre âme laisseraient en souffrance vos devoirs d'état ? Que de conversations plus longues et inutiles ! Que d'oc­cupations sans valeur ou dont on pourrait se décharger ! Telle personne aisée se privera de toute liberté pour éviter de minimes dépenses : il semble que le soin de l'âme ne doit rien coûter et venir après tous les autres !

 

2° Telle mortification est-elle vraiment un danger pour votre santé ? Avez-vous essayé, avec conviction d'abord, avec persévérance ensuite ? Si l'on s'y met a contre cœur et avec la persuasion qu'on en sera fatigué, on le sera pres­que infailliblement ; car le moral influe étrangement sur le physique. Du moins est-il toujours possible de se dédom­mager par ces mortifications de détail, la santé n'a rien à voir.

 

3° Qu'il soit juste de se montrer condescendante, c'est incontestable. La vraie charité est douce, même aux infir­mités morales. Mais la prudence enseigne que douceur n'est pas faiblesse ; et l'expérience montre qu'à céder constamment on se rend esclave sans profit pour les autres. Subordonner est sage, sacrifier ne l'est pas. Il semble qu'on n'ait d'autre soin à prendre que celui de dissimuler sa foi ;  grande erreur et qui trop souvent dégénère en capitulation, et en trahison !

 

Renoncer à ses préférences et à ses goûts, quand il s'agit de choses de ce monde ; prévenir les désirs des autres ; ne pas contredire ; ne pas se plaindre ; s'oublier enfin : voilà qui est vertueux et qui accrédite. Mais renoncer aux moyens soutient la vertu, n'est-ce pas l'exposer elle-même? Et certes on a bien le droit de se maintenir sur ce terrain de sages exigences, tandis que l'on s'immole sur tous les autres ?

 

Et ce n'est pas notre bien personnel qui en profiterait seul ! Il se dégage de notre douce insistance, de nos pratiques surprises ou devinées, une influence religieuse qui agit secrètement sur l'entourage, fût-il hostile. On craint de s'éloigner de la religion en laissant voir qu'on la pratique ; mais rien ne tient plus sûrement éloigné d'elle que l'indifférence et, par  cette maladroite réserve, on l'entretient.

 

Chez telle personne qui se récrie et s'irrite, la préoccupation des choses de la foi prend de la consistance. C'est l'expérience qui le prouve : mieux vaut l'hostilité que l'oubli.

 

Sacrifiez donc, s'il le faut, ce dont l'omission ne compro­met rien, mais imposez doucement ce qui alimente la vie de l'âme et corrobore par surcroît votre autorité.

 

28 avril-FÊTE : Saint Paul de la Croix, fondateur d'ordre.

 

Les quatre-vingt-un ans de la vie de saint Paul de la Croix furent comme la reproduction de la vie souf­frante et de la Passion de Notre-Seigneur.

 

Dans son en­fance, un banc très lourd lui tomba sur le pied pendant qu'il priait à l'église. Sans prendre garde au sang qui coulait de sa blessure, le saint enfant s'écria plein de joie : « C'est une rosé que Dieu m'envoie ».

Dans l'espoir de mourir pour la religion, Paul s'enrôla dans une croisade contre les Turcs, mais une voix sortie du Tabernacle lui fit connaître qu'il ne devait servir que Jésus-Christ, et qu'il était destiné à fonder une congrégation en son honneur.

 

Sur l'ordre d'un évêque, et bien que simple laïque, il se mit à prêcher la Passion du Sauveur, et les croix qui vinrent l'éprouver ne tardèrent pas à montrer la réalité de sa vocation. Pen­dant cinquante années de saints travaux et d'épreuves continuelles, Paul ne cessa jamais de voir et de vénérer partout les marques de l'amour de Jésus-Christ.

 

Extrait de : LECTURES MÉDITÉES (1933)

 

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 16:04

           

 

Nous avons une Mère au ciel... et cette Mère, c'est Ma­rie !...  

