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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 06:56

Il est des démons qui ne s'exorcisent que par le jeûne et la prière, c'est-à-dire par la pénitence. Ainsi celui de la Révolution.

Voici donc que, depuis deux siècles, les tenants de la Contre révolution s'évertuent à faire face, soit en brandissant leur doctrine de formation et d'action fondée sur l'ordre naturel, soit en se réfugiant dans la prière. Les plus engagés et, disons, les plus parfaits allient au mieux l'apostolat doctrinal et l'oraison. Une multitude de brochures, d'études et de livres pieux ou saints circulent sous l'impulsion de leurs initiatives. Et pourtant, tout se désagrège et le renouveau ne débouche pas.

C'est que l'essentiel, semble-t-il, — à savoir la pénitence authen­tique, source d'humilité — n'a pas été suffisamment prôné et réalisé dans le camp de la Contre révolution. On n'a pas assez pris conscience des outrages infligés au Sacré-Cœur de Jésus. La Très Sainte Vierge, à Lourdes notamment, est venue nous le rappeler d'une manière pres­sante. Comme Saint Jean-Baptiste annonçant le Sauveur et Libérateur, Elle clame dans le désert : «Faites pénitence. Comblez les ravins, aplanissez les montagnes, redressez les chemins tortueux. »

Le sacrifice de la mortification et du jeûne trouve naturellement, pour les âmes d'élite, son prolongement dans ces préceptes prêchés par l'homme vêtu d'une peau de chameau et qui se nourrissait de miel et de sauterelles. Il appelait à la pénitence corporelle, mais surtout à la pénitence intérieure, c'est-à-dire : «Combattez vos tendances mauvaises, convertissez-vous pour accueillir en vous la volonté et le règne de Dieu seul ».

Du Jourdain à Lourdes et de Lourdes à Loublande, il n'y a qu'un pas.


Car, véritablement, la libération ne peut s'obtenir que de cette manière : faire le vide intérieur, essayer de se dépouiller de son moi, reconnaître que nous ne sommes rien et que Dieu est tout, — que lui seul peut nous sauver.


Ici, l'image de Moïse revient devant nos yeux. Voici un homme qui, même se sachant investi d'une mission — Dom de Monléon l'explique fort bien dans son livre « MOÏSE », — a cru un moment qu'il libérerait le peuple hébreu par ses propres forces de l'esclavage de Pharaon.

En effet, à 40 ans, Moïse est au sommet de la gloire humaine, il dirige l'armée égyptienne, il est même l'héritier présomptif du trône. Il lui suffirait d'attendre ou même, de provoquer un coup d'État pour prendre la place du tyran et ouvrir la porte vers la « terre promise ». Mais voilà qu'emporté par sa nature violente, il tue un Égyptien qui battait un Hébreu. Il commet un acte qu'il sent et sait répréhensible aux yeux de Dieu. Tout s'écroule. Son esprit s'ouvre sans doute. A-t-il la prémonition de cette Voix qui va bientôt lui dire : « TU ne tueras point » ? On ne sait. En tout cas, l'homme puissant voit sa petitesse, la méchanceté de sa nature, il mesure ce qu'il vaut, il se sent nu. Alors, il fuit, il fuit dans le désert pour retrouver son Dieu. Car, précise Saint Paul, « Moïse quitta le pays d'Égypte pour obéir a sa FOI, ET NON PARCE QU'IL CRAIGNAIT LA COLÈRE DU PRINCE » (Héb., XI, 27).

Et cela dura encore 40 ans.

En effet il ne suffit pas d'être au désert pour rencontrer Dieu, il faut, écrit Dom de Monléon, faire le désert en soi-même, alors là « on rencontre Dieu infailliblement ». Et c'est ce qui se produit finalement pour le chef Moïse. Il a pleuré ses péchés, anéanti son moi, ôté de son cœur ce mensonge qui consistait à dire : « Moi, je libérerai mon peuple ». Car c'est Dieu seul qui va libérer le peuple hébreu et non pas Moïse. Cet homme violent va combattre ses tendances, se faire doux, d'une parfaite docilité sous la main divine. Dieu s'en servira comme d'un instrument inutile. Mais en même temps la gloire impérissable de Dieu va rejaillir sur son élu, dont aucun être humain ne pourra plus supporter l'éclat du visage. Moïse, à ce titre, est vraiment le symbole du chef : Dieu combat, et il ne fait plus que la volonté de Dieu.

