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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 06:16

 

I.   LA  DESUNION.  (Écrit en 1974)

Si par des lectures, des conversations et une observation constante on essaie d'avoir une vue d'ensemble sur les aspects extérieurs de l'Église, on garde d'abord l'impression puis la certitude qu'elle n'est plus « une ». Ici et là on rejette des rites et des coutumes pour en adopter d'autres, exac­tement comme si, en faisant peau neuve, on parvenait à plaire à ceux qui, croyants ou encore incroyants, voudraient une Église à leur goût. Chez certains, prêtres et laïcs, on découvre un véritable acharnement à bannir tout ce qui peut rappeler l'Église d'avant le Concile. Des déviations nom­breuses, dues à des initiatives particulières prises le plus souvent en l'absence de toute autorité et de tout bon sens chrétien, mises en parallèle avec ce qui est resté stable en maintes paroisses, jettent le trouble chez la plupart des catholiques qui ne savent plus où est la vérité, laissant indif­férents les endormis qui s'habituent à tout.

 

La désunion existe à tous les échelons. Sans parler d'évêques publiquement en désaccord, comme cela s'est produit à propos du sacerdoce, citons simplement le triste et remarquable exemple qui nous est donné par l'affaire dite de la « communion de Boquen ». Ce désaccord est double. Il y eut d'abord un différend entre l'ancien prieur conventuel de l'abbaye de Boquen, de l'Ordre cistercien, située dans le diocèse de Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) et le groupe des évêques de Bretagne. Celui-ci, avec une modération réflé­chie, fit connaître les distances qu'il devait tenir par rapport au style de recherche de la communion de Boquen (dont l'animateur faisait parler de lui depuis 1968) et déclara qu'il ne pouvait laisser croire qu'il approuvait une réunion organisée à Rennes, par ladite communion, au printemps 1972. Ainsi prenait corps une division latente depuis quelques années.

 

La seconde naquit aussitôt la publication de la note annonçant la position épiscopale, non du fait que la réunion ou plus exactement le « rassemblement des chrétiens en recherche et des communautés de base » eut lieu malgré les évêques, mais parce qu'une quinzaine d'associations et de mouvements catholiques s'élevèrent, protestèrent contre cette atteinte à la recherche collective. Sans doute y en eut-il d'autres qui ne s'exprimèrent point, puisqu'un an plus tard, un mouvement d'action catholique féminine, dont l'un des périodiques tire à un million d'exemplaires, consacra 25 lignes d'une colonne, en publicité pour des journées et cessions de ladite communion de Boquen, dont le respon­sable avait fait fi de l'avertissement de la hiérarchie, et déclaré sa détermination sereine à poursuivre sa recherche. Laissons ce cas important et typique et descendons dans le rang.

 

Telle paroisse est restée saine, telle autre s'est entièrement contaminée, tandis qu'ailleurs c'est la division en deux clans, cette division pouvant exister entre parents et enfants.

 

Dans tel village, le prêtre ne croit plus à la présence réelle, pas du tout, plus loin on y croit encore durant la messe mais, Dieu merci, il est encore des couvents où l'on reste en ado­ration devant le Saint-Sacrement.

 

Ici, la paroisse prie, animée par son curé ; à la ville voi­sine les laïcs ont dû réaliser un groupe de prières pendant qu'ailleurs on se désintéresse de ce que l'on considère comme du « rabâchage », lorsqu'on ne conteste pas son utilité ou qu'on ne nie pas une efficacité incompatible avec le progrès temporel.

 

Certains croient aux miracles et participent aux pèlerina­ges, d'autres n'acceptent pas les premiers et voient dans les mouvements vers Lourdes, La Salette et autres lieux saints, des manifestations d'un autre âge réservées aux vieilles bigotes. De ci, de là, on conteste à propos de l'enfer, des anges, de la virginité de Marie, du baptême, de la résur­rection du Christ.

