Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 01:20

 

La personnalité d'Adrien Arcand, ses idées politiques son action pancanadienne, sa ferveur pour la sauvegarde des valeurs chrétiennes dans le monde occidental, son prosélytisme ardent pour l'homme blanc et ses farouches combats contre le judéo communisme en firent un être d'exception et probable­ment le plus dur adversaire des Juifs au Canada.

 

S'il éprouva une attirance certaine pour le fascisme européen en utilisant maints symboles importés - croix gammée, insignes, chemises bleues, garde de fer - pour identifier et promouvoir son mouvement qui se donna des allures paramilitaires dans sa période fiévreuse, le chef du Parti National Social Chrétien, catholique et traditionaliste, était aux antipodes de l'idéologie judéo communiste.

 

Toutefois, ses déclarations à 1'emporte-pièce, sa dialectique vigoureuse, documentée et sa constante apologie du Blanc, pour lui le grand «progressiste de l'humanité», servirent ses adver­saires qui dénigrèrent sans relâche un grand chrétien doublé d'un grand patriote.

 

Dans tous ses écrits philosophiques le nom de Dieu, tel un leitmotiv revenait constamment sur ses lèvres. Ses derniers dis­ciples, toujours vivants, les Lemieux, les Lanctôt, les Laberge, les Bleau et quelques autres témoignent que toute la pensée politique de leur chef était nourrie par ses études dans des établissements catholiques (les collèges de Montréal et Sainte -Marie) et par ses lectures portant sur des sujets religieux.

 

Adrien Arcand se défendit d'être un fasciste à la mode hitlé­rienne.

 

Sa connaissance de la théologie était si poussée, raconte Gérard Lemieux qu'il pouvait en montrer à bien des théolo­giens. S'il l'avait voulu, il aurait pu être à l'aise dans la peau d'un chanoine tant il avait poussé loin sa science de la doctrine de l'Église catholique.

 

Plus de cinquante ans après la guerre de 1939-45, il serait dif­ficile et téméraire à un homme d'aujourd'hui d'essayer de com­prendre le mysticisme des générations antérieures et leur attachement profond aux valeurs de l'époque; Dieu, patrie, famille, vérité, autorité, discipline, travail, honneur, sacrifice, dignité, altruisme, tradition: mots vides de sens aujourd'hui.

 

Bruno Lagrange, philosophe, théologien, auteur de plusieurs ouvrages et présentateur de télévision, a dit de la société actuelle:

 

«Ce qui s'écroule, ce ne sont pas les structures qui meurent, c'est nous dans cette société qui mourons à un monde de fausse relation».

 

Ces paroles n'auraient pas détonné dans la bouche d'Adrien Arcand, tant les fragments de sa correspondance que nous avons étudié et lu avec intérêt, fait une large place à sa dimension spirituelle; pour lui, sans le Christ, le sacré, la Grandeur, il n'y a pas de vie souhaitable. La Croix, c'est le symbole de vie, mais dans une société dépravée, elle est le contraire de ce qu'elle représente.

 

Explorant les avenues du fascisme, l'écrivain François Mora affirme que, dans son cas, « le fascisme est exaltation et folie car il conserve ses racines humaines dans le bien et le mal, alors que le communisme - la «bête noire» d'Arcand - est une forme de barbarie absolue».

 

Pierre Trépanier a fait une courte mais intéressante étude de la pensée d'Adrien Arcand.

 

 «Le lecteur des brochures d'Arcand, écrit-il, s'étonnera par son insistance à promouvoir la religion et les valeurs spirituelles qui n'ont rien à voir avec la politique».

 

Dans le dépouillement de «Mon Livre d'Heures» publié en 1936, Pierre Trépanier en vient à la conclusion suivante:

 

« Au total, prière et apologétique représentent 56 % du contenu de la brochure, contre 44 % pour la politique. Un livre d'heures étant un recueil de dévotion renfermant les heures canoniales, Arcand a eu somme toute raison d'appeler ainsi son opuscule, dans une acception libre, où passe vraiment, malgré les confusions et les erreurs, le souffle même de la foi. Si cette foi s'est alliée au racisme, à l'antisémitisme, ce n'était ni inévitable ni automatique. Elle tient très bien seule sans le racisme. Quant à son racisme, il se suffit à lui-même dans la mesure où il découle d'une lecture politique de l'histoire. Mais si, dans ce racisme, l'on considère l'antisémitisme, il devient évi­dent qu'il repose sur une vision religieuse du Monde et du Temps et qu'il maintient vivant l'héritage de l’antijudaïsme, presque aussi vieux que le christianisme lui-même. La pensée d'Arcand se nourrit de la tradition catholique et d'une culture biblique, fruit d'une longue pratique des Livres Saints. Sa mémoire historique plonge assez loin dans le passé pour embrasser l'expérience juive depuis sa plus haute antiquité».