Ainsi donc, notre propre libération de l'empire pharaonique actuel, c'est-à-dire des puissances déclarées ou occultes de la Révolution ou du Gouvernement mondial luciférien, ne peut pas être le fruit des urnes, d'un coup d'état ni d'un complot. Notre libération sera le fruit de la pénitence et de la prière. Dans le chaos qui s'annonce, beaucoup se déclareront chefs et la "Franc-maçonnerie ne manquera pas de nous proposer encore son ou ses « hommes providentiels », connus ou préparés dans l'ombre, aussi faudra-t-il essayer d'avoir le courage de les discerner et de les dénoncer tous pour déblayer le terrain.

On peut désormais affirmer ceci, sans crainte de se tromper : les Français reconnaîtront leur Chef à son esprit de pénitence et d'humi­lité. Il viendra non pas par la publicité ou par l'intrigue, mais comme un inconnu que Dieu seul connaît. Il n'aura rien pour lui, mais tout contre lui. On parlera des autres, mais jamais de lui.

A suivre

Extrait du LE MOYEN DU SALUT, de Claude Mouton et Henri Guillemain. Diffusion de la Pensée Française.

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 17:35

 

Comme je n’ai jamais reçu de réponse à ma lettre du début de juin 2005, je me permets de vous en envoyer une copie.

Je vous envoie également un extrait de la bulle de St-Pie V. S.V.P. la lire attentivement et la mettre en pratique car ce décret n’a jamais été aboli et ne le sera jamais.

Comme vous n’avez pas réagit à mon questionnement, je me permets d’y revenir car l’annonce de votre départ et surtout la partie de votre texte qui dit que des événements vous ont obligés à réfléchir sérieusement sur votre avenir. C’est très bien d’y penser avant que ce petit pèlerinage soit terminé, car la vie est très courte.

J’espère que les Ursulines, vont avoir droit , à de véritables messes tridentines et non à des fausses messes de Luther ?

Vous avez été ordonné pour dire la véritable messe et vous devez y revenir car votre éternité en dépend. Nous les laïcs baptisés et confirmés avons l’obligation de défendre notre foi et la propager. Est-il normal que nous ayons à convertir nos pasteurs et leur rappeler leurs devoirs ?

Je vous prie de bien réfléchir au message de St-Paul, qui disait de mener le bon combat jusqu’au bout, si non, tout ce que nous aurons fait ne comptera pour rien dans la vie éternel.

Y a-t-il une autre raison de vivre cette vie sur terre, que de répondre à l’amour de N.S.J.C qui a donné sa vie pour nous. Il nous demande de faire la même chose pour nos frères. Cette obligation est encore plus grande pour ceux qui sont responsables des âmes, prêtres et évêques.

Bonne réflexion et méditations, nous nous reverrons sûrement dans la Vallée de Josaphat, lors du grand JUGEMENT GÉNÉRAL.    ( Le 15 mars 2006.)

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 17:33

«Coeur Sacré de jésus, j'ai confiance en vous ».

On s'est référé à Jeanne d'Arc, investie d'une mission posthume. Et l’on a eu raison, car c'est bien l'esprit de la Sainte de la Patrie qu'il s’agit de faire revivre en chacun de nous. L'on a attendu et l'on attend à nouveau Jeanne d'Arc pour bouter l'ennemi hors du cœur et du territoire des Français. On croit toujours au fait d'armes possible de la part de Dieu. Mais, d'un autre côté, ne voyant pas pointer à l'horizon l’étendard de Domrémy, l'on s'est réfugié et l'on se réfugie dans la prière. Le modèle est alors Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, grande admiratrice de Jeanne. Et là encore, l'on a raison, car sans la prière que vaut l'action ? Mieux, sans la prière, comment susciter l'action de Dieu ? Jeanne que l'on attend, Thérèse que l'on imite sont nos deux modèles, nos deux raisons de vivre. Ah ! Vienne le jour où l'action et la prière s'embrasseront pour combler notre attente. Voilà notre cri. Et nous tendons les mains... 

Mais quoi? Cette synthèse de la prière et de l'action, Jésus ne l’assume-t-il pas d'une manière parfaite dans la Rédemption ? Voici que d’une part, il prie pour nous jusqu'à s'offrir en holocauste et que, d’autre part, son sacrifice efface les péchés du monde et terrasse Satan. La Croix se dresse sur le Golgotha. Jésus montre clairement le moyen par lequel il nous sauve et, du même coup, il répond à notre «comment ». A Claire Ferchaud en 1917, il rappelle ce qu'il a révélé et que nous avions tendance à oublier : la Croix.