 

La plus grande partie du clergé prêche encore la morale évangélique, sinon dans sa totalité, du moins dans son intégrité, mais d'autres, dans la ligne du nouvel enseignement, voient une grâce dans le fait que « l'étreinte du moralisme

s'est desserrée » et en oublient plusieurs Commandements. Des prêtres ne croient plus guère au péché, certains croient seulement au péché social, pendant que parmi les autres il s'en trouve pour provoquer des examens de conscience orien­tés et collectifs, donnant une large absolution à l'ensemble des participants et une pénitence préfabriquée.

 

En quelques milieux on croit encore à la doctrine sociale de l'Église et on considère le socialisme comme contraire au christianisme, tandis qu'ailleurs on voudrait faire rimer évangélisation et socialisation.

 

Maints hommes de Dieu à qui la foi éclairée permet de voir dans les riches et les pauvres (comme dans les Blancs et les hommes de couleur), des âmes à conduire au Ciel, se donnent entièrement à tous, alors que d'autres choisissent, se donnant aux uns et négligeant les autres, sous prétexte de ne point se compromettre auprès des riches et des patrons. L'esprit démagogue accroît les divisions sociales que le seul christianisme peut effacer.

 

On a les yeux rivés sur tout ce qui est injustice sociale ou qui semble tel (car on confond souvent l'inégalité et l'injus­tice), oubliant que la pire des injustices est de ne point rendre à Dieu ce qui lui est dû : amour, honneurs, louanges.

 

Ici, des foules féminines têtes nues, assistent à la messe ; près d'elles, fidèles à l'Église et à saint Paul, d'autres se refusent à abandonner la coutume traditionnelle. Dans la rue on voit des prêtres en soutane et d'autres que l'on identifie à ce « je ne sais quoi » dont il leur est difficile de se départir. Chez les religieuses, où tant de sœurs ont lutté pour ;     conserver une tenue qu'elles savent plaire à Dieu, une tenue qui les protège et engendre le respect, on rencontre des personnes en qui on voit seulement la femme, la femme élégante et soignée.

 

Mentionnons simplement pour mémoire que des pays communient traditionnellement, tandis que dans les pays voisins ceux qui le désirent reçoivent le Corps vivant du Christ dans la main, que dans une même église les uns font d'une manière, les autres de l'autre, qu'en divers endroits des laïcs donnent la communion malgré la présence des prêtres inactifs, qu'en telle paroisse on communie sous les deux espèces, qu'en telle autre le prêtre donne aux fidèles l'hostie trempée dans le sang. Les célébrants consacrent comme le veut l'Église, mais il en est qui fractionnent d'abord l'hostie, tendent les deux fractions vers les assistants (Il le donna à ses disciples), puis consa­crent. Parfois un bol tient lieu de calice, une soucoupe rem­place la patène (cela fait plus pauvre).

 

Ici le latin survit, là il est totalement abandonné.

Pendant que des séminaires agonisent, des prêtres réunis­sent des jeunes en communautés pour les orienter vers le même sacerdoce que le leur tandis que Mgr Lefebvre qui a créé un séminaire en Suisse ne peut accueillir toutes les vocations qui se présentent…

 

A la suite de tels conditionnements, la jeunesse, avec acuité, prend conscience qu'elle existe et forme un tout, par­fois en désaccord avec ses aînés, n'ayant déjà plus la même religion, la même morale surtout. Un bel optimisme peut per­mettre de penser à des crises de croissance, mais pour celui qui sait que nous vivons à la fin des temps et qui, d'autre part, a lu la Bible, ces faits peuvent être causes d'inquiétude. Sans être oiseau de mauvais augure, on peut rester pensif devant certaines paroles de l'Écriture.

(A suivre)

 

 

     Extrait de : MARIE ET LA GRANDE HÉRÉSIE.

                       Guy Le Rumeur (1974)

                       79290 Argenton-L’Église

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 12:51

 

Il fut donc supprimé parce qu'il refusait de jouer la comédie alors que le pape légitime était encore en vie...