 

Après sa libération du camp d'internement, Arcand et ses dis­ciples réclamèrent à grands cris un procès public. Leur requête fut refusée.

 

« L'État n'a jamais osé l'envoyer à son procès, écrit Trépanier, parce qu'il en serait sorti blanchi. Arcand n'a pas de sang sur les mains».

 

Mystique? Prêcheur moderne? Pourfendeur d'athées? Adversaire irréductible du judéo communisme? Ennemi du libéralisme? Agitateur social à l'exemple de Jésus? Doctrinaire au verbe incisif réclamant l'adoption du corporatisme? Adrien Arcand fut tout cela à la fois. Visionnaire à sa façon, il devinait intuitivement que le Québec allait entrer dans une profonde mutation et ne pourrait rester à l'écart des changements qui balayeraient les «belles assurances», que le Québec était immuable dans sa forme, son esprit et ses croyances religieuses. Adrien Arcand était-il un fanatique? En tout cas, pas dans le sens que les Québécois, par ailleurs longtemps xénophobes, per­çoivent le fascisme.

 

«Les Canadiens français d'hier, dira Gérard Lemieux, éprou­vaient plus de crainte que de mépris pour les étrangers».

 

Si l'on en juge par l'ensemble de ses écrits, Adrien Arcand - à la tête d'une formation politique de 100 000 membres - était davantage un missionnaire égaré dans la politique, un soldat du Christ, car il pensait que Dieu était le législateur suprême et que personne ne pouvait se substituer à sa volonté divine. Il avait le sentiment et la certitude qu'il véhiculait à travers ses discours, d'authentiques et d'indestructibles valeurs.

 

Nietzsche soutient «que les valeurs les plus élevées se dévalo­risent mais que les valeurs restent plus fondamentales que les certitudes».

 

Adrien Arcand n'allait pas dans le sens de la vie avec ses changements, ses surprises, ses impondérables, ses incongruités, mais il optait aveuglément pour les choses acquises spirituelle­ment, refusant viscéralement les illusions du progrès qu'il vouait à la géhenne, la prosternation devant le veau d'or (le matéria­lisme), l'aliénation de l'âme à un monde fourbe, insensé et désé­quilibré. Comme une obsession, il prônait l'unité dans la continuité. En tout temps, avec belle transparence - même dans ses heures de virulence - il refusait le compromis.

 

Le mensonge me donne le vertige, disait-il. J'aime la Vérité comme un autre moi-même. Mais lorsqu'on dit la Vérité, on devient contagieux.

 

Né au début du siècle, à une époque où l'archevêque de Montréal, Edouard-Charles Fabre défendait à ses prêtres «d'aller au théâtre ou à l'opéra», Adrien Arcand était le produit d'une génération profondément pénétrée de certitudes. Il y avait bien ici et là quelques dissidents, mais ils rentraient vite dans le rang.

 

Très peu d'oracles au début du siècle prévoyaient les boule­versements énormes qui allaient secouer la civilisation occiden­tale chrétienne dans ses structures physiques et mentales.

 

Le chanoine Georges Panneton, un homme d'une grande rigueur intellectuelle, avec lequel le chef du PNSC entretenait une correspondance suivie.

 

D'Arcand, il dira: J'ai correspondu avec lui durant quatre ans. Je le considère comme un génie en son genre, un apôtre courageux qui a tout sacrifié pour le service de l'Église et pour établir le règne du Christ. Je lui garde toute mon admiration.

 

Tiré de : Adrien Arcand Une grande figure de notre temps (Jean Coté)  Édition PAN-AM

 

 

elogofioupiou.over-blog.com

 

Partager cet article
Repost0
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 01:06

 



"Le suicide n’est pas seulement un péché, il est le péché.

C’est le mal ultime, absolu, le refus de s’intéresser à l’existence ; le refus de prêter serment de fidélité à la vie. L’homme qui tue un homme tue un autre homme. L’homme qui se tue lui-même, tue tous les hommes, il efface de lui le monde.