Il lui demande de dire que c'est la « messe perpétuelle » qui nous sauvera, c'est-à-dire le saint sacrifice éternel. Dès lors, le Sacré-Cœur sur le drapeau symbolise d'une manière unique son Amour reconnu d'une manière officielle. 

Mais ce Cœur est inséparable de la Croix. C'est le Cœur de l'Amour et de la Croix du Sacrifice. Par la bouche de Claire Ferchaud, le Sacré-Cœur précise donc : « Ne crains rien, je régnerai... par la messe ». Avec l'humble messagère de Sacré, Jésus nous indique avec précision que le terme est près du moyen. En effet, la Résurrection a jailli de la Croix. Après la Croix, la Résurrection ne s'est pas fait attendre indéfiniment, elle n'a pas été repoussée aux calendes grecques. Trois jours après, Jésus est ressuscité. Si, désormais, il n'y a plus à imaginer un autre moyen que la Croix, on ne peut pas davantage imaginer une Résurrection lointaine. Ainsi donc, dès que la « messe perpétuelle » sera célébrée, notre propre résurrection en ce bas monde sera là. 

On comprend dès lors que Satan, comme à la dernière extrémité, jette aujourd'hui toute son énergie pour détruire à jamais la Sainte Messe. Il a pris la pioche et la pelle pour tenter de déraciner la Croix. Il travaille dur sur le Golgotha... Mais, aux Rinfillières, (Lieu où naquit Claire Ferchaud, près de Sacré) Claire Ferchaud annonce en quelque sorte sa défaite. Le « quand » rejoint le « comment » et ne font plus qu'un. Claire a eu des apparitions et monitions du Sacré-Cœur partout durant sa vie, mais c'est aux Rinfillières, près du ponceau de bois, qu'elle a voulu matérialiser les faits par une statue du Divin Maître. Ainsi, partout à travers le monde, la Sainte Messe triomphera, mais c'est aux Rinfillières que devra s'ériger, en répara­tion des offenses faites au Sacré-Cœur et en signe de reconnaissance envers l'Amour Divin, l'édifice de la Messe Perpétuelle. A ce titre, on pourrait appeler ce lieu « le nouveau golgotha ». 

Si la Croix seule nous sauvera — donc Dieu seul par son Sacri­fice — est-ce à dire que les hommes et particulièrement les Français, n'ont et n'auront rien à faire ? Que non ! Ils doivent d'abord lutter pour défendre la messe des insultes dont elle est victime et s'y accro­cher comme à leur unique planche de salut. (C’est maintenant que chacun de nous, devons prier avec confiance pour le retour d’exil du vrai pape légitime, le pape Paul VI, Pape Martyr de la fin des temps. C’est lui ou son successeur qui devrait autoriser la messe perpétuelle comme moyen absolu de résoudre la crise de l'humanité.)

Enfin, nous devons devenir des soldats du Christ et être prêts à l'action combattante, si telle est la volonté de Dieu de leur demander le courage du sang.

Moïse, étendant les bras pendant que le peuple hébreu combat­tait, préfigurait déjà la Croix. Si par faiblesse ou fatigue, sa prière sacrificielle venait à se relâcher, Aaron et d'autres lui soutenaient les bras. Le Peuple de Dieu reculait quand la prière de Moïse défaillait, il avançait avec fougue quand elle se reprenait.

Même en pleine guerre, même face à un ennemi mille fois plus puissant et mieux armé, les Français, eux, ne reculeront pas si la messe perpétuelle est célébrée pendant les combats. Car les bras de la Croix ne faiblissent jamais.

(En la fête de Saint-Michel 1972) (A suivre)

Inspiré du LE MOYEN DU SALUT, de Claude Mouton et Henri Guillemain. Diffusion de la Pensée Française.

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 03:38

 

 

Ce miracle eût lieu, au début du 7e siècle, soit il y a près de 1,300 ans. Durant la célébration de la messe, un moine basilien, après avoir consacré le pain et le vin, il se mit à douter que le Corps et le Sang du Christ soient réellement présents et substantiellement dans l'hostie et le calice. C'est alors qu'en présence de nombreux témoins, il vit tout à coup la Sainte Hostie devenir un morceau de chair vivante et dans le calice, le vin consacré devenir du sang réel qui se coagula en cinq caillots inégaux. Il ne faut surtout pas oublier dans ce cas que le moine célébrait le Saint Sacrifice de la messe en latin selon le rite de St-Pie V.