Voici un résumé des faits…

En 1905, 60 ans après ces plans, paraissait un ouvrage « Il Santo » écrit par Fogazzaro (moderniste italien), qui nous révèle des choses très importantes. D'abord le succès obtenu au moyen des idées mises en circulation par les sociétés secrètes 60 ans auparavant : il existe désormais dans l'Église ce que les personnages du livre appellent une franc-maçonnerie catholique, se jugeant d'ailleurs assez puissante pour étaler au grand jour les visées jusque-là confinées dans des groupes d'initiés. Fogazzaro nous révèle enfin le but que se proposait cette maçonnerie catholique, véritable secte infiltrée aux entrailles et aux veines de l'Église : « Nous sommes un certain nombre de catholiques (...) qui désirons une réforme de l'Église. Nous la désirons sans rébellion, opérée par l’Autorité légitime. Nous désirons des réformes dans l'enseignement religieux, des réformes dans le culte, des réformes aussi dans le suprême gouvernement de l’Église. Pour cela, nous avons besoin de créer une opinion qui amène l'autorité légitime à agir selon nos vues, ne serait-ce que dans 20 ans, dans 30 ans, dans 50 ans...»

Aujourd'hui, en 1993, ne devons-nous pas constater que ces plans maçonniques se sont accomplis à la lettre ? Voici, selon la thèse que nous allons à présent exposer, comment la révolution dans l'Église a pu être « opérée par l’Autorité légitime ». Elle peut surprendre de prime abord, mais sachons qu'elle est accréditée par beaucoup de points forts que nous développerons ci-après. Tout a commencé à se réaliser après la mort de Pie XII. Jean XXIII, tout d'abord, ne fit pas du tout preuve de sage prudence lorsque, au concile, il ouvrit trop grande la fenêtre de la liberté dans l'Église catholique. Certes, il était entouré et déjà trop embrigadé par les francs-maçons, qui, du reste, ne se firent pas faute de l'influencer. A sa mort, le Pape Paul VI reçut un héritage malheureux, car le ver était dans le fruit, « la fumée de Satan dans l'Église », comme il l'exprimera lui-même en 1972. A son élection, la situation de l'Église était difficile et très mal engagée, car toutes les vannes du modernisme étaient déjà ouvertes. A cela s'ajoute le fait qu'au début, Paul VI voulait continuer le concile en marchant sur les pas de Jean XXIII et en tenant compte de tout ce que ce dernier et les cardinaux avaient déjà préconisé. Car il est vrai qu'avant son pontificat, Mgr Montini était plutôt « imbu des principes humanitaires », comme disaient les documents maçonniques du siècle dernier. Son père n'était-il pas directeur d'un journal progressiste ? Son langage et sa pensée arrangeaient bien l'alliance moderniste du concile, déjà dominante. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il fut élu. Le complot maçonnique pensait pouvoir l'utiliser à son gré... Mais devenu Pape, l'Esprit Saint l'éclaira progressivement et il sentit rapidement l'existence des grandes pressions négatives exercées de tous les côtés sur le concile (voir notamment « Le Rhin se jette dans le Tibre » de R. Wiltgen).

 

Comme, par ailleurs, il était de bonne volonté, la pleine clarté lui fut accordée. Il regretta amèrement et se mit à supplier le ciel de l'aider à pouvoir changer le cours des choses. Alors commença son martyre. Son fardeau devint plus douloureux du fait qu'il ne pouvait plus rien annoncer ni proclamer à la chrétienté, car ses collaborateurs, prélats félons, neutralisèrent l'exercice de son pouvoir. La route lui fut barrée lorsqu'il voulut annuler la réforme liturgique et toutes les innovations nuisibles du modernisme (cf. témoignage de l'avocat rotal et « La Révolution permanente dans la Liturgie », plaquette magistrale prouvant que Paul VI voulait garder la Messe de toujours, et qui nous dévoile la lutte qu'il mena, tout seul à Rome, contre la subversion dominant le Vatican).

 

On lui administra des drogues neutralisantes (cf. le témoignage de Mgr Basile Harambillet, avocat rotal à Rome, et les révélations de Bayside). Les communiqués officiels du pape étaient ou confisqués ou faussés avant parution. Pour comble de félonie et de machiavélisme, ses bourreaux lui substituèrent un sosie (par intermittence à partir de 1972, puis quasi en permanence à partir de Noël 1975) qu'ils installèrent au Vatican comme faisant fonction de Pape à la place de Paul VI.