Son acte, en tant que symbole, est pire qu’un viol ou un attentat à la dynamite. Il détruit tout les édifices ; il insulte toutes les femmes. Le voleur se contente de diamants. Pas le suicidé : c’est là son crime.

On ne peut le soudoyer, même en lui offrant les pierres étincelantes de la Cité céleste. Le voleur rend hommage aux choses qu’il dérobe, sinon à leur propriétaire. Mais le suicidé insulte tout ce qui est sur la terre en ne le volant pas.

Il profane chaque fleur en refusant de vivre pour elle. Il n’est pas une minuscule créature dans le cosmos pour qui sa mort n’est pas un ricanement. Quand un homme se pend à un arbre, les feuilles devraient tomber de colère et les oiseaux s’envoler de fureur, car chacun d’eux a reçu un affront personnel.

Certes il peut y avoir des excuses émotionnelles et tragiques à cet acte. Il y en a pour le viol, et presque toujours la dynamite. Mais si nous en venons à une claire notion, à une signification intelligente des choses, nous trouverons une vérité beaucoup plus rationnelle et philosophique dans la coutume d’enterrer à la croisée des chemins et dans la pratique d’enfoncer un épieu dans le cadavre que dans les distributeurs de M. Archer. Il y a donc un sens dans la coutume d’inhumer à part les suicidés. Leur crime est différent des autres : il rend impossibles même les crimes.

Vers la même époque, je lus une sottise solennelle et désinvolte écrite par un libre penseur ; il prétendait qu’un suicidé n’est autre qu’un martyr. Cet évident mensonge m’a permis de clarifier le problème. Un suicidé est manifestement l’opposé d’un martyr.

Le martyr est un homme qui tient tellement à une chose en dehors de lui-même qu’il en oublie sa propre vie. Un suicidé est un homme qui se soucie tellement peu de ce qui est en dehors de lui qu’il veut voir la fin de tout. L’un veut que quelque chose commence ; l’autre veut que tout finisse.

En d’autres termes, le martyr est noble, justement parce qu’il confesse ce dernier lien avec la vie. Renoncerait-il au monde, haïrait-il toute l’humanité, il place son coeur en dehors de lui-même. Il meurt afin que vive quelque chose.

Le suicidé est ignoble parce qu’il n’a pas cette attache avec ce qui est ; il n’est qu’un destructeur ; spirituellement, il détruit l’univers. Puis je me rappelai l’épieu, la croisée des chemins et ce fait singulier que le Christianisme a montré une sévérité féroce à l’égard du suicide. Car le Christianisme a vivement encouragé le martyre."

DE CHESTERTON, CE GRAND ECRIVAIN ANGLAIS CONVERTI AU CATHOLICISME

Chesterton, Orthodoxie, "le drapeau du monde".

http://bibliothequedecombat.wordpress.com/2013/05/21/comment-naissent-les-revolutions/