 

A la suite de ce miracle, un fait inexplicable se produisit, le 17 février 1574, devant l'archevêque Rodriguez et la foule réunie. En pesant chacun des caillots de Sang coagulés, qui sont de grosseurs différentes, chacun d'entre eux pesait exactement le poids des cinq caillots pris ensemble. Par ce fait "miraculeux" le Seigneur a voulu nous prouver, ce que la véritable Église à toujours enseignée, que le Christ était totalement présent dans chacune des plus petite partie de l'hostie consacrée.

 

Cette Chair et se Sang Miraculeux furent conservé et plusieurs analyses eurent lieu au cours des siècles. On peut les vénérer encore actuellement dans l"église St-François.

 

Afin de vérifier l'authenticité du présent miracle et avec l'autorisation de Rome, les Frères mineurs conventuels, firent effectuer par un groupe d'experts une analyse scientifique de cette Chair et de ce Sang. Entre le 18 novembre 1970 et le 4 mars 1971, avec une stricte rigueur, les recherches en laboratoires furent faites par les professeurs Linoli et Bertelli, ce dernier de l'Université de Sienne.

 

Voici les conclusions de cette recherche que diffusèrent plusieurs revues scientifiques du monde entier:

 

1) Les matières en question sont véritablement de la chair et du sang;

 

2) Cette Chair et ce Sang sont d'origine humaine;

 

3) La Chair est constituée de tissu musculaire du cœur;

 

4) La Chair et le Sang sont du même groupe sanguin AB;

 

5) Le diagramme de ce Sang correspond à celui d'un sang humain qui aurait été prélevé sur un corps humain dans la même journée;

 

6) La Chair et le Sang sont exactement semblables à ceux d'une personne humaine ayant réellement existé;

 

7) Nulle part on n'a trouvé de restes d'une imprégnation du tissu par une quelconque substance destinée à le conserver par momification;

 

8) La manière dont cette tranche de chair a été obtenue par dissection dans le myocarde suppose une habileté exceptionnelle de la par du "chirurgien";

 

9) Aucune trace d'un début de corruption, n'a été observée, alors que les reliques ont été exposées pendant douze siècles à l'action d'agents physiques, atmosphériques et biologiques.

 

IL EST TOUJOURS VIVANT !

Pour se rendre compte par lui-même du miracle, il est allé à Lanciano en Italie, et après y avoir célébré la Sainte Messe, Jean Ladame, nous fait part de deux faits qui le bouleversèrent:

 

"Le premier, c'est qu'il s'agit de la chair et du sang d'un vivant, actuellement vivant, puisque ce sang est le même que si on l'avait prélevé le jour même sur un vivant ! C'est donc bien une preuve indirecte que Jésus en vraiment ressuscité, que

 

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 03:35

« sans moi, vous ne pouvez rien faire » 

Chaque fois que le Sacré-Cœur est apparu dans le but de sauver notre Patrie, ce fut pour demander que son image soit peinte ou brodée sur le drapeau français. Il est significatif de constater que l'incommensurable Amour de Jésus s'est adressé, par ses messagères, aux Chefs d'État français sous tous les régimes. Sous la Monarchie, par Sainte Marguerite-Marie ; sous l'Empire, par Madame Royer ; sous la République, par Claire Ferchaud. Louis XIV, Napoléon III, Poincaré ont été tour à tour, avec sollicitude et sans défaillance, placés devant leurs responsabilités spirituelles et temporelles. 

Dieu a choisi des hommes très puissants, au sommet de la gloire, dans la paix comme dans la guerre, et qui ont même laissé des traces de leur prestige et le souvenir de grands fastes et de redressements financiers spectaculaires, pour montrer que tout l'or du monde ne vaut rien en comparaison d'un simple acte de foi. Dieu n'a pas pesé l'ingratitude de Louis le Dieudonné, ni la fourberie — selon La Salette — de l’Empereur qui eut un Empire, ni les hésitations d'un fils de la République. Il a pris ces hommes tels qu'ils étaient et qui auraient pu, s'ils avait su saisir le courage et l'humilité d'entendre l'appel divin, être des artisans de la paix véritable. Mieux même, Dieu a poursuivi ces hommes de ses avertissements, il leur a montré leurs ennemis, dévoilé les complots secrets autour d'eux.