 

Et le monde, globalement, ne s'est pas aperçu de l'imposture dont Paul VI fut la victime. Celui qui décéda le 6 août 1978 à Castel Gandolfo n'était pas le Pape Paul VI. L'analyse du dessin morphologique des oreilles de celui qu'on a présenté au public sur son lit de mort en août 1978 prouve sans doute possible qu'il s'agissait du sosie. Il dut mourir parce qu'il commençait à devenir un danger pour les comploteurs eux--mêmes.

 

Le sosie de Paul VI disparu, le souriant Albino Luciani fut désigné comme successeur. Il ignorait complètement la survie de Paul VI. Lorsqu'il fut mis au courant, par Villot, ce fut l'effroi pour lui : il voulut tout révéler au public et démissionner. Il fut donc supprimé parce qu'il refusait de jouer la comédie alors que le pape légitime était encore en vie...

 

   Extrait de :   Points de repères dans la crise effroyable que l'Eglise traverse actuellement. pdf (Objet application/pdf)

 

 

 

http://steponestep.free.fr/Vert/Boanerg%E8s%20(de)%20Louis/Points%20de%20rep%E8res%20dans%20la%20crise%20effroyable%20que%20l%27Eglise%20traverse    %20actuellement.pdf

 

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 05:28

 

IX  PAROLES DE JÉSUS SUR LA CROIX...  

 

Certaines des paroles de Jésus en Croix vont nous per­mettre de pousser encore plus loin la comparaison entre ce qui se passe aujourd'hui et ce qui se passait à Jérusalem le vendredi saint de l'an 33.

Comme le Fils le demandait au Père (Mon Père, par­donnez-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font), c'est aujourd'hui Marie qui implore miséricorde pour nous.

 

En outre, de même que Jésus agonisant se sentit aban­donné de Son Père, de même, devant le chaos actuel de l'humanité, avons-nous l'impression de son abandon. Bien des événements mondiaux : guerres, révolutions, déséquili­bres économiques, affaire du pétrole, (Le 2l novembre 1973, le ministre des Finances du Koweït aurait dit : « L'Europe va terriblement souffrir... Nous irons, s'il le faut, jusqu'à paralyser l'économie du monde occidental. ») nous autorisent à nous demander si les paroles du psaume 66 qui disent que Dieu gouverne les peuples et conduit les nations, sont toujours d'actualité, et si celles-ci ne sont pas livrées à elles-mêmes. En tant qu'hommes soumis à Dieu, le Seigneur ne nous abandonnera jamais.

 

Comme le dit « Le grand message d'amour », « Jésus est toujours présent, toujours actif dans le cœur de l'homme. Il est le compagnon fidèle qui ne trahit et n'abandonne jamais, et est toujours prêt à tendre ses bras pleins d'amour vers Sa Créature. » Mais il n'est pas exclu qu'au cours des événements par lesquels se manifestera la colère divine, nous ayons l'impression d'être abandonnés.

 

Mais la comparaison la plus frappante qui puisse être exprimée concerne le cri de Jésus : «J'ai soif». L'Évangile nous dit qu'il y avait là un vase plein de vinaigre. On imbiba donc de vinaigre une éponge qu'on fixa autour d'une bran­che d'hysope et on l'approcha de Ses lèvres.

 

Depuis plusieurs années, quelques messages divins nous disent et insistent sur le fait que Notre-Seigneur a soif d'amour. On peut affirmer que le Christ qui souffre de voir son insondable amour rejeté par l'humanité pécheresse et apostate, mendie un peu d'amour humain. Dans un mes­sage du diocèse d'Avezzano, il précise qu' « Il a besoin de tout cet amour qui Lui est refusé », et que « seul l'amour de Sa créature ne lui appartient pas, et c'est lui qu'il cher­che ».

 

Notre-Seigneur a soif d'Amour. Il le dit aux hommes. Ceux-ci répondent par l'éponge imbibée d'outrages, de sacri­lèges, d'indifférence et parfois de haine.