elogofioupiou.over-blog.com

elogofioupiou.over-blog.com

Partager cet article
Repost0
15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 00:52
Le mensonge, dont Satan lui-même est le père (Saint Jean VIII), est d’autant plus temporaire, local, opportuniste, compromettant et tolérant que la vérité soit éternelle, universelle, intégrale, intransigeante et intolérante.
La vérité n’admet pas de soustraction, de souillures, de voile ou d’enténèbrement. La vérité est la mère de la compréhension, de l’entente, de l’ordre, de la justice et de l’amour, lequel engendre la vraie paix.
Le mensonge crée les fausses nouvelles, les fausses théories, l’histoire erronée ; en notre époque plus qu’en toute autre, il est devenu un produit de fabrication à la chaîne qui suscite le chaos des idées par la perversion des mots.
Le dialogue, dont on parle tant, est devenu impossible puisque les mêmes mots ont un sens différent ou contraire suivant l’optique spirituelle de ceux qui les utilisent. Et il n’y a que deux seules optiques possibles dans ce dialogue recherché et qui ne sera possible qu’après la chute définitive d’une des deux optiques : celle du christianisme spiritualiste trinitaire, celle du judaïsme matérialiste farouchement antichrétien.
Comme le répètent tant de savants auteurs juifs, il y a entre les deux un abîme sans fond et infranchissable que rien ne saura jamais combler. Et ceux qui, par esprit de faux "bonententisme" ou pour des considérations d’avantages personnels, ont voulu avoir un pied dans l’un et l’autre messianismes, en sont revenus irrécupérablement "judaïsés dans la mesure qu’ils ont été déchristianisés", pour employer l’expression de l’historien juif Bernard Lazare.
Et, leur foi (c’est-à-dire la Vérité) ayant été "détotalisée", ils sont devenus partiellement incrédules et, ne pouvant plus trouver de refuge dans la "Vérité intransigeante et intolérante" du messianisme chrétien, ils se sont livrés partiellement au messianisme désuet d’il y a vingt sièclesqui veut renaître matériellement sur les ruines désirées du spiritualiste.
C’est pourquoi l’historien juif éminent James Darmesteter a écrit avec tant de justesse: "Le Juif est le docteur de l’incrédule, tous les révoltés de l’esprit viennent à lui, dans l’ombre ou à ciel ouvert". Les fondations "judéo-chrétiennes", de financement juif, sont les parfaits lupanars spirituels pour ces "révoltés de l’esprit".
Le mensonge, par ses produits et sous-produits, engendre inévitablement la querelle, la révolte, l’émeute, la guerre, l’homicide. Il est le père de cette fille hideuse que l’on appelle la Haine.
La haine ne peut, ni de près ni de loin, surgir de l’enseignement du Christ, qui n’est qu’Amour. Elle ne peut venir que de ce qui est antichrétien, anti-amour. Quand Saint Jean parle de "Satan, père du mensonge, car il n’y a pas de vérité en lui, homicide dès le commencement", il décrit assez bien comment le mensonge ne peut produire que de l’homicide.
Et comme Jésus-Christ a dit, par un décret sans appel, "Je suis la Vérité", il s’ensuit que tout ce qui est contre le Christ et Son christianisme est mensonger et originateur d’homicide. Sur notre terre, depuis dix-neuf siècles et en ce moment, le judaïsme talmudique est ce qu’il y a de plus fervemment antichrétien, d’autant plus que le judaïsme a à sa disposition les contrôles mondiaux de la finance, de la propagande, de la politique et de la diplomatie : donc les contrôles primordiaux pour la propagation du mensonge.
Tout l’Occident chrétien le sait, presque tous ses membres n’osent le dire, par intérêt personnel.
Ayant payé le plein prix de dire la vérité, je suis un des rares Occidentaux chrétiens qui puisse se permettre de parler sans crainte des conséquences: privilège rarissime en notre époque.
Adrien Arcand – A bas la haine ! (1965)

 

Merci monsieur Arcand pour ce beau témoignage de votre amour de la VÉRITÉ. Ce sera un plaisir de vous rencontrer, ce sera pour l’éternité et avec la VÉRITÉ. 

 

elogofioupiou.over-blog.com

 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 01:24
Continuons notre route vers l’est de la France : nous voici au milieu des Vosges. Dans une chambre solitaire, d’où il n’est pas sorti depuis plusieurs années, est assis, sur un vieux fauteuil, un jeune homme de vingt-trois ans, plein d’intelligence, riche d’instruction, d’une patience invincible et d’une affabilité constante. Que fait-il là ? Il souffre enchaîné par la maladie. Les os des jambes, et les côtes du côté du coeur, sont cariées, et lui occasionnent des douleurs affreuses.
Il est mort cent fois avant de mourir.
Aussi il pense avec plaisir à la dernière heure de son pèlerinage. Il s’en entretient avec une sorte d’enthousiasme, se regardant ici-bas comme un pauvre captif chargé de chaînes : c’était son expression.
Plein de cette douce et forte pensée que la vie [d'ici-bas] n’est pas la vie, il prend lui-même sans effroi des portions de ses côtes cariées, que le chirurgien a tirées de ses plaies, et, les broyant tranquillement : «Voilà, dit-il sans s’émouvoir, de petites portions de mon corps qui prennent les devants, le reste suivra».
Et, en souriant, il ajoute : «Les grands seigneurs, lorsqu’ils voyagent, ont coutume de faire partir quelque chose de leur équipage en avant, pour aller ensuite plus légèrement. Je fais comme les grands seigneurs. Les religieux les plus austères ont dans leurs cellules et sur leur table des crânes humains et des ossements, pour y contempler leur état futur ; et moi, de mes propres yeux et dans ma propre chair, je vois le commencement des plus grandes humiliations».
Avant ma sépulture, je puis contempler et palper mon cadavre. Mes os se sont pulvérisés par l’ardeur qui me consume. Ma chair est couverte d’ulcères et de pourriture. Me voici semblable à un vieux haillon, rongé par de vils insectes (Job., XXX, 13).
Mais rien de tout cela ne m’attriste. Je vois les restes de mon corps confondus dans la poussière jusqu’à la consommation des siècles, sans que la paix de mon coeur soit troublée. Mon coeur s’est réjoui, et ma chair reposera dans l’espérance. (Ps. XVI).
Cette foi vive qui rend l’homme si grand en face de la mort, ne l’abandonne pas un instant. A ses pieux parents, fondant en larmes, il dit : «Ne pleurez pas : le Seigneur vous rendra tout le bien que vous m’avez fait. Je ne vous oublierai point. Celui qui aime, aime toujours».
Lorsqu’il eut reçu les derniers sacrements, il s’écria avec une expression indéfinissable de bonheur et de confiance : «Grâce à Dieu, je ne suis plus de ce monde. Oui, mon Dieu, je vais Vous voir dans la terre des Vivants».
Tels furent ses dernières paroles. Ainsi mourut, sans agonie, le vertueux Aimé Bailly, le 19 novembre 1781, à l’âge de vingt-quatre ans (Écoliers vertueux, par l’abbé Caron).
Mgr Gaume – La vie n’est pas la vie (1868)
elogofioupiou.over-blog.com

