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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 01:29

 

MGR B..... Révèle qu'il a été élu à l'unanimité  ... 

Ce qui démontre:

Qu'il manque au serment juré avant le conclave de garder le secret des votes sous peine d'excommunication.  Il n'est d'ailleurs pas le seul à commettre ce genre d'indiscrétions...

2°  Que cette unanimité révèle l'état d'esprit de nos cardinaux ; esprit qui ne semble plus soumis au Saint Esprit, qui est jugement sage, et fidélité jusqu'à la mort si nécessaire, et mépris du monde, et de ses mensonges.

  Qu'il sera difficile, dans un premier temps, (lors de son retour qui est imminent) à SS Paul VI de reconstituer l'institution. Cette institution ne pourra fonctionner véritablement qu'après une purge massive des éléments douteux. Voir à ce sujet Catherine Emmerich.

(A suivre.)

Ps: Cette chronique n'a pas d'autre but que la préparation du renouveau. Il faut d'abord ne pas se laisser séduire... ni intimider par le terrorisme des fanatiques de tous bords.

Savoir où se trouve l'ennemi, reconnaître les vrais amis et alliés....  Mais tout le Ciel est avec nous....


    http://amdg.over-blog.fr/article-chronique-d-un-desastre-suite-116288784.html


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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 18:53

 

Avant et après la mort du Pape sosie, surtout également le 1er mai et le 8 septembre 1978, les démons furent contraints de faire sur le sort du Pape Paul VI les déclarations suivantes :

" Le pape Paul VI porte une terrible croix. La pointe de cette croix le poignarde presque.

«La pointe de cette terrible croix a pénétré dans son coeur et dans son corps. Elle a pénétré d'autant plus qu'il vit et voit mystiquement comment son Église, qu'il devrait conduire et dont il est et voudrait être le roc, s'enfonce de plus en plus dans la boue et dans la fange, est de plus en plus contaminée et submergée par l'hérésie et l'esprit du monde.

«S'il pouvait parler et exprimer tout ce qu'il a dans la tête dans le coeur, il crierait au monde, avec tout ce que cela a d’épouvantable : "Revenez, revenez ! Vous me poignardez, moi votre pauvre pape tourmenté, qui devrais conduire l'Église et, par suite de vos épouvantables crimes et délits, n'est presque plus en état de le faire. " S'il n'était pas ce grand et saint Pape, vraiment, votre Église serait presque totalement tombée en ruines" (hurlements effroyables).

«Il n'y a pas eu de lion sous Néron, de tigre ni d'autre bête féroce à avoir déchiré et mis en pièces les martyrs de Rome, les chrétiens, comme votre Église actuelle déchirée met en pièces votre pape Paul VI. Les chrétiens furent martyrisés sous la domination romaine furent certes torturés à mort, traînés à mort... déchirés par des tigres, des lions ou des ours, et le diable sait quoi, mordus par des serpents, etc. Ils furent tourmentés à mort... Ils furent (gémissements) pour ainsi dire lavés pour la vie éternelle dans leur propre sang, dans le sang de martyr".

«Mais le Pape Paul VI est lavé non dans son sang, mais d'une manière bien pire. On jette pour ainsi dire sur lui le cloaque de l'Église.

«Il doit baigner dans l'épouvantable cloaque de l'Église blasée, modernisée, hérétique, dans cet épouvantable cloaque, dans cette fange... Il est si affaibli et souffrant que beaucoup le reconnaîtraient à peine, cependant il est plus respectable (respiration très pénible) que mille hommes ensemble. Maintenant CELUI-DE LA HAUT (geste vers le haut) l'a encore comme victime expiatrice, comme grand martyr. Maintenant, cela obtient encore de grandes grâces pour l'Église. Mais s'il ne vivait plus, vous seriez dans l'Église des orphelins.»