 

Marie, lors de la passion de son Fils en a suivi tous les moments, soit directement, soit mystiquement, participant à toutes Ses souffrances. Dans la Passion qui meurtrit au­jourd'hui sa Fille l'Église, elle sort de sa vie cachée et inter­vient dans le monde entier par ses apparitions et ses mes­sages. De même que la Vierge rencontra son Fils sur le chemin du Golgotha, elle rencontre sa Fille l'Église, parti­culièrement en la personne de tous ceux qui croient à ses apparitions et qui souffrent qu'elle soit volontairement igno­rée et incomprise, à l'heure la plus grave de l'humanité.

 

En résumé, nous appartenons aujourd'hui à une Église dont les apôtres dorment ou semblent dormir pendant qu'elle

souffre du poids des péchés de ses membres, à une Église flagellée  couronnée d'épines en la personne du Vicaire du est, chargée de sa Croix, avançant sur la voie du Cal­vaire, y rencontrant sa Mère en pleurs qui lui rappelle com­ment sera traité le bois  sec. 

 

La crucifixion est proche « Je laisserai la barque de Pierre couler à fond, puis Je la sauverai », a dit Jésus dans Son Grand Message d'Amour. Déjà l’Église est dépouillée de ses vêtements, dépouillement auquel s’ajoutent des arrachements d'une extrême gravité car ils concernent la sainte doctrine, l'Écriture et la Tradition. Leur examen nous conduit à aborder les différents aspects du néo-modernisme dont l'ensemble rend la sainte église méconnaissable, comme fut un jour méconnaissable le divin Rédempteur.

 

Fin

 

Extrait de : MARIE ET LA GRANDE HÉRÉSIE,

                   Guy Le Rumeur (1974)

                   79290 Argenton-L’Église

 

 

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 16:59

 

VIII.      JÉSUS  FUT  DÉPOUILLÉ DE  SES  VÊTEMENTS.

 

Aujourd'hui, c'est l'Église, Son Épouse, que l'on dépouille de tout ce dont on la peut dépouiller. Une sorte de dépouil­lement par le vide.

-    Les niches de saints, dans les églises, se vident.

-   Les bénitiers se vident. (On dit que l'abus ne saurait faire condamner l'usage. C'est pour­tant l'abus qui est mis en avant lorsqu'on veut supprimer une chose traditionnelle. On invoque la superstition de certains pour priver tout le monde du sacramentel « eau bénite »).

 

-   Les confessionnaux se vident en attendant que les églises soient vidées de leurs confessionnaux.

-    Les stations du Chemin de Croix sont ôtées des murs.

-   On enlève les agenouilloirs.

-   Les églises elles-mêmes se vident de fidèles et parfois du prêtre qui ne se fait plus une obligation d'aller prier le Saint-Sacrement. (Dans le même ordre d'idées, il n'est plus guère question d'ado­ration du Saint-Sacrement et à fortiori d'adoration perpétuelle. Un évêque français n'a-t-il pas déclaré, il n'y a pas si longtemps, que l'adoration perpétuelle était une vieille lune !)

 

-   Les séminaires se vident.

-   Des facultés catholiques se vident.

-   La messe est vidée de sa signification principale : le sacrifice du Christ.

-   Les ostensoirs restent vides : plus de saluts du Saint-Sacrement, plus de processions, plus de Fête-Dieu.

-   Parfois les tabernacles sont vides. ,   Dans les campagnes où l'on a supprimé la première messe pour la reporter au samedi soir, le dimanche, déjà vidé de vêpres, de louanges vespérales, de Salut, de Rosaire, se vide plus encore.

-   Des sacristies se vident d'objets sacrés que l'on retrouve à la brocante.

 

A ce dépouillement général, ajoutons celui de ceux qui ont abandonné la soutane, parfois la tenue de clergyman, parfois la Croix, parfois même les vêtements sacerdotaux.

 

Mais le comble, c'est qu'il existe de hauts dignitaires de l'Église qui, ayant une conception très personnelle de la papauté, voudraient dépouiller le successeur de Pierre d'une infaillibilité à laquelle ils ne veulent plus croire, ainsi que du gouvernement de l'Église tel qu'il est pratiqué par celui qui, du Christ, est le vicaire.