 

Partager cet article
Repost0
12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 23:08

On entend dire parfois par certaines personnes pieuses: « La piété doit s'accommoder au temps où nous vivons; nous ne sommes plus  au moyen  âge ; on ne  peut plus  se rendre ridicule.   En  exagérant les pratiques  extérieures, les mortifications, l'éloignement du monde, on discrédite la religion, on provoque les critiques des indifférents, on les détourne de revenir à Dieu. Il faut se faire une piété appropriée à notre époque et à notre entourage » etc. etc. Que faut-il penser de ce raisonnement et de cette manière du  voir ?

 

Il y a là un peu de vrai et beaucoup de faux ; un peu bon et beaucoup de suspect. Sans doute, on ne doit rien exagérer, et on doit d'autre part tâcher de ne pas effaroucher les mondains en affichant une dévotion hautaine et intransigeante ; mais l'esprit de l'Évangile ne peut être ni altéré ni amoindri, et les pratiques recommandées par la sainte Église sont à observer sans souci de ce que les incré­dules penseront. Fais ce que dois, advienne que pourra. Examinons de plus près la situation.

 

Ces pratiques ne sont pas, par elles-mêmes, la piété, la fer­veur ; mais elles l'alimentent et la soutiennent. Elles peuvent être suppléées plus ou moins heureusement par diverses autres ressources, c'est vrai ; mais leur emploi judicieux de­meure néanmoins la règle sûre. Sans doute l'union habituelle à Dieu les contient éminemment ; mais cette union, sans leur secours, se maintiendra-t-elle au milieu de tant d'éléments contraires ? Pure illusion !

 

La question que nous avons à examiner est celle-ci : De nos jours, fait-on aux exercices de piété leur juste part, et n'est-on pas porté à les sacrifier trop facilement ?

 

La tendance contraire régnait autrefois. Saint François de Sales la combattit victorieusement. Il ne le fit pas en se jetant du côté opposé, comme font les esprits mal pondérés, mais en déduisant des principes les plus vrais les règles les plus sages. On ne saurait lui reprocher d'avoir introduit la moindre cause de relâchement. Ce qu'il demande est important, parfois difficile à pratiquer ; mais il y porte puissamment les âmes par sa douceur, ses ménagements, sa parole toujours encourageante.

 

Au contraire, que remarquons-nous aujourd'hui dans l'ensemble des personnes pieuses ? Moins de temps donné à l'oraison et aux prières ; moins de pratiques de mortifica­tion ; moins d'affirmation de leur foi.

 

Ces diminutions trouvent une certaine excuse dans l'é­tat même des choses. La vie est bien plus agitée, bien plus absorbée ; les santés sont moins fortes et les habitudes plus délicates ; l'indifférence et l'hostilité nous envahissent !

 

Mais ne cède-t-on pas trop à ces influences, et la ferveur se sauvegarde-t-elle assez elle-même ? Sous la pression de circonstances défavorables, gardons-nous la saine ap­préciation des nécessités, la juste mesure des concessions!  Nous voyons bien ce qui est abandonné ; nous ne voyons pas trop ce qui le remplace, ou ce qui le remplace est trop extérieur, trop superficiel.