 

Y   a-t-il  pour  le   cœur  chrétien   une  parole plus suave, plus consolante, plus riche d'espérances, de paix et de joie ? Si nous voulons avoir une idée de tous les trésors qu'elle renferme, écoutons les saints.

 

« O Souveraine bénie, s'écrie saint Anselme, vous êtes la mère de la justification et des justifiés ; vous êtes la mère de la réconciliation et des réconciliés ; vous êtes la mère du salut et des sauvés !

 

« O refuge assuré ! Ô gage d'espoir qui ne saurait tromper personne ! La mère de Dieu est notre mère... La mère de Celui en qui seul nous mettons toute notre confiance est notre mère ; la mère de Celui qui seul doit être craint est notre mère ; la mère de Celui qui seul condamne, qui seul sauve est notre mère !...

 

« O Mère glorieuse, vous êtes comblée de bénédictions, mais ce n'est pas pour vous seule, c'est  aussi pour nous ! »

 

« Marie, dit saint Bernard, par son consentement à l'incarnation, a demandé du fond de son cœur et procuré le salut de tous les élus. Depuis lors, elle les a tous portés dans son sein, comme la meilleure des mères porte ses enfants ».

 

« Et au pied de la croix, dit un autre saint, Marie lui constituée mère de tous les enfants du Sauveur en la personne de saint Jean, qui reçut le droit d'aînesse. Ce fut alors que, lui disant : «Femme, voilà votre Fils », il lui donna pour fils, et saint Jean et tous les autres hommes, non comme des étrangers, mais comme ses propres enfants, qu'elle devait    élever pour le ciel».

 

« La sainte Vierge, dit saint Augustin, est mère du Sauveur selon le corps ; et elle est, selon l'esprit, mère des fidèles qui sont ses membres».

 

« Marie, ajoute saint Germain, en un seul Fils a donné naissance à tout le peuple chrétien ; elle a fait que ses frères par nature le fussent aussi de son divin Fils ».

 

« Heureuse journée pour la Mère de Dieu, s'écrie un saint Docteur, que celle où nous sommes devenus ses enfants, mais bien plus heureuse pour nous ! Que je voudrais avoir toute l'éloquence des hommes et des anges pour pouvoir Bénir ce jour mille fois heureux qui nous a faits enfants d'une telle Mère et nous a procuré le bonheur d'appartenir à un tel l'ère ! Que ce jour tienne le premier rang parmi les plus heureux de l'année ; que ce soit un jour rempli d'actions de grâces ; que sa mémoire soit auguste parmi toutes les au­tres, et qu'on chante à l'honneur de Marie les plus agréables cantiques que l'amour et la reconnaissance peuvent suggérer àdes enfants... »

 

Tous les saints parlent de la même manière. Marie est mère de Dieu, mère des hommes : elle peut tout obtenir comme mère de Dieu ; elle veut tout obtenir comme mère des hommes.

 

«Une jeune enfant, élevée chrétiennement par sa pieuse mère, apprenait de celle-ci pour la première fois à former le signe de la croix. Ayant dit : Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, elle fit à sa mère cette réflexion : Mais ici, il n'y a pas de mère ?

 

« La nature humaine avait parlé par la bouche de cette enfant. L'auteur de cette nature avait dû lui ménager une réponse. La réponse, c'est Marie.

 

« Marie est tellement notre mère que c'est uniquement pour cela qu'elle est mère de Dieu. Chose admirable et bien digne d'exciter notre amour et notre confiance envers cette Vierge bénie de laquelle est né le Fils de Dieu : elle a été sa mère pour la même raison qui l'a porté à être son fils, pour nous faire enfants de Dieu. Elle est par conséquent moins sa mère en quelque sorte que la nôtre, puisqu'elle ne l'enfante à la vie des hommes que pour nous enfanter à la vie de Dieu... »

 

Voilà ce que la religion catholique nous a toujours enseignée. Ce n'est donc point par une pieuse métaphore ou une exagération sentimentale que Marie doit s'appeler « notre mère » ; c'est là son vrai titre, fondé sur ce qu'il y a en elle de plus sacré et de plus véné­rable ; c'est le terme authentique et officiel qui exprime la mission qu'elle remplit auprès de nous.

