Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

10 mai 2018 4 10 /05 /mai /2018 02:03

L'Ascension de Notre Seigneur J.-Christ…

C’est aujourd’hui que nous fêtons cette belle fête. Prions pour S.S. Paul VI

Pendant les quarante jours qui suivirent Sa Résurrection, le divin Sauveur prépara Ses Apôtres à supporter la perte de Sa présence, en leur montrant ce que leur apporterait le Consolateur qui devait venir.

Pendant quarante jours Il leur apparaissait et leur parlait  du Royaume de Dieu. (Actes 1,3.)

Ce n'était pas une période de distribution de dons, c'était celle où II donnait des lois et préparait la structure de Son Corps Mystique, l'Église. Moïse avait jeûné pendant des jours avant de recevoir la Loi; Élie avait jeûné pendant quarante jours avant de rétablir la Loi ; et voici que pendant quarante jours le Sauveur Ressuscité posait les piliers de Son Église en même temps qu'il donnait la nouvelle Loi de l'Évangile. Mais les quarante jours touchaient à leur fin et les Apôtres devaient attendre jusqu’au cinquantième, le jour de jubilé.

Le Christ conduisit les Apôtres jusqu'à Béthanie où devait avoir lieu la scène du dernier adieu. Ce n'est pas en Galilée, mais à Jérusalem, où II avait souffert, que se passerait le retour vers Son Père céleste. Son sacrifice étant achevé, alors qu'il était sur le point de remonter vers Son trône du Ciel, Il éleva Ses mains portant les traces des clous. Ce geste serait avec un autre un des derniers souvenirs que garde­raient les Apôtres. Les mains furent élevées d'abord vers le ciel, puis abaissées vers la terre comme pour attirer les béné­dictions célestes sur les hommes. Des mains transpercées sont plus aptes à distribuer les bénédictions. D'après le Lévitique, la lecture de la promesse prophétique du Messie, devait être suivie de la bénédiction du Grand Prêtre; ainsi, après avoir montré que toutes les prophéties étaient accomplies en Lui, le Christ S'apprêtait à entrer dans le sanctuaire céleste. Les mains qui tenaient le sceptre de l'autorité dans le ciel et sur la terre donnaient maintenant la dernière bénédiction:

Et tandis qu'il les bénissait, II se sépara d'eux et fut enlevé au ciel...  Luc 24, 51.

Et II est assis à la droite de Dieu. Marc 16, 19.

Et eux, L'ayant adoré, retournèrent à Jérusalem avec grande joie, et ils étaient continuellement dans le Temple, louant et bénissant Dieu. Luc 24, 52-53

Si le Christ était resté sur la terre, la vue aurait pris la place de la foi. Au ciel, il n'y aura plus de foi puisque les disciples du Christ Le verront, il n'y aura plus d'espérance, puisqu'ils Le posséderont ; mais il y aura la charité, car la charité doit durer éternellement! Le départ du Sauveur asso­ciait ensemble la Croix et la Couronne qui avaient réglé jus­qu'aux moindres détails de Sa vie. L'Ascension eut lieu sur le mont des Oliviers, au pied duquel se trouvait Béthanie. Jésus conduisit Ses Apôtres par Béthanie, ce qui veut dire qu'ils passèrent par Gethsémani et par l'endroit même où II avait pleuré sur Jérusalem! Ce n'est point du haut d'un trône, mais du haut d'une montagne surplombant le jardin aux oli­viers tordus rougis de Son Sang, qu'il manifesta pour la dernière fois Sa puissance divine! Son Cœur n'avait pas été aigri par Sa Croix, car l'Ascension était la conséquence du Crucifiement. Comme II l'avait dit, il convenait qu'il souf­frît pour entrer dans Sa gloire.

Lors de l'Ascension le Sauveur n'abandonna pas le vête­ment de chair dont II avait été revêtu. Sa nature humaine devait être en effet le modèle de la gloire future de toutes les autres natures humaines qui Lui seraient incorporées en prenant part à Sa propre vie. Profonde et intrinsèque était la relation entre Son Incarnation et Son Ascension. L'Incar­nation ou le fait d'avoir assumé une nature humaine donnait au Fils de Dieu la possibilité de souffrir et de racheter. L'Ascension élevait à la gloire cette même nature humaine qui avait été abaissée dans la mort.