 

1° Vous avez peu de temps, trouvez-vous ; mais direz-vous sérieusement que quelques quarts d'heure consacrés à votre âme laisseraient en souffrance vos devoirs d'état ? Que de conversations plus longues et inutiles ! Que d'oc­cupations sans valeur ou dont on pourrait se décharger ! Telle personne aisée se privera de toute liberté pour éviter de minimes dépenses : il semble que le soin de l'âme ne doit rien coûter et venir après tous les autres !

 

2° Telle mortification est-elle vraiment un danger pour votre santé ? Avez-vous essayé, avec conviction d'abord, avec persévérance ensuite ? Si l'on s'y met a contre cœur et avec la persuasion qu'on en sera fatigué, on le sera pres­que infailliblement ; car le moral influe étrangement sur le physique. Du moins est-il toujours possible de se dédom­mager par ces mortifications de détail, la santé n'a rien à voir.

 

3° Qu'il soit juste de se montrer condescendante, c'est incontestable. La vraie charité est douce, même aux infir­mités morales. Mais la prudence enseigne que douceur n'est pas faiblesse ; et l'expérience montre qu'à céder constamment on se rend esclave sans profit pour les autres. Subordonner est sage, sacrifier ne l'est pas. Il semble qu'on n'ait d'autre soin à prendre que celui de dissimuler sa foi ;  grande erreur et qui trop souvent dégénère en capitulation, et en trahison !

 

Renoncer à ses préférences et à ses goûts, quand il s'agit de choses de ce monde ; prévenir les désirs des autres ; ne pas contredire ; ne pas se plaindre ; s'oublier enfin : voilà qui est vertueux et qui accrédite. Mais renoncer aux moyens soutient la vertu, n'est-ce pas l'exposer elle-même? Et certes on a bien le droit de se maintenir sur ce terrain de sages exigences, tandis que l'on s'immole sur tous les autres ?

 

Et ce n'est pas notre bien personnel qui en profiterait seul ! Il se dégage de notre douce insistance, de nos pratiques surprises ou devinées, une influence religieuse qui agit secrètement sur l'entourage, fût-il hostile. On craint de s'éloigner de la religion en laissant voir qu'on la pratique ; mais rien ne tient plus sûrement éloigné d'elle que l'indifférence et, par  cette maladroite réserve, on l'entretient.

 

Chez telle personne qui se récrie et s'irrite, la préoccupation des choses de la foi prend de la consistance. C'est l'expérience qui le prouve : mieux vaut l'hostilité que l'oubli.

 

Sacrifiez donc, s'il le faut, ce dont l'omission ne compro­met rien, mais imposez doucement ce qui alimente la vie de l'âme et corrobore par surcroît votre autorité.

 

28 avril-FÊTE : Saint Paul de la Croix, fondateur d'ordre.

 

Les quatre-vingt-un ans de la vie de saint Paul de la Croix furent comme la reproduction de la vie souf­frante et de la Passion de Notre-Seigneur.

 

Dans son en­fance, un banc très lourd lui tomba sur le pied pendant qu'il priait à l'église. Sans prendre garde au sang qui coulait de sa blessure, le saint enfant s'écria plein de joie : « C'est une rosé que Dieu m'envoie ».

Dans l'espoir de mourir pour la religion, Paul s'enrôla dans une croisade contre les Turcs, mais une voix sortie du Tabernacle lui fit connaître qu'il ne devait servir que Jésus-Christ, et qu'il était destiné à fonder une congrégation en son honneur.

 

Sur l'ordre d'un évêque, et bien que simple laïque, il se mit à prêcher la Passion du Sauveur, et les croix qui vinrent l'éprouver ne tardèrent pas à montrer la réalité de sa vocation. Pen­dant cinquante années de saints travaux et d'épreuves continuelles, Paul ne cessa jamais de voir et de vénérer partout les marques de l'amour de Jésus-Christ.

 

Extrait de : LECTURES MÉDITÉES (1933)

 

elogofioupiou.over-blog.com

Partager cet article
Repost0
10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 16:04

           

 

Nous avons une Mère au ciel... et cette Mère, c'est Ma­rie !...  

 

Y   a-t-il  pour  le   cœur  chrétien   une  parole plus suave, plus consolante, plus riche d'espérances, de paix et de joie ? Si nous voulons avoir une idée de tous les trésors qu'elle renferme, écoutons les saints.

 

« O Souveraine bénie, s'écrie saint Anselme, vous êtes la mère de la justification et des justifiés ; vous êtes la mère de la réconciliation et des réconciliés ; vous êtes la mère du salut et des sauvés !