 

Sans doute, nous admettons cela en théorie ; mais prati­quement, la sainte Vierge n'est-elle pas pour nous un idéal mystérieux que nous entrevoyons seulement dans le loin­tain de la Jérusalem céleste ?

 

Ne semble-t-il pas que nous attribuons aux siècles passés, et nullement au nôtre, cette prérogative d'avoir eu Marie pour mère dans l'économie de l'existence terrestre et pour le soulagement des peines d'ici-bas ? Ou si Marie nous apparaît encore comme la mère de la pauvre humanité souffrante, n'est-ce pas uniquement dans ce petit coin fortuné de notre patrie et sur cette terre de miracle qui s'appelle Lourdes ?...

 

Erreur et aveuglement déplorables, qui sont les conséquences de notre peu de foi, et aussi de la funeste nécessité où nous sommes de respirer cet air pestilentiel du rationalisme, répandu dans la société tout entière !

 

C'est seulement à l'heure de la mort que nous saurons tout ce que nous avons perdu à méconnaître ce beau titre d'enfant de la très sainte Vierge et à ne nous point comporter envers elle comme envers une mère!...

 

En attendant, nous peinons, nous gémissons, nous por­tons sans allègement tout le poids de la chaleur du jour et de nos lourdes chaînes, parce que nous ne savons pas recourir à Marie !...

 

Être malheureux et avoir une mère !... Cela se conçoit-il ? Les mères n'ont-elles pas un secret pour sécher toutes les larmes et des consolations pour toutes les douleurs ?

 

N’en fût-il pas ainsi, nous savons bien que Marie possède ce secret. Non seulement elle surpasse en tendresse toutes mères, mais ce qu'elle veut, elle le peut: avantage d'un prixinfini, qui n'appartient à aucune mère ici-bas. Son amour ne connaît ni difficulté ni obstacle.  Par sa prière elle est maîtresse de la plus puissante de toutes les volontés, celle de Dieu.

 

Oh ! Vouons-lui dès ce jour une affection sans bornes et, puisqu'elle est vraiment notre mère, soyons vraiment ses enfants !

 

FÊTE DE CE JOUR: le 2 mai…

 

Saint Athanase, évêque, naquit en Égypte vers la fin du troisième siècle. Dès sa jeunesse, sa piété, sa science, sa connaissance approfondie des Saintes Écritures le désignèrent comme le défenseur et le champion choisi par Dieu pour défendre son Église contre l'arianisme. Bien qu'il ne fût encore que diacre, il fut choisi en qualité de théologien, par un évêque qui l'emmena en 325 au Concile de Nicée, où son érudition et son habileté à défendre la foi lui attirèrent l'admiration de tous.

 

Quelques mois plus tard, Athanase fut élu Patriarche d'Alexandrie et pendant quarante-six ans il ne cessa jamais de soutenir, souvent presque seul, les assauts de l’arianisme. Il demeura inflexible contre quatre empereurs romains de Constantinople, fut banni cinq fois, et, sans cesse en butte à toutes les injures, les calomnies, les injusti­ce que pouvaient imaginer les Ariens, il vécut sous la me­nace continuelle de la mort. Sa vie si agitée se termina dans le calme en 373, non que ses ennemis se fussent lassés de le persécuter, mais parce que son peuple le garantit de leurs attaques.