Nommément, Dieu a désigné, par la bouche même de ses mes­sagères initialement ignorantes, les adversaires invisibles, les sectes impies, la Franc-Maçonnerie. Dieu a mentionné leurs ennemis comme étant ses ennemis ; il a mentionné ses ennemis comme étant leurs ennemis. Il a certifié que les ennemis de la France sont les ennemis de Dieu et, par là, que seul, lui, le Christ, à condition que l'on s'en remette ouvertement à son Amour, peut les vaincre à jamais. 

« sans moi, vous ne pouvez rien faire », déclare Jésus. Et sa Parole se vérifie d'âge en âge, de régime en régime.

« viens, seigneur jésus », implorent les âmes de bonne volonté qui se transmettent la lumière de la lampe et qui attendent, parfois fatiguées, mais toujours fidèles. Le dialogue pathétique est là. Il se per­pétue à travers les générations. 

Mais les Chefs d'État, eux, sont sourds et poursuivent même des buts contraires. Rien n'est rendu officiellement au Seigneur des Sei­gneurs. L'image du Sacré-Cœur est dans la chambre ou la pièce d'hon­neur des foyers humbles, mais elle ne préside pas à l'Élysée. Ainsi donc, il y a un divorce total entre le Peuple de Dieu et le Chef de l'État. Chacun aspire à cette osmose hiérarchique entre Dieu, le Prince qui gouverne et le foyer qui veille. 

Il est du devoir de toute âme de prier pour qu'enfin paraisse ce Chef qui rende tout à Dieu, qui accomplisse l'acte de foi totale dans son cœur et par extension naturelle sur le drapeau français. Toute vraie doctrine, à plus forte raison sociale, découle de cette soumission ado­rable au Dieu Créateur. Cela est si vrai que plusieurs saints n'hésitèrent pas à essayer de convertir les Chefs d'État pour assurer le bonheur des peuples. 

Mais, objecteront certains, si le Chef d'État est perpétuelle­ment opposé au règne du Sacré-Cœur, y aura-t-il une solution ?... Jésus lui-même apporte la Réponse à Marguerite-Marie : « Ne crains rien, je régnerai malgré mes ennemis ». Ou bien : « Si tu crois, tu verras éclater ma Puissance dans la magnificence de mon Amour ». Oui, il y aura une solution, c'est-à-dire un terme au règne de Satan. Le Seigneur l'a promis et Il tient ses promesses. On peut dire ceci : quand bien même le Chef de l'État serait non pas simplement opposé à Dieu, mais l'ennemi de Dieu, il y aura une solution, selon la Parole de Jésus. Comment ? Quand ?

Ces deux questions primordiales, qui semblent distinctes, en réalité forment qu'une, car dans notre esprit elles sont inséparables, tient et quand ?

Jusqu'en 1917, le Sacré-Cœur nous demandait la confiance, mais sans nous révéler le moyen de son action. « ne crains rien », disait-il. « Si tu crois, tu verras... » Et le peuple, en attente, murmurait : «Coeur Sacré de jésus, j'ai confiance en vous ».

A suivre

Extrait du LE MOYEN DU SALUT, de Claude Mouton et Henri Guillemain. Diffusion de la Pensée Française.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 21:16

1. Nous, les Évêques et prélat soussignés, appelés en raison de circonstances extraordinaires à continuer la mis­sion sanctifiante de l'Église Sainte, Catholique, Apostoli­que et Romaine en privation d'un vrai Pontife Romain, déclarons que du fait qu'elle contredit le magistère de l'Église en ce qui concerne l'oecuménisme, la hiérarchie actuelle, qui suit le faux concile Vatican II, ne parle pas au nom de l'Église catholique et est, en fait, dépourvue d'autorité divine, ou juridiction, sur les fidèles.

La vraie Église de Dieu, fondée sur le roc qui est Pierre, et sa foi (Mat. 16, 18) à qui l'Esprit Saint enseigne toutes choses (Jean 14, 16) ne peut jamais enseigner d'erreur ni se contredire.