 

« O refuge assuré ! Ô gage d'espoir qui ne saurait tromper personne ! La mère de Dieu est notre mère... La mère de Celui en qui seul nous mettons toute notre confiance est notre mère ; la mère de Celui qui seul doit être craint est notre mère ; la mère de Celui qui seul condamne, qui seul sauve est notre mère !...

 

« O Mère glorieuse, vous êtes comblée de bénédictions, mais ce n'est pas pour vous seule, c'est  aussi pour nous ! »

 

« Marie, dit saint Bernard, par son consentement à l'incarnation, a demandé du fond de son cœur et procuré le salut de tous les élus. Depuis lors, elle les a tous portés dans son sein, comme la meilleure des mères porte ses enfants ».

 

« Et au pied de la croix, dit un autre saint, Marie lui constituée mère de tous les enfants du Sauveur en la personne de saint Jean, qui reçut le droit d'aînesse. Ce fut alors que, lui disant : «Femme, voilà votre Fils », il lui donna pour fils, et saint Jean et tous les autres hommes, non comme des étrangers, mais comme ses propres enfants, qu'elle devait    élever pour le ciel».

 

« La sainte Vierge, dit saint Augustin, est mère du Sauveur selon le corps ; et elle est, selon l'esprit, mère des fidèles qui sont ses membres».

 

« Marie, ajoute saint Germain, en un seul Fils a donné naissance à tout le peuple chrétien ; elle a fait que ses frères par nature le fussent aussi de son divin Fils ».

 

« Heureuse journée pour la Mère de Dieu, s'écrie un saint Docteur, que celle où nous sommes devenus ses enfants, mais bien plus heureuse pour nous ! Que je voudrais avoir toute l'éloquence des hommes et des anges pour pouvoir Bénir ce jour mille fois heureux qui nous a faits enfants d'une telle Mère et nous a procuré le bonheur d'appartenir à un tel l'ère ! Que ce jour tienne le premier rang parmi les plus heureux de l'année ; que ce soit un jour rempli d'actions de grâces ; que sa mémoire soit auguste parmi toutes les au­tres, et qu'on chante à l'honneur de Marie les plus agréables cantiques que l'amour et la reconnaissance peuvent suggérer àdes enfants... »

 

Tous les saints parlent de la même manière. Marie est mère de Dieu, mère des hommes : elle peut tout obtenir comme mère de Dieu ; elle veut tout obtenir comme mère des hommes.

 

«Une jeune enfant, élevée chrétiennement par sa pieuse mère, apprenait de celle-ci pour la première fois à former le signe de la croix. Ayant dit : Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, elle fit à sa mère cette réflexion : Mais ici, il n'y a pas de mère ?

 

« La nature humaine avait parlé par la bouche de cette enfant. L'auteur de cette nature avait dû lui ménager une réponse. La réponse, c'est Marie.

 

« Marie est tellement notre mère que c'est uniquement pour cela qu'elle est mère de Dieu. Chose admirable et bien digne d'exciter notre amour et notre confiance envers cette Vierge bénie de laquelle est né le Fils de Dieu : elle a été sa mère pour la même raison qui l'a porté à être son fils, pour nous faire enfants de Dieu. Elle est par conséquent moins sa mère en quelque sorte que la nôtre, puisqu'elle ne l'enfante à la vie des hommes que pour nous enfanter à la vie de Dieu... »

 

Voilà ce que la religion catholique nous a toujours enseignée. Ce n'est donc point par une pieuse métaphore ou une exagération sentimentale que Marie doit s'appeler « notre mère » ; c'est là son vrai titre, fondé sur ce qu'il y a en elle de plus sacré et de plus véné­rable ; c'est le terme authentique et officiel qui exprime la mission qu'elle remplit auprès de nous.

 

Sans doute, nous admettons cela en théorie ; mais prati­quement, la sainte Vierge n'est-elle pas pour nous un idéal mystérieux que nous entrevoyons seulement dans le loin­tain de la Jérusalem céleste ?

 

Ne semble-t-il pas que nous attribuons aux siècles passés, et nullement au nôtre, cette prérogative d'avoir eu Marie pour mère dans l'économie de l'existence terrestre et pour le soulagement des peines d'ici-bas ? Ou si Marie nous apparaît encore comme la mère de la pauvre humanité souffrante, n'est-ce pas uniquement dans ce petit coin fortuné de notre patrie et sur cette terre de miracle qui s'appelle Lourdes ?...