 

Extrait de : Lectures Méditées (1933)

 

Saint Athanase, priez pour nous et pour notre Saint Père Paul VI

 

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 12:06
La vie d’ici-bas a cela de consolant, qu’elle est le prix de la vraie vie.
Donnez-moi un point d’appui, disait Archimède, et je soulèverai la terre. Le plus puissant moyen d’élever l’homme vers le ciel et de l’encourager à ne reculer devant rien pour en faire la conquête, consiste à lui montrer la vraie vie, la vie qui l’attend au delà du tombeau.
Ce spectacle lui rend tout possible, tout facile. Une fois qu’il l’a entrevu, il aime à le revoir. Son bonheur est demonter fréquemment dans la terre des Vivants, de courir familièrement par les places de la céleste Jérusalem, visitant les patriarches et les prophètes, saluant les apôtres, admirant l’armée des martyrs et des confesseurs, contemplant les choeurs des vierges.
Entreprenons le même voyage. Déjà nous savons que la mort n’est pas l’ouverture d’un noir précipice, où nous tombons irrévocablement, après avoir végété quelques années dans la vallée des larmes.
La mort est une puissance amie qui vient nous prendre dans ses bras, pour nous transporter au sommet de la montagne des lumières, des félicités et de la vie. La mort n’est pas la fin définitive, c’est un commencement ; ce n’est pas un couchant, c’est une aurore.
Mourir, c’est vraiment naître.
J’insiste sur cette pensée, la plus encourageante de toutes et la plus consolante, pour ceux qui restent et pour ceux qui partent. Ainsi, mourir n’est pas mourir, c’est simplement changer de domicile. En quittant la terre, le chrétien ne quitte pas la vie : au contraire. Où va-t-il ? Dans la terre des Vivants : in terra Viventium (Ps., CXLI).Dans la terre des Vivants ! Toute la poésie, toute la philosophie, toute la rhétorique humaine pâlissent devant cette parole. Je n’en connais pas de plus riche ni de plus ravissante.
Qu’est-ce que la terre des Vivants ? C’est le ciel.Pourquoi le ciel est-il appelé la terre des Vivants ? Pour plusieurs raisons également dignes de la bonté et de la sagesse éternelles.
La première, par opposition à ce bas monde, si justement nommé la vallée des larmes et la terre des mourants : Vallis lacrymarum et terra morientium. En effet, ici-bas tout meurt et rien ne vit. Le ciel, au contraire, est le pays fortuné, où tout vit et où rien ne meurt.
La seconde, parce que l’homme, étant fait pour la vie, l’aime passionnément. Comme elle ne se trouve point ici-bas, Dieu a voulu exciter en nous un ardent désir du ciel, en nous le désignant sous le nom béni de la terre des Vivants.
La troisième, pour justifier la Providence, en promettant à l’homme de satisfaire éternellement et surabondamment l’impérissable désir de la vie qu’Il a mis en lui.
Mgr Gaume – La vie n’est pas la vie (1868) 

http://bibliothequedecombat.wordpress.com/2013/01/02/mourir-cest-naitre/

 