2. Bien que, en l'absence formelle de souverain pon­tife légitime, nous ne revendiquions pour nous-mêmes la juridiction, c'est-à-dire le pouvoir de gouvernement pro­pre aux Ordinaires diocésains, cependant en tant que légi­timement consacrés pour continuer la mission apostolique en l'absence formelle de souverain pontife, nous avons non seulement les pouvoirs sacramentaux de l'épiscopat, mais aussi la charge d'enseignement inhérente et propre à celui-ci.

En vertu de ce qui précède, nous appelons le clergé et les fidèles à s'unir à nous pour rejeter, comme totalement illicites, les réformes instituées par le soi-disant con­cile Vatican II, ou issues de lui, et, selon l'injonction de l'Apôtre, à "garder fidèlement les traditions" que nous avons apprises des Apôtres et de leurs successeurs. (II Thess. 2, 14).

La tradition sacrée, nous la tenons, comme l'enseigne l'Église, pour gardienne et interprète de la vérité catholique.

Ont signé ce texte, en la fête du Sacré Cœur en 1989

Mgr Robert F. McKenna, o.p. Monroe, Connecticut.

Mgr J. Vida Elmer Albany, New York.

Mgr Oliver Oravec London, Canada.

Mgr Richard Bedingfeld South Africa.

Source: BONUM CERTAMEN No 107

Janvier-Février 1990


QUAND AURONS-NOUS ENFIN, LE COUP DE SEMONCE QUI DOIT BIENTÔT SONNER LA FIN DE LA RÉCRÉATION ?


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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 20:54

Le Sacré-Cœur (suite)

claire reçue par poincaré 

Cette lettre parait plusieurs mois avant l'Armistice. Le retentisse­ment en est grand. Le 21 mars, le Président de la République, M. Poincaré, avait reçu la jeune paysanne. Elle lui avait rappelé une prière qu'un soir il avait faite sincèrement pour implorer le salut de la France : elle lui apportait donc la réponse. Mais « l'acte de foi demandé », à savoir que le Sacré-Cœur fût placé sur les couleurs natio­nales, devait être refusé. A la suite de quoi, Claire Ferchaud ne put que dire à ses intimes : « Les guerres continueront jusqu'à ce que... » Toutefois, le Sacré-Cœur fut brodé sur de nombreux drapeaux du front, mais jamais le vœu ne fut exaucé officiellement. 

Dès cet instant, Claire, ayant accompli là première partie de sa mission, se plongea durant plus de 50 années dans le silence, l'humilité et l'obéissance. Même la guerre de 39-45 ne la tira pas de l'ombre. Ce silence est sans aucun doute d'une profonde valeur spirituelle. En 1965, S.S. Paul VI la félicitait par écrit. En 1939, elle avait reçu la bénédic­tion de Pie XII et, auparavant, Benoît XV, parlant à Mgr Rumeau de la 

Communauté des « petites sœurs » que Claire avait fondée, avait dit : « Dites-leur que je veux qu'elles restent ensemble ». 

De telles marques de bienveillance pourraient faire croire que le Vatican a « reconnu Loublande ». Il n'en est rien pour le moment. Rome demanda que toute manifestation cessât à Loublande. On en était là encore à la mort de Sœur Claire. 

Mais qu'est-ce que cette communauté des « petites sœurs ». C'est un groupe de religieuses fondé en réparation des injures faites au Sacré-Cœur. Ce sont des expiatrices « en substitution au refus opposé la France de reconnaître officiellement Dieu pour Maître ». A ce titre Claire et ses compagnes ont passé une vie de souffrance, vivant de menus travaux et de dons. En ce 29 janvier 1972 encore, avec Claire, la communauté comptait 16 religieuses. Malgré une certaine division du clergé sur les « faits » de Loublande, aucun problème ne s'est posé dans le diocèse de Poitiers. Selon le journal « Le Courrier de l'Ouest », M. le Vicaire Général Pierre Boinot a déclaré que « Claire Ferchaud a toujours été considérée comme une sainte âme et qu'elle n’était ni une hallucinée ni une mythomane ». Claire a toujours été soumise aux évêques successifs du diocèse qu'ils eussent la réputation bien ou mal disposée à son égard. Elle ne contesta jamais aucune décision, même quand la chapelle du couvent fut fermée. Celle-ci fut rouverte en 1964, et l'on note à ce sujet les mots du cardinal Ottaviani : «Dites à Claire que le calvaire de Loublande est terminé ». 