Un Couronnement sur la terre, au lieu d'une Ascension dans le ciel, aurait enfermé les hommes dans des idées ter­restres sur le Messie, tandis que l'Ascension ferait s'élever au-dessus de la terre les esprits et les cœurs. Quant à Lui-même, il convenait que la nature humaine qui Lui avait servi d'instrument pour enseigner, légiférer et sanctifier ait part à la gloire comme elle avait eu part à la honte. Il était difficile de croire que Celui qui était l'Homme des Douleurs, ayant connu l'affliction, était le Fils bien-aimé en qui le Père mettait Ses complaisances. Il était difficile de croire que Celui qui n'était pas descendu d'une Croix pourrait monter au ciel, ou que la gloire qui avait émané de Lui momenta­nément sur la montagne de la Transfiguration était une pro­priété permanente. L'Ascension chassait tous ces doutes en introduisant Sa nature humaine en communion intime et éternelle avec Dieu.

La nature humaine assumée par le Verbe avait été ridicu­lisée en tant que Prophète lorsqu'on avait enveloppé Son visage d'un voile et qu'on Lui avait demandé, après L'avoir frappé, qui était l'auteur du coup. Il avait été ridiculisé en tant que Roi lorsqu'on L'avait revêtu d'un oripeau de couleur royale et Lui avait donné un roseau en guise de sceptre. Finalement, II avait été ridiculisé en tant que Prêtre lors­qu'on L'avait défié de descendre de la Croix sur laquelle II S'offrait Lui-même en Victime. Dans l'Ascension, Sa triple mission de Docteur, de Roi et de Prêtre était hautement pro­clamée. Mais la proclamation serait parachevée lorsqu'il vien­drait pour juger les hommes dans cette nature humaine qu'il avait empruntée aux hommes. Aucun de ceux qui seraient jugés ne pourrait se plaindre, en prétendant que Dieu ne connaît pas les épreuves auxquelles les humains sont soumis. Son aspect même de Fils de l'Homme prouverait qu'il avait combattu les mêmes combats que les hommes et subi les mêmes tentations que ceux qui comparaissaient à Son tribu­nal. Son jugement trouverait tout de suite un écho dans leurs cœurs.

Une autre raison de Son Ascension, c'est que le Christ pourrait plaider auprès de Son Père avec une nature humaine commune à tous les hommes. Il pourrait dorénavant montrer les stigmates de Sa gloire, non seulement comme trophées de victoire, mais aussi comme emblèmes d'intercession. La nuit où II se retira dans le jardin, II pria comme s'il était déjà à la droite de Son Père, dans Sa demeure céleste; II pro­nonça une prière qui était moins celle de quelqu'un qui allait mourir que celle d'un Rédempteur qui s'élève.

« Afin que l'amour dont Vous M'avez aimé soit en eux, et que Moi aussi Je sois en eux. » Jean 17, 26.

Dans le ciel, le Sauveur glorifié ne sera pas seulement un Avocat des hommes auprès du Père, II enverra le Saint-Esprit qui sera aussi, avec Lui, l'Avocat de l'humanité. Le Christ, siégeant à la droite du Père, représentera l'humanité auprès du trône de Dieu ; le Saint-Esprit, habitant parmi les fidèles représentera en eux le Christ remonté vers le Père. Dans Son Ascension, le Sauveur a pris avec Lui tous nos besoins pour les présenter au Père; grâce au Saint-Esprit, le Rédempteur sera introduit dans les cœurs de tous ceux qui croiront en Lui.

L'Ascension donnera au Christ le droit d'intercéder effica­cement pour les mortels :

 « Puisque nous avons en Jésus, le Fils de Dieu, un Grand Prêtre qui a pénétré dans les cieux, demeurons fermes dans notre foi. En Lui nous n'avons pas un Grand Prêtre incapable de compatir à nos faiblesses; au contraire, II est passé par toutes les mêmes épreuves que nous, sauf le péché. » Hébreux 4, 14.

Extrait de : La vie de Jésus, écrite par Mgr Fulton Sheen

Elogofioupiou.over-blog.com

Partager cet article
Repost0
26 avril 2018 4 26 /04 /avril /2018 14:06

Un prêtre dénonce le Nouvel Ordre Mondial

Regardez et écoutez bien son observation, c’est sur Youtube

https://www.youtube.com/watch?v=D5LNe7JzxTw

elogofioupiou.over-blog.com

Partager cet article
Repost0
19 avril 2018 4 19 /04 /avril /2018 08:25

Les divines paroles

Abbé Auguste Saudreau, o.p.

Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques

Page 186

62. Combien est agréable à Dieu celui qui accepte amoureusement l'épuisement et l'extrême fatigue Ayant passé une nuit entière sans dormir, sainte Gertrude, très affaiblie, parla ainsi au Seigneur, selon qu'Il le lui enseigna: Par la douceur ineffable avec laquelle de toute éternité vous avez tranquillement reposé dans le sein de Dieu le Père, par le séjour si doux que vous avez fait durant neuf mois dans le sein d'une Vierge, par les délices que vous avez daigné jamais goûter dans une âme aimante, je vous prie, Dieu très miséricordieux, de daigner, non pour ma satisfaction, mais pour votre louange, m'accorder quelque repos, afin que mes membres fatigués puissent reprendre leurs exercices. Notre-Seigneur lui dit : « Viens, mon élue, repose sur mon Cœur, et vois si mon amour, toujours en éveil, te permettra de goûter le repos. » Ainsi posée sur ce Cœur, elle dit : Ô mon très doux amant, que me disent ces battements que je ressens à cette heure ? « Ils disent ceci: Toutes les fois que quelqu'un, se sentant épuisé par la veille et destitué de force, m'adressera cette courte prière que je viens de t'inspirer, afin que je lui accorde du repos pour ma louange et pour réparer ses forces, si je ne l'exauce pas et que néanmoins il supporte sa faiblesse avec patience et humilité, ma douceur, ma bonté divine l'accueilleront avec d'autant plus de joie... Il m'est infiniment plus agréable de voir quelqu'un, dont la maladie et les veilles ont épuisé les forces, m'offrir humblement et patiemment son infirmité, qu'un autre en bonne santé, passer la nuit en oraison, sans être fatigué de veiller. » (Liv, 3, ch. 52.)

63. La croix est un don de l'amour de Jésus L'Enfant Jésus se montra à sainte Véronique Juliani serrant une croix entre ses bras : « Voilà, lui dit-ll, le présent que je te fais, c'est le lit de l'amour ; c'est le lit de repos où se repose le véritable amour. » (Diario, l gennaro 1697.) Une autre fois Jésus lui apparut glorieux et lui présenta la croix en lui disant « Voici le signe de mon amour pour toi ; je veux que tu réveilles l'amour dans le cœur de mes épouses. Cette croix te servira de bouclier pour combattre contre tous tes ennemis, elle te donnera force et vigueur pour tout ce que tu auras à faire par amour pour moi. Dans ce don que je te fais de ma croix, je veux te communiquer mon immense amour. » (27 marzo 1698.) Une autre fois ce fut après la communion que le Seigneur lui montra une grande croix en lui disant : « Voici la croix dont je t'ai dotée; grâce à tes souffrances tu participeras à ce trésor; car c'est ainsi que s'appelle la croix de ceux qui m'aiment. » Et Il me fit comprendre, ajoute la sainte, que tous les vrais trésors qui enrichissent l'âme sont cachés là dans la croix. (3 maggio 1698.)

64. La croix donnée comme récompense

Le 1er novembre 1898, écrit la Mère Marie du Divin Coeur, quand j'eus fait voeu

d'obéissance au confesseur, Notre-Seigneur me dit: «Viens, mon épouse, que je te couronne avec la couronne des souffrances, en attendant que je te couronne avec la couronne de gloire.

Je t'ai dit que je te couronnerais avec la couronne des souffrances pour te récompenser du sacrifice que tu me fais aujourd'hui de toi-même, de ta liberté, de ta volonté, car je sais que tu ne désires rien tant que de souffrir pour mon amour et d'être crucifiée avec moi. » (Vie, ch. 10.)

65. La croix désirée et redoutée

Vers le milieu de février 1571, sainte Thérèse entendit de la bouche de Notre-Seigneur les paroles suivantes : « Tu désires toujours des souffrances, et d'un autre côté tu les refuses. Pour moi je dispose les choses d'après ce que je connais de ta bonne volonté et non d'après ta sensibilité et ta faiblesse. Prends courage, puisque tu vois combien je t'aide ; j'ai voulu te faire gagner cette couronne. » (Relation, 11.)

