Dieu veut nous faire passer une fois de plus, par Celle que Paul VI a proclamée Mère de l'Église.
En notre XX° siècle, Claire Ferchaud ne déroge pas à cette lignée des grandes âmes mariales. Non seulement la soumission, l'amour de l'Église, mais la pureté même de la doctrine, résident dans sa prière. Aucune déviation, aucune déformation n'est permise. Aucune aventure. A l'avance, toute tentation de schisme est anéantie. Si d'aucuns s'exclament : « Jamais tel Pape n'instituera la messe perpétuelle ! », Claire a déjà répondu que l'ordre arriverait quand tout irait contre.
Comment ? Réponse : Par la Miséricorde de Dieu et la Puissance de l'Esprit Saint, toutes deux sollicitées et obtenues par la Vierge Marie : « Maman ! Maman !... si tu le veux... oui, si tu demandes à Dieu, Il t'écoutera, ô Fille du Père... Il te donnera, ô Épouse de l'Esprit Saint. Il te comblera, ô Mère du Bel Agneau ».
Le don que Dieu veut nous faire passe une fois de plus par Celle que Paul VI a proclamée Mère de l'Église. Aucune autre créature ne peut servir de médiatrice dans cet acte de Dieu, car il s'agit à nouveau du don du Sauveur lui-même. S'il a pris chair de la Vierge Marie pour assumer la Rédemption, c'est d'Elle à nouveau qu'il procédera pour inspirer au Pape l'institution de la messe perpétuelle.
On dit communément que le règne du Christ-Roi vient par Marie. Une telle vérité est d'une évidence aveuglante avec le message de Loublande. Mère de l'Église parce que Mère du Sauveur qui ne fait qu'un avec son Église, la Très Sainte Vierge Marie est seule à pouvoir nous obtenir la messe perpétuelle :
« Si tu demandes à Dieu, Il t'écoutera... » D'où la nécessité de prier Notre-Dame des Rinfillières.
En ce décembre 1940, Sœur Claire voit avec douleur la France envahie. Déjà en 1917, le Sacré-Cœur de Jésus a été refusé et, pour elle, cette guerre est la suite de l'autre. « Je n'ai jamais considéré la paix de 1918 comme une guerre finie, mais comme une trêve, d'une durée plus ou moins longue », a-t-elle écrit au Père Lemnius le 26 octobre 1930. Et le 4 juin 1959, elle écrira à nouveau : « Le Seigneur Souverain, une seconde fois dans l'histoire humaine, se heurte à la rébellion des hommes, son plan tout de Miséricorde est détruit, et c'est alors que Dieu décrète le châtiment qui plongera les nations dans le chaos des nuits ».
Aussi, c'est non seulement la Mère du Bel Agneau qu'elle supplie, c'est-à-dire Celle du salut de nos âmes, mais Celle qui épargne et qui protège dans les fléaux.
Réellement, Notre-Dame des Rinfillières a arrêté en 1862, l'épidémie de typhoïde qui décimait la famille Ferchaud. Réellement, Elle a montré à plusieurs âmes confiantes son efficacité dans les calamités, notamment dans celles de la guerre. La chapelle des Rinfillières est tapissée d'ex-votos de reconnaissance. Des soldats y ont laissé leurs décorations et leurs fourragères. Symboliquement donc, la Vierge Toute Blanche voulait montrer par-là qu'elle est vraiment, Celle qu'il faut prier dans le chaos qui s'annonce (en 2012 ?).
Tandis que Sœur Claire et des âmes expiatrices nous auront mérité, associées aux souffrances du Christ et par un choix du Divin Maître, le don de la messe perpétuelle, c'est Marie qui nous l'assurera.
« La messe qui, dépassant toute sublimité, épanche sur le monde toute la valeur rédemptrice du Christ Sauveur. La messe qui remet l'homme dans l'axe de sa filiation divine, qui restaure les institutions affaiblies, qui consolide les piliers ébranlés de l'Église. La Messe, la seule porte d'accès aujourd'hui pour ouvrir les vannes de la Miséricorde divine. La Messe qui paie intégralement la dette des hommes », précise encore Sœur Claire dans sa lettre du 4 juin 1959.
Vraiment, il est URGENT de prier Notre-Dame des Rinfillières pour lui demander d'intercéder auprès de la Sainte Trinité, afin que Celle-ci inspire au Pape (Paul VI) l'institution de la messe perpétuelle, don par lequel le Sacré-Cœur veut sauver l'Église, la France et le monde.
En ces moments de péril extrême, faisons nôtre le cri de Sœur Claire : « Maman aux bras toujours ouverts, dans notre détresse nous nous jetons sur ton Cœur... Replie tes bras sur nous et sauve... oh ! Sauve-nous... »
(11 juin 1973) FIN
Extrait du LE MOYEN DU SALUT, de Claude Mouton et Henri Guillemain. Diffusion de la Pensée Française.
elogofioupiou.over-blog.com