En témoignage de cette soumission au Pape et aux évêques, malgré les vicissitudes actuelles de l'Église, et en témoignage aussi de son grand amour pour la France, il est nécessaire de citer ici le testament spirituel qu'a laissé cette « humble fille dévouée à son Dieu et à sa Patrie » : 

« A tous,

— à Notre Saint-Père tant aimé,

— à mon Évêque vénéré,

— au Pasteur de la paroisse de Loublande,

— aux prêtres de qui j'ai reçu l'insigne grâce de la Sainte Messe dans notre chapelle et le secours des sacrements,

— à mes sœurs très chères de Vie Immolée,

— aux bienfaiteurs discrets ayant compris et soutenu nos jours de labeurs,

— à ma double famille, celle du sang et celle formée par Dieu dans une union spirituelle, prêtres, religieuses, laïcs nombreux,

— aux habitants de Loublande que j'ai tant aimés, quoique membre ignorer, à ceux qui, par la permission de Dieu, furent instruments de mes jours crucifiés,

« Dans ma longue vie de recherche apparemment inutile,

J’étais de mon cœur aimant avec les enfants qui montent dans la vie, avec les vieillards quêtant une tendresse, avec les malades, ceux des hôpitaux sans famille,

avec les mourants pour tes aider à bien mourir, avec les prisonniers,

avec les martyrs des camps de concentration et sur les champs de guerre,

avec les familles en pleurs,

avec les pécheurs pour expier et demander leur conversion,

avec les travailleurs de toute profession,

avec les voyageurs de route, de mer et des espaces.

« Dans ce dernier mot à la terre, veuillez comprendre ma sou­mission totale envers Dieu et ses représentants religieux.

Je demande pardon à ceux que j'aurais peinés.

Je dis merci à ceux qui m'ont fait souffrir.

« Lorsque vous aurez connaissance de cet « adieu », mon âme aura été jugée par le Seigneur de Justice et de Miséricorde.

« Pour ce moment redoutable, j'implore Marie, Notre-Dame qui fut le soutien de ma vie.

J'appelle mes filles chéries que j'ai aidées à mourir.

« A tous que j'ai tant aimés dans mon holocauste quotidien, je demande un souvenir dans vos prières, pour la purification de mon âme.

« Du ciel, je vous assisterai, selon le pouvoir que Dieu m'accordera.»

Votre Claire

Aujourd'hui, Claire Ferchaud n'est plus. Le 2 février 1972, pour la fête de la Purification, trente prêtres et tout un peuple fidèle lui faisaient de dignes obsèques. Le 14 juillet 1971, sa sœur religieuse à la Sagesse s'était éteinte. De son côté, Claire, quelques jour avant sa mort, voyait les doigts de sa main droite se paralyser : de ce fait, elle : ne pouvait plus écrire, — elle qui ne s'était pratiquement exprimée qu'en écrivant. Verba volant, scripta manent...

L'entrevue avec Poincaré, la lettre aux généraux, l'expiation pour le refus de la France... Est-ce terminé ? Non pas. Il y a une autre partie de la mission, que Claire aurait bien voulu voir se réaliser : LA MESSE PERPÉTUELLE, au cours de laquelle des prêtres se succéderaient jour et nuit par le Saint Sacrifice, non seulement en réparation des outrages faits à l'Amour Divin, mais aussi comme signe de renouveau l'Église et la France.

C'est ici que les mots de Claire prennent tout leur sens, « Les guerres continueront jusqu'à ce que... » Mais là encore, il faut que la permission de dire la messe perpétuelle soit donnée OFFICIELLEMENT par l'Autorité ecclésiastique. Apparemment, tout va contre. La dégra­dation actuelle et jusqu'aux attaques contre la liturgie ne permet pas, humainement parlant, de bien augurer de l'avenir. Faudra-t-il le chaos, que tout soit désespéré, pour que ce vœu du Sacré-Cœur se réalise ? Dans l'atmosphère de Loublande c'est ce qu'on croit. Claire aurait annoncé que l'ordre arriverait quand personne ne s'y attendrait. Il semble que, comme Moïse étendait les bras pendant que les hébreux combattaient, la messe perpétuelle soutiendrait les hommes de bonne volonté qui feraient un « acte de foi » contre les ennemis intérieurs et extérieurs et pour l'Amour de Dieu.

(Mars 1972) A suivre

Extrait du LE MOYEN DU SALUT, de Claude Mouton et Henri Guillemain. Diffusion de la Pensée Française.

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