Anna-Maria Taïgi entendit des paroles semblables : « Rappelle-toi que, si une âme cherche à fuir la croix que je lui ai donnée pour son avantage et pour son bien, alors je la charge d'une autre plus pesante. Quoi, ma fille, tu es si désireuse de souffrir et ensuite tu te laisses ainsi accabler par la tristesse. Mais, tu le sais, tu dois souffrir jusqu'à la fin. » (Vie, par Mgr Luquet, ch. 4.)

66. La folie de la croix est la suprême sagesse

Voici une instruction de Dieu le Père à sainte Marie-Madeleine de Pazzi : « Ma fille, la folie de la croix est une sagesse infinie et l'abnégation de soi-même est une insigne prudence ; mais qui est-ce qui le comprend ? La prudence est une vertu qui en toutes choses considère la fin ; l'on regarde comme une personne prudente celle qui prévoit tout ce qui doit arriver et qui agit en tout avec poids et mesure. C'est donc une grande prudence que de renoncer à soi-même, car celui qui le fait pense à la fin et considère l'avenir. Il sait que personne ne peut venir à moi si ce n'est par la voie étroite... Mes élus et tous ceux qui veulent venir à moi, reconnaissant leur misère, s'abaissent et se rapetissent tellement par  l'abnégation d'eux-mêmes qu'ils n'ont aucune peine à marcher par cette voie étroite à la suite de mon Verbe, qui a voulu leur en donner l'exemple et leur montrer par là qu'elle est la bonne voie. » (4° part., ch. 17.)

67. Le joyau qui vaut mieux que tous les joyaux

Un jour que saint François d'Assise succombait sous le poids de la douleur, on l'entendit s'écrier : Ô mon Dieu ! Jetez les yeux sur votre pauvre petit serviteur, daignez venir à mon secours et accordez-moi la grâce de supporter patiemment toutes ces infirmités. Une voix répondit : « François, peut-on acheter trop cher un joyau qui permet d'acquérir un royaume sans prix ? Or, ce joyau c'est la souffrance, envoyée de Dieu ; sache qu'elle vaut mieux que tous les trésors de la terre et qu'il ne faudrait pas s'en défaire pour le monde entier, quand même toutes les montagnes se changeraient en or pur, toutes les pierres en diamants et toutes les eaux en baume. » Oui, Seigneur, repartit le saint, c'est ainsi que j'apprécie les peines par lesquelles vous me visitez ; elles sont un don de votre amour, qui me châtie en ce monde pour me faire éternellement miséricorde dans l'autre. « Réjouis-toi donc, ajouta la voix, car c'est là le chemin qui mène au Ciel. » François resta animé d'une ferveur nouvelle. (Vie, ch. 18.)

68. Les deux couronnes l'une après l'autre

Sainte Catherine de Sienne souffrait beaucoup d'une horrible calomnie et elle répandait devant Dieu ses prières et ses larmes, lorsque le Sauveur lui apparut, tenant dans sa main droite une couronne d'or enrichie de pierres précieuses, et dans sa main gauche, une couronne d'épines, et lui adressa ces paroles : « Sache bien, ma très chère fille, qu'il te faudra nécessairement recevoir, l'une après l'autre, ces deux couronnes. Choisis ce que tu préfères.

Veux-tu, pendant cette vie, porter la couronne d'épines, je te réserverai l'autre et sa beauté pour la vie éternelle. Veux-tu, au contraire, avoir dès maintenant la couronne de prix et tu recevras après ta mort celle d'épines. » Catherine répondit : Depuis longtemps, Seigneur, j'ai renoncé à ma volonté, préférant faire uniquement la vôtre. Par conséquent il ne m'appartient pas de rien choisir. Mais, puisque vous voulez une réponse, je vous dis donc que je veux avant tout me conformer toujours pendant cette vie à votre bienheureuse passion et mettre ma consolation à souffrir pour vous. Cela dit, dans sa ferveur, elle arrache à deux mains le diadème d'épines de la main du Sauveur et se le met si rudement sur la tête que celle-ci, transpercée de partout par ces épines, garda toujours, depuis cette vision, la douloureuse sensation de leurs piqûres ; c'est Catherine elle-même qui l'a attesté de vive voix.