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 00:15
Jésus-Christ est roi ; il n’est pas un des prophètes, pas un des évangélistes et des apôtres qui ne Lui assure Sa qualité et Ses attributions de roi. Jésus est encore au berceau, et déjà les Mages cherchent le roi des Juifs (Ubi est qui natus est, rex Judoerum) ? 
Jésus est à la veille de mourir : Pilate lui demande : Vous êtes donc roi : (Ergo rex es tu) ? Vous l’avez dit, répond Jésus.
Et cette réponse est faite avec un tel accent d’autorité que Pilate, nonobstant toutes les représentations des Juifs, consacre la royauté de Jésus par une écriture publique et une affiche solennelle.
Écrivez donc, écrivez, ô Pilate, les paroles que Dieu vous dicte et dont vous n’entendez pas le mystère. Quoi que l’on puisse alléguer et représenter, gardez-vous de changer ce qui est déjà écrit dans le ciel. Que vos ordres soient irrévocables, parce qu’ils sont en exécution d’un arrêt immuable du Tout-puissant.
Que la royauté de Jésus-Christ soit promulguée en la langue hébraïque, qui est la langue du peuple de Dieu, et en la langue grecque, qui est la langue des docteurs et des philosophes, et en la langue romaine qui est la langue de l’empire et du monde, la langue des conquérants et des politiques. Approchez, maintenant, ô Juifs, héritiers des promesses ; et vous, ô Grecs, inventeurs des arts ; et vous, Romains, maîtres de la terre ; venez lire cet admirable écriteau ; fléchissez le genoux devant votre Roi.
Entendez les derniers mots que N.-S. adresse à Ses apôtres, avant de remonter au ciel : Toute puissance M’a été donnée au ciel et sur la terre. Allez donc et enseignez toutes les nations.
Remarquez, mes frères, Jésus-Christ ne dit pas tous les hommes, tous les individus, toutes les familles, mais toutes les nations. Il ne dit pas seulement : Baptisez les enfants, catéchisez les adultes, mariez les époux, administrez les sacrements, donnez la sépulture religieuse aux morts. Sans doute, la mission qu’Il leur confère, comprend tout cela, mais elle comprend plus que cela, elle a un caractère public, social car Jésus-Christ est le roi des peuples et des nations.
Et comme Dieu envoyait les anciens prophètes vers les nations et vers leurs chefs pour leur reprocher leurs apostasies et leurs crimes, ainsi le Christ envoie Ses apôtres et Son sacerdoce vers les peuples, vers les empires, vers les souverains et les législateurs pour enseigner à tous Sa doctrine et Sa loi. Leur devoir, comme celui de saint Paul, est de porter le nom de Jésus-Christ devant les nations et les rois et les fils d’Israël.
Ainsi, Jésus-Christ donne à Ses apôtres la mission officielle de prêcher son règne social, bien plus, Il veut que ce règne soit proclamé par tous les fidèles.
 Il le fera demander chaque jour par tout chrétien dans la prière du Pater. Jamais le divin fondateur du Christianisme n’a mieux révélé à la terre ce que doit être un chrétien, que quand il a enseigné à Ses disciples la façon dont ils devaient prier.
En effet, la prière étant comme la respiration religieuse de l’âme, c’est dans la formule élémentaire qu’en a donnée Jésus-Christ qu’il faut chercher tout le programme et tout l’esprit du christianisme. Écoutons donc la leçon actuelle du Maître.
Vous prierez donc ainsi, dit Jésus. Sic ergo vos orabitis. Notre Père qui êtes dans les cieux, que Votre nom soit sanctifié, que Votre règne arrive, que Votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Le chrétien, ce n’est donc pas comme semble le croire et comme l’affirme tous les jours et sur tous les tons un certain monde contemporain, ce n’est donc pas un être qui s’isole en lui-même, qui se séquestre dans un oratoire indistinctement fermé à tous les bruits du siècle et qui, satisfait pourvu qu’il sauve son âme, ne prend aucun souci du mouvement des affaires d’ici-bas. Le chrétien, c’est le contre-pied de cela.
Le chrétien, c’est un homme public et social par excellence, son surnom l’indique : il est catholique, ce qui signifie universel.
Jésus-Christ, en traçant l’oraison dominicale, a mis ordre à ce qu’aucun des siens ne pût accomplir le premier acte de la religion qui est la prière, sans se mettre en rapport, selon son degré d’intelligence et selon l’étendue de l’horizon ouvert devant lui, avec tout ce qui peut avancer ou retarder, favoriser ou empêcher le règne de Dieu sur la terre.
Et comme assurément les œuvres de l’homme doivent être coordonnées avec sa prière, il n’est pas un chrétien digne de ce nom qui ne s’emploie activement dans la mesure de ses forces, à procurer ce règne temporel de Dieu et à renverser ce qui lui fait obstacle.
Mgr Pie – 8 novembre 1859 – Homélie sur le panégyrique de saint Émilien

http://bibliothequedecombat.wordpress.com/2013/04/14/jesus-christ-est-roi/

 

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 03:11

"Qu'il soit flagellé" commande Pilate à un centurion…

"Combien de coups ?"