Extrait de "L'Église en danger" de Bonaventure Meyer

http://paulvipapemartyr.over-blog.com/article-paul-vi-victime-expiatrice-comme-grand-martyr-75155843.html

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 08:17

Mgr M... Témoigne sur son blog d'une bien étrange façon de faire de l'esprit du conclave. Le Saint Esprit le vrai ne force jamais à dire une parole, ni faire un acte. L'Esprit d'amour et de vérité créateur de la liberté humaine la respecte absolument. L'amour finit où commence la violence.

 

De quel esprit s'agit-il alors?...

 

Voyons les faits décrits; rapportés par R.C.« Quand nous sommes enfin entrés dans la chapelle Sixtine le 12 mars, j’hésitais encore entre deux ou trois candidats. Toutefois, quand le premier bulletin de vote nous fut distribué et quand vint le moment d’y inscrire un nom, quelque chose de puissant – et d’étrange – est arrivé.

J’ai pris mon stylo et j’ai commencé à écrire. Cependant, ma main était mue par je ne sais quelle force spirituelle supérieure [by some greater spiritual force]. Le nom sur le bulletin s’inscrivit tout seul. Je n’avais pas encore réduit mon choix à un seul nom : mais cela fut fait pour moi. Je l’écrivais, puis je me mis à trembler.

C’est là que j’ai compris que l’Esprit Saint était pleinement à l’œuvre dans l’Église de Jésus-Christ, et que mon rôle n’était pas de “choisir” le nouveau successeur de Pierre, mais “d’écrire” son nom – un nom qui m’avait été donné ».

 Mgr M... Aurait du lire le livre des "aveux de l'enfer" où les démons décrivent les procédés  praeternaturels par lesquels ils influencent les âmes et les aveuglent ou les font poser certains actes de façon quasi automatique  inconsciente. Ceci renforce notre conviction que ce livre est lui providentiel. Il ne faut pas en rire, car il s'agit de la vie éternelle des âmes....

http://amdg.over-blog.fr/article-chronique-d-un-naufrage-de-quel-esprit-etes-vous-116352137.html

C’est a vous d’y réfléchir et de faire votre choix… Pour Dieu ou contre Dieu

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 08:16

     

Dans l’état de Lazare au tombeau on peut voir une vive image de l'état spirituel d'une âme tombée dans le péché. Regardons par quelle voie on arrive à un si déplorable état.

 

On commence par la langueur. A la langueur succède un profond sommeil. Au sommeil succède la mort. Après la mort viennent 1'ensevelissement et la sépulture. La sépulture est bientôt suivie de la corruption.

 

Lazare commence par être dans un état de langueur. Le mort, qu'était-il, peu de temps auparavant ? C'était un jeune homme à la fleur de 1'age. Qu'étiez-vous peut-être, vous-même ? Un modèle de vertu. Quand vous faisiez avec exactitude et ferveur vos exercices de piste, quelle paix ! Quelle joie ! Quelle félicite était la votre !...

 

La langueur et la tiédeur ont commence a s'emparer de vous ; « A quoi bon ces scrupules ? » vous ont-elles dit. Aujourd'hui, vous abrégiez, demain vous différiez, un autre jour vous omettiez la prière, la méditation, 1'examen et les exercices spirituels...

 

Ces pratiques sont bonnes pour les religieux, pour les gens oisifs... pensiez-vous. Voila 1'origine de tout le mal: Seigneur, dirai-je avec Marie, si vous fussiez demeure ici, si cette personne n'avait pas abandonne l'oraison, elle ne serait pas tombée, elle ne serait certainement pas la proie du péché. Vous trouvez-vous dans cet état ? Avez-vous déjà commence a abréger et a abandonner vos exercices de piété ? Tremblez, car c'est par la qu'on s'achemine vers la mort.

 

A la langueur succède le sommeil. « Notre ami dort ». Au commencement ces infidélités humilient, émeuvent l’âme, et la troublent par des remords salutaires. Mais bientôt elles cessent de lui faire impression. Privée des secours spéciaux de la grâce, et accoutumée a commettre des fautes volontaires, 1'ame perd peu a peu la sainte crainte de Dieu ; et a 1'exception de 1'enfer et des péchés les plus énormes et qui sont évidemment mortels, rien ne lui fait plus horreur.