 

Comment ne pas terminer l'énumération de ce qu'on en­lève à l'Église, sans citer les paroles du Pape Paul VI dites à l'audience générale du 22 novembre 1972, à propos de « l'Église sans » ? « La formule plus ou moins radicale a brillé pour certains esprits inquiets et pour beaucoup de gens dépourvus d'une culture suffisante. C'est une formule qui a son his­toire : hérésies et schismes pendant des siècles s'en sont amplement servis. On a cherché, par exemple, à avoir une Église sans dogmes difficiles, enlevant ainsi du trésor de la foi les mystères de la pensée divine et réduisant les réalités de la religion révélée à la dimension du cerveau humain ; processus réductif qui, malheureusement, ici et là, continue à vider la doctrine catholique de son contenu et de sa certitude. A côté de ce premier « sans » est née une autre Église sans autorité, soit du magistère, soit du gouvernement... Une Église facile si elle est ainsi révélée sans confi­gurations hiérarchiques ni juridiques, une Église sans obéis­sance, sans règles liturgiques ; une Église sans sacrifice. Mais qu'est-ce qu'une Église sans la Croix ? »

 

(A suivre)

 

Extrait de : MARIE ET LA GRANDE HÉRÉSIE,

                   Guy Le Rumeur (1974)

                   79290 Argenton-L’Église

 

 

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 10:56

 


Pour ceux qui pensent que ce n’est pas possible, que Paul VI soit encore vivant, lisez bien ce qui suit :

 

  ««  FÊTE DU JOUR: (19 février) Saint Simon, martyr.

Simon était le fils de Cléophas, le frère de St Joseph.  Il était le cousin  germain de Notre-Seigneur, le frère de saint Jacques le Mineur et de saint Jude.

 

On croit qu'il fut, aussi bien que sa mère et ses frères, du nombre des disciples de Jésus-Christ, et qu'il reçut le Saint-Esprit au jour de la Pentecôte, uni aux autres disciples, avec lesquels il avait persévéré dans la prière depuis l'Ascension du Sauveur.

 

Élu successeur de saint Jac­ques, il se retira, pendant le siège de Jérusalem, avec ses fidè­les, dans la ville de Pella, au-delà du Jourdain.

 

Après la ruine de la ville, il y revint également avec eux et l'on y vit refleurir l'Église de Jésus-Christ, composée d'un très grand nombre de Juifs qui avaient embrassé la foi.

 

Saint Simon gouverna l'église de Jérusalem jusqu'au temps de l'empe­reur Trajan, sous lequel il fut condamné à être crucifié. Il était âgé de 120 ans.

 

Il eut la gloire, en donnant sa vie pour Jésus-Christ, de mourir par le même supplice que son divin Maître. Son martyre eut lieu en l'an 107. »»

  

   Extrait de : LECTURES MÉDITÉES (1933)

 

Paul VI, est né en 1897, le jour de la mort de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus. Il aura donc 116 ans le 30 septembre prochain, mais il sera peut-être de retour avant ça, si Dieu le veut…

Continuons notre neuvaine… (« les méchants ne pouvant nuire à ses jours » : La Salette)

 

http://steponestep.free.fr/Vert/Boanerg%E8s%20(de)%20Louis/Points%20de%20rep%E8res%20dans%20la%20crise%20effroyable%20que%20l%27Eglise%20traverse%20actuellement.pdf

 

 

   Le Christ  est  vainqueur !

Le Christ règne !

Le Christ  commande !

 A Paul VI,  souverain  Pontife et pape universel, la paix, le bien et le   salut éternel !

Que viennent des temps meilleurs !

Vienne la paix du Christ !

Que le règne du Christ et de Marie vienne !