 

Erreur et aveuglement déplorables, qui sont les conséquences de notre peu de foi, et aussi de la funeste nécessité où nous sommes de respirer cet air pestilentiel du rationalisme, répandu dans la société tout entière !

 

C'est seulement à l'heure de la mort que nous saurons tout ce que nous avons perdu à méconnaître ce beau titre d'enfant de la très sainte Vierge et à ne nous point comporter envers elle comme envers une mère!...

 

En attendant, nous peinons, nous gémissons, nous por­tons sans allègement tout le poids de la chaleur du jour et de nos lourdes chaînes, parce que nous ne savons pas recourir à Marie !...

 

Être malheureux et avoir une mère !... Cela se conçoit-il ? Les mères n'ont-elles pas un secret pour sécher toutes les larmes et des consolations pour toutes les douleurs ?

 

N’en fût-il pas ainsi, nous savons bien que Marie possède ce secret. Non seulement elle surpasse en tendresse toutes mères, mais ce qu'elle veut, elle le peut: avantage d'un prixinfini, qui n'appartient à aucune mère ici-bas. Son amour ne connaît ni difficulté ni obstacle.  Par sa prière elle est maîtresse de la plus puissante de toutes les volontés, celle de Dieu.

 

Oh ! Vouons-lui dès ce jour une affection sans bornes et, puisqu'elle est vraiment notre mère, soyons vraiment ses enfants !

 

FÊTE DE CE JOUR: le 2 mai…

 

Saint Athanase, évêque, naquit en Égypte vers la fin du troisième siècle. Dès sa jeunesse, sa piété, sa science, sa connaissance approfondie des Saintes Écritures le désignèrent comme le défenseur et le champion choisi par Dieu pour défendre son Église contre l'arianisme. Bien qu'il ne fût encore que diacre, il fut choisi en qualité de théologien, par un évêque qui l'emmena en 325 au Concile de Nicée, où son érudition et son habileté à défendre la foi lui attirèrent l'admiration de tous.

 

Quelques mois plus tard, Athanase fut élu Patriarche d'Alexandrie et pendant quarante-six ans il ne cessa jamais de soutenir, souvent presque seul, les assauts de l’arianisme. Il demeura inflexible contre quatre empereurs romains de Constantinople, fut banni cinq fois, et, sans cesse en butte à toutes les injures, les calomnies, les injusti­ce que pouvaient imaginer les Ariens, il vécut sous la me­nace continuelle de la mort. Sa vie si agitée se termina dans le calme en 373, non que ses ennemis se fussent lassés de le persécuter, mais parce que son peuple le garantit de leurs attaques.

 

Extrait de : Lectures Méditées (1933)

 

Saint Athanase, priez pour nous et pour notre Saint Père Paul VI

 

elogofioupiou.over-blog.com

Partager cet article
Repost0
9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 23:49

Nous aimerions savoir si vous êtes au courant des faits suivants :

 

Mgr Lefebvre aurait rencontré le sosie de Paul VI…

(Mgr Lefebvre s'est posé la question de la survie du Pape jusqu'à la fin. Un jour, il a dit à ses proches (faisant allusion à son entrevue avec (le faux) Paul VI à Castel Gandolfo) : "et si c'est son sosie que j'avais vu....")

http://paulvipapemartyr.over-blog.com/article-mgr-lefebvre-etait-au-courant-94173848.html

 

 

Connaissez vous les prophéties de Marie Julie, qui prévoient le retour de Paul VI.

http://paulvipapemartyr.over-blog.com/article-la-survie-miraculeuse-du-pape-annoncee-58764660.html

 

Lors des exorcismes, le démon (père du mensonge) est forcé par la Vierge Marie de dire la VÉRITÉ, et il a confirmé, a plusieurs reprises, que Paul VI était bien vivant et qu’il y a bien eu un sosie.

http://paulvipapemartyr.over-blog.com/article-paul-vi-vit-encore-exorcismes-100679258.html

 

Quelle sera votre position lors du retour de Paul VI, allez vous dire que vous n’étiez pas au courant ?…

 

Heureux ceux qui ont crus sans avoir vu….

 

Cette phrase  est pour ceux qui refusent de croire…

 

Êtes vous parmi ceux qui pensent que Dieu le Père a abandonné son Église depuis 50 ans ?

 

elogofioupiou.over-blog.com

 

 

Partager cet article
Repost0