 

Comme elle peut dire : « Ce n'est qu'un léger manquement, une désobéissance léger, une plaisanterie ou un murmure de peu de conséquence, une petite liberté ; en ceci il n'y a aucun scandale... » Elle se tranquillise. Une calamite publique viendra : un sermon éloquent sera prêché ; les pécheurs les plus endurcis se troubleront et se convertiront; seule elle dormira tranquille, insensible a toutes les menaces du ciel. Éprouvez-vous en vous-même une si fatale léthargie ? Est-ce que rien ne vous émeut de ce qui n'est pas évidemment grave ? Malheur a vous ! Car vous êtes exposée à mourir de la mort du péché.

 

Au sommeil succède la mort. Oui, qu'il tremble celui qui sent en lui-même cette léthargie ! Je ne parle pas de 1'aridite dont Dieu se sert pour éprouver une âme juste, mais de 1'endurcissement du coeur qui porte l’âme tiède à s'abandonner aux manquements volontaires. Tremblez, vous dis-je, parce que plus vous vous ferez illusion en disant : « Ce n'est qu'une faute légère », plus vous serez près de tomber dans une faute grave, comme il est arrive pour le sommeil de Lazare: « Jésus parlait de sa mort, alors qu'ils crurent qu'il leur parlait d’un sommeil ordinaire. »

 

En effet, la voila donc tombée dans une faute grave, cette chrétienne autrefois si fervente. Quel malheur ! Une privilégiée, devenue esclave de Satan, ennemie de Dieu, digne des peines de 1'enfer !

 

Si au moins 1'infortunée connaissait son triste état ! Mais hélas ! Le démon et les passions l’aveuglent. Son extérieur est encore composé et édifiant... peut-être même la regarde-t-on encore comme une personne pieuse ; mais a quoi cela lui servira-t-il si elle est morte devant Dieu ?

 

Après la mort viennent l'ensevelissement et la sépulture. Si cette chrétienne tombée dans le péché mortel allait de suite se confesser, on pourrait se rassurer. Mais hélas ! Le démon l’en détourne toujours. Enfin, le démon lui liant les pieds et les mains, comme on fit a Lazare, arrive a 1'enfermer dans le sépulcre des mauvaises habitudes.

 

Sa première chute, elle la voit avec horreur ; la seconde, elle la regarde seulement avec crainte ; c'est avec indifférence qu'elle voit celles qui suivent, et bientôt elle considère avec plaisir les autres dont elle se rend coupable, jusqu'a ce qu'enfin, transporte par un délire qui surpasse toute fureur, elle se jette tête baissée dans le vice, se créant une sorte de nécessite de pécher.

 

Oh ! Comme saint Augustin tremblait en considérant un si triste état ! « Combien difficilement se corrige, disait-il, celui sur qui pèse le poids énorme d'une habitude mauvaise ! Et si le démon au tribunal de la pénitence arrive a fermer l'infect sépulcre du coeur avec la pierre de la honte maudite !... Oh! Combien d'âmes, cette honte de confesser son crime, a ensevelies dans les entrailles de 1'enfer!»

 

La corruption. Peut-il exister un plus grand malheur, et une misère plus profonde ? Quelle infection est produite par le cadavre de Lazare, et aussi quel scandale ne donne pas la pauvre prodigue ! Quels regards lancent ses yeux ! Quelles paroles sa langue profère !... Quelles maximes elle répand ! Et les anges, comme ils tremblent en la voyant !

 

Vous qui lisez ces lignes, avez-vous le grand bonheur de ne pas vous trouver en cet état ? Vous tenez-vous debout à cette heure ? Remerciez humblement le Seigneur, et marchez avec crainte et circonspection, car d'autres plus saints que vous sont tombés.