 

 

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 10:55

 

VII.   LES   FILLES  DE   JÉRUSALEM.

 

Saint Luc (XXIII, 27 à 31) nous dit qu'à la montée, du Calvaire Jésus était suivi par une grande masse de peuple et par des femmes qui se lamentaient et pleuraient sur Lui. Jésus se tournant vers elles leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants, parce que vont venir des jours où l'on dira : " Heureuses les femmes stériles, les entrailles qui n'ont pas enfanté et les seins qui n'ont pas allaité ! »

 

C'est alors qu'on se mettra à dire aux montagnes : « Tombez sur nous ! Et aux collines : « Recouvrez-nous ! Car si l'on traite ainsi le bois vert, qu'en sera-t-il du bois sec ? »

 

Cet événement se renouvelle aujourd'hui au cours du calvaire que suit l'Église. En 1970, en un lieu d'apparitions non encore reconnu, Marie nous a dit, par une expression presque identique à celle de son Fils : « Pleurez sur vos enfants et sur vous-mêmes. » De même que son Fils a pro­phétisé en rencontrant les filles de Jérusalem, de même prophétise-t-elle des événements analogues. Bien des catho­liques pensent qu'il s'agit des faits annoncés par saint Jean, dans son Apocalypse, à la rupture du sixième sceau (VI, 15 à 17) :

 

 « Les rois de la terre, les potentats, les capitaines, les riches, les puissants, tous les esclaves et tous les hommes libres allèrent se cacher dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous et dérobez-nous à la vue de Celui qui est assis sur le trône et à la colère de l'Agneau, car il est arrivé, le grand jour de leur colère, et qui pour­rait subsister ? »

 

Dans son calvaire, l'Église avance vers le temps où se manifestera la colère divine. Puissent d'ici là ceux qui la composent rester fidèles à la vraie doctrine, cette sève du bois vert, et ne pas en être détachés comme les sarments qui seront jetés au feu. Il ne s'agit pas ici, bien sûr, du feu éternel, mais de ce feu annoncé par saint Grignon de Montfort, tel que nous le verrons plus loin : le feu du Ciel, le feu de la colère, prédit tant de fois dans les écrits de mystiques publiés avec l'approbation de l'Église.

 

(A suivre)

 

Extrait de : MARIE ET LA GRANDE HÉRÉSIE,

                   Guy Le Rumeur (1974)

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 17:01

 

VI.  SIMON DE CYRÈNE, PORTE LA CROIX DE NOTRE SAUVEUR…

 

Lorsque Jésus avançait vers le Golgotha, les soldats réqui­sitionnèrent un homme de Cyrène, du nom de Simon, pour l'aider à porter Sa Croix. Ce fait historique est l'image de la l'église souffre la passion part prise par les hommes dans la Rédemption ; c'est l'il­lustration des paroles de saint Paul : « Ce qui manque aux souffrances du Christ, je l'achève en ma chair pour Son Corps qui est l'Église » (Col. I, 24).

 

Comment pouvons-nous aider l'Église à porter Sa Croix ?

 

Cette Croix, nous venons de le voir, c'est surtout S. S. Paul VI qui en est lourdement chargé. Nous pouvons l'aider à la porter de deux façons. Tout d'abord, en prenant sa défense en toutes circonstances contre ses ennemis. Beau­coup, du côté des modernistes, sont contre lui parce qu'il condamne la contraception, l'avortement, le mariage des prêtres, et parce qu'il freine autant qu'il peut l'élan réfor­miste moderne. Beaucoup aussi, du côté des traditiona­listes, sont également contre lui car ils l'estiment ni assez conservateur, ni assez sévère.

 

Écoutons, à ce propos, les mots du Christ à la religieuse du diocèse d'Avezzano : « N'accepte jamais une parole contre le Pape, même de la part de ceux qui te sont chers parce que je l'aime d'un amour très particulier. »

 

Nous pouvons, enfin, aider le Souverain Pontife à porter sa Croix, de façon mystique, en priant pour lui, en faisant des sacrifices et en disant des messes à son intention.

 

Malheureusement, on peut dire que Simon de Cyrène ne court pas les rues. On le rencontre cependant, surtout sur les lieux de pèlerinage où l'on constate que l'amour marial et la fidélité au Pape vont de pair.

 

(A suivre)

 

Extrait de : MARIE ET LA GRANDE HÉRÉSIE,

                   Guy Le Rumeur (1974)

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