"Autant qu'il te semble...

Le tout est d'en finir. Et je suis ennuyé. Va."

Jésus est emmené par quatre soldats dans la cour au-delà de l'atrium. Dans cette cour, toute pavée de marbre de couleur, il y a au milieu une haute colonne semblable à celle du portique. A environ trois mètres du sol elle a un bras de fer qui dépasse d'au moins d'un mètre et se termine en anneau. On y attache Jésus avec les mains jointes au-dessus de la tête, après l'avoir fait déshabiller. Il ne garde qu'un petit caleçon de lin et ses sandales. Les mains, attachées aux poignets, sont élevées jusqu'à l'anneau, de façon que Lui, malgré sa haute taille, n'appuie au sol que la pointe des pieds... Et cette position doit être aussi une torture.


J'ai lu, je ne sais où, que la colonne était basse et que Jésus se tenait courbé. Possible. Moi, je dis ce que je vois.


Derrière Lui se place une figure de bourreau au net profil hébraïque, devant Lui une autre figure pareille. Ils sont armés d'un fouet fait de sept lanières de cuir, attachées à un manche et qui se terminent par un martelet de plomb. Rythmiquement, comme pour un exercice, ils se mettent à frapper. L'un devant, l'autre derrière, de manière que le tronc de Jésus se trouve pris dans un tourbillon de coups de fouets. Les quatre soldats auxquels il a été remis, indifférents, se sont mis à jouer aux dés avec trois autres soldats qui se sont joints à eux.

Et les voix des joueurs suivent la cadence des fouets qui sifflent comme des serpents et puis résonnent comme des pierres jetées sur la peau tendue d'un tambour. Ils frappent le pauvre corps si mince et d'un blanc de vieil ivoire et qui se zèbre d'abord d'un rosé de plus en plus vif, puis violet, puis il se couvre de traces d'indigo gonflées de sang, qui se rompent en laissant couler du sang de tous côtés. Ils frappent en particulier le thorax et l'abdomen, mais il ne manque pas de coups donnés aux jambes et aux bras et même à la tête, pour qu'il n'y eût pas un lambeau de la peau qui ne souffrît pas.

Et pas une plainte... S'il n'était pas soutenu par les cordes, il tomberait. Mais il ne tombe pas et ne gémit pas. Seulement, après une grêle de coups qu'il a reçus, sa tête pend sur sa poitrine comme s'il s'évanouissait.

"Ohé ! Arrête-toi ! Il doit être tué vivant" crie et bougonne un soldat.

Les deux bourreaux s'arrêtent et essuient leur sueur.

"Nous sommes épuisés" disent-ils. "Donnez-nous la paie, pour que l'on puisse boire pour se désaltérer..."

"C'est la potence que je vous donnerais ! Mais prenez... !" et le décurion jette une large pièce à chacun des deux bourreaux.

"Vous avez travaillé comme il faut. Il ressemble à une mosaïque. Tito, tu dis que c'était vraiment Lui l'amour d'Alexandre ? Alors nous le lui ferons savoir pour qu'il en fasse le deuil. Délions-le un peu."

Ils le délient et Jésus s'abat sur le sol comme s'il était mort. Ils le laissent là, le heurtant de temps en temps de leurs pieds chaussés de caliges pour voir s'il gémit.

Mais Lui se tait.

Extrait de l’œuvre de : Maria  Valtorta

Pourquoi dans ce cas de flagellation, n’a-t-on pas respecté la loi juive qui disait qu’il ne fallait pas dépasser 40 coups ? ( 2 Cor, 11)

Serait-ce a cause que nous les pécheurs nous ne comptons pas nos péchés?

 

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