 

Avez-vous eu le malheur de tomber ? Ne perdez pas courage ; Dieu a mis ces pages entre vos mains ; méditez-les posément ; Dieu vous convie au pardon ; faites avec ferveur quelques exercices spirituels ; continuez au moins ces méditations et faites une confession générale. Dieu vous recevra, si vous vous réfugiez, dans le sein de sa miséricorde !           (P. mach).

 

Extrait de : LECTURES MÉDITÉES (1933)

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 02:21

 

Nous vous suggérons en cette fin du carême, de constater combien encore N.S. J.- Christ, est trahi de nos jours…

 

Voir : http://paulvipapemartyr.over-blog.com/article-le-christ-renie-l-homme-venere-73064050.html

 

Aussi :  http://paulvipapemartyr.over-blog.com/article-a-vous-qui-voulez-comprendre-63072767.html

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 01:36

 B... le nouveau capitaine a  demandé aux journalistes de faire l'effort de saisir la nature non «politique» de l'Église mais «spirituelle».

Et il a bouleversé l'assemblée au moment de la bénédiction finale qu'il a donnée «en silence» et dans le respect des «consciences» de chacun.

C'est nouveau également et c'est une marque typique de la spiritualité jésuite: «parce que beaucoup parmi vous n'appartiennent pas à l'Église catholique et que d'autres ne sont pas croyants, je vous donne cette bénédiction dans mon cœur, en silence, à chacun de vous, en respectant la conscience de chacun mais en sachant que chacun de vous est fils de Dieu»

Il n'a pas prononcé une parole ni fait le signe de croix....

 On commence à voir que ses notions de rituel et de liturgie sont très "évolutives."

Par ««humilité»», ayant refusé la mission de chef, de souverain pontife, de représentant du Roi des rois, il va donner, par souci de collégialité à chaque évêque la liberté de faire ce que bon lui semble.

En un mot le pire des fléaux, l'anarchie va faire exploser en quelques mois ce qui reste de l'institution.

Parce Domine "Adjutorium nostrum " in Nomine Domini" SS Paul VI.

Au secours nous périssons...

http://amdg.over-blog.fr/article-chronique-d-un-naufrage-suite-116256831.html

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 01:32

 

Il faudra mourir, fussiez-vous âgée de plus d'un siècle : Il vous faudra mourir, car la mort n'accepte ni otage, ni rançon, ni remplaçant : point de discussion, point de raison qui vaille ici : Que vous le vouliez ou non, le sort en est jeté: il faudra bien partir.

 

Vous mourrez, vous qui lisez ces mots, et peut-être ne pen­sez-vous pas à la mort !

 

Vous mourrez, vous qui jouissez d'une santé florissante, vous qui portez si haut la tête et qui mijotez mille projets dans votre imagination... vous mourrez : l'arrêt en est porté, et c'est un arrêt sans appel.

 

Riches, vous mourrez ; et à qui tomberont en partage ces biens que vous vous êtes amassés ? Vous devrez les abandon­ner à des étrangers, sans rien garder vous-mêmes, et le tom­beau sera votre demeure.

 

Vous qui méprisez, aujourd'hui, le pauvre Lazare et qui vous livrez tous les jours aux plaisirs de la bonne chère, vous mourrez ! Et où vous retrouverez-vous alors ? Hélas ! Peut-être en enfer avec le mauvais riche de l'Évangile.

 

Orgueilleux, vous mourrez ! Et a quoi vous serviront alors les pompes et la vanité de vos grandeurs ?

 

Voluptueux, vous mourrez ! Et privés de ce qui faisait vos délices, vous croupirez dans une tombe infecte.

 

Tous, tant que nous sommes, nous irons dans cette « de­meure de l'éternité » d'où personne ne revient.

 

L'empereur Maximilien Ier, sur le point de mourir, ordon­na qu'on exposât son cadavre en public afin, disait-il, que son exemple apprît à tous qu'il n'y a ni couronne, ni richesse, ni puissance qui affranchisse de la mort celui qui les possède.

 

Ne vous imaginez pas avoir ici-bas une demeure stable, de peur de devoir en sortir sans y être préparée.

 

La même civière qui emportait hier un vieillard a porté ce matin un florissant jeune homme : demain ce sera une mère de famille, puis une jeune fille, puis un enfant au berceau.

 

A moi aujourd'hui ! A toi demain ! C'est le dernier salut et le dernier avertissement que nous jette ce mourant sur le bord de sa tombe. « Hier, c'était notre tour, aujourd'hui c'est le vôtre : cri universel que les morts nous adressent du fond de leur tombeau. — Pensez à la mort, ajoutent-ils, pensez a l'éternité qui n'aura point de fin ni pour vous, ni pour nous, ni pour personne ! En un clin d'oeil, vous viendrez nous rejoindre. »

 

Et en effet, l'heure va venir où l'on dira de vous : « On recommande aux prières des fidèles l'âme d'une telle, décédé aujourd'hui... les funérailles auront lieu tel jour, à telle heure : De profundis!Qu'elle repose en paix!» Et cependant vous, vous laissez aveugler peut-être par votre amour-propre qui vous persuade que vous ne mourrez pas de si tôt.

 

S'il n'y avait au monde qu'une seule personne qui dût mourir et qu'informée de son arrêt, elle mît aussi peu de zèle et d'empressement à s'occuper de son âme et de son salut qui nous en manifestons nous-mêmes, mon Dieu ! Que de reproches et de remontrances n'aurait-elle point à subir ! « Ne voyez-vous pas, lui crierait-on, qu'un trait mor­tel va percer votre cœur ? Ne voyez-vous pas le tombeau et les vers qui attendent déjà leur hideuse pâture ? Ne voyez-vous pas le jugement, le compte que vous  allez avoir à rendre, compte si obscur et si chargé ? Hélas ! Vous gaspillez le temps en plaisirs, en frivolités, en vaines distractions, en entreprises de tout genre, en mille chimères, en mille rêves de succès et de bonheur ! Et la grande, l'importante affaire du salut, vous l'oubliez complètement, vous la perdez tout à fait de vue !» — Ah ! Que chacune de nous se dise ces choses à soi-même, puisque nous sommes tous condamnés à la mort par un arrêt inévitable de la justice divine.

 

Bien que la voix de Dieu nous avertisse que la mort est près de nous, le démon néanmoins nous fait accroire qu'elle est encore, bien, bien loin; il nous la représente comme un boiteux dont la marche est lente et mal assurée : et nous, pauvres insensées, nous nous la figurons comme en effet bien éloignée ! Nous voyons ses victimes autour de nous, et nous jouons avec autant de sécurité que si nous ne devions pas demain grossir leur nombre !

Dites-vous souvent : entre la mort et moi, il n'y a qu'un pas ; regardez la mort comme le seuil de l'éternité et imaginez-vous à chaque instant être sur le point de le franchir.

 

Demeurez toujours ici-bas comme si vous étiez sur le point de déménager: Que toutes vos actions portent l'empreinte de cette utile réflexion : demain, je devrai plier ma tente et la porter ailleurs ; et cet ailleurs, c'est le tombeau, c'est l'éter­nité. Mon Dieu, non, je ne veux plus rien faire que pour cette éternité : travailler pour l'éternité, parler pour l'éternité, lire, écrire pour l'éternité!... Cette vie, cela n'en vaut vraiment pas la peine !

 

Voici une bonne pratique. Lorsque vous passez devant un cimetière, que vous apprenez la mort d'une personne, que vous voyez un convoi funèbre, que vous entendez sonner le glas des trépassés, ne priez pas seulement pour le soulage­ment des pauvres âmes, mais faites aussi un retour sur vous-même, et souvenez-vous de votre fin prochaine. Demandez-vous : Si j'étais mort, en quel état serais-je aujourd'hui ! serais-je riche en bonnes œuvres ? Et peut-être je mourrai de­main ! Faites dès maintenant tout ce qu'il est en votre pou­voir de faire pour bien mourir.    (R. P. HELLEGEER.)

 

 

Extrait de : LECTURES MÉDITÉES (1933)

 

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