Le Seigneur lui dit alors: « Toutes choses sont en mon pouvoir; de même que j'ai laissé ce scandale s'élever, ainsi puis-je tout aussi facilement l'étouffer. Pour toi, persévère dans le service que tu as entrepris et ne cède pas au diable, qui voudrait y mettre obstacle. Je te donnerai pleine victoire sur le Malin. Toutes ces machinations contre toi retomberont sur sa tête et tourneront à ta plus grande gloire. » (Vie, par le bienheureux Raymond, 2° part., ch. 4.)

Abbé Auguste Saudreau, o.p.

Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques

Édité en 1882 sous le titre : (Dernière édition 1936 avec ajout)

Les Divines Paroles ou ce que le Seigneur a dit à ses disciples dans le cours des siècles chrétiens  PDF

Elogofioupiou.over-blog.com

Partager cet article
Repost0
13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 09:02

L’ATTITUDE DES HOMMES qui disent avoir trouvé…

Ceux qui ont cherché et disent avoir trouvé.

Le monde est rempli de penseurs qui affirment pouvoir donner une solution complète au problème de l'existence : catholiques, protestants, communistes, racistes, existentialistes, bouddhistes, musulmans, etc.

Entre tous ces maîtres, il nous faudra bien faire un choix ; car leurs théories s'opposent tellement entre elles, en tout ou en par­tie, qu'il est impossible de les concilier.

Par ailleurs, la vérité est une.

Entre toutes les doctrines qui se disputent actuellement le mon­de, il ne peut donc y en avoir qu'une seule qui soit vraie ; toutes les autres sont fausses, non certes dans leur intégralité, mais par­tiellement, des fragments de vérité se trouvant toujours agglo­mérés à l'erreur.

Mais quelle doctrine choisir?

L'idéal serait de soumettre toutes les solutions proposées à une épreuve décisive qui nous permettrait de trouver, sans hésiter, celle qui est vraie.

Cette épreuve est-elle possible ? Existe-t-il un critérium sûr qui permette de juger de la valeur d'une doctrine ?

Extrait de : La Solution du Problème de la Vie.  (F. Lelotte  S.J.)

Note du blogueur: La vérité se trouve et sera toujours dans la sainte tradition qu’a enseigné la Sainte Église jusqu’au faux concile Vatican II.  La sainte Bible sans la tradition c’est du sectarisme.

Prions pour S.S. PAUL VI.

Elogofioupiou.over-blog.com

 

 

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 10:35

Ce que Dieu nous commande par le  6e et le 9e

Dieu nous ordonne dans le sixième et le neuvième com­mandement de respecter la pudeur et de vivre dans la chas­teté de notre état.

Ce commandement ordonne donc la pureté dans nos pensées, dans nos désirs, dans nos paroles, nos regards et nos actes. Être pur signifie qu'on ne tolère pas dans son cœur des pensées ou des inclinations menant à la sensualité et qu'on traite son corps conformément à sa sainteté.

Notre corps est saint :-             ;

1) parce qu'il est un chef d'œuvre de Dieu,

2) parce qu'il est l'habitacle de l'âme et qu'il est destiné à être sanctifié par les sacrements,

3) parce que un jour il doit ressusciter de façon transfi­gurée.

Notre corps est un chef d'œuvre sorti de la main de Dieu. Pour cette raison il est bon. La volonté de Dieu est que le corps lui aussi soit à Son service. Dieu veut que nos forces et nos instincts soient dominés et dirigés selon Son commandement divin. Si nous faisons usage de notre corps, de ses organes et ses forces selon la volonté de Dieu, cet usage est moralement bon et donc nous ne péchons pas. Mais si nous en abusons en éprouvant un plaisir défendu, nous agissons contre la volonté et la loi de Dieu.

Saint Paul dit du corps de ceux qui vivent dans la grâce de Dieu: «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous? » (1 Cor 3:16).

Pourquoi Dieu donna-t-il la pudeur aux hommes?

Dieu donna la pudeur aux hommes comme une protection naturelle de la chasteté.

Quiconque veut rester chaste gardera la pudeur qui en est la protec­tion. Si la conscience met en garde contre le péché, la pudeur met en garde contre les péchés qui violent les sixième et neuvième comman­dements. Elle est inscrite dans la nature de l'homme et voulue par Dieu. Quiconque méprise ou anesthésie la pudeur est impudique. Il n'y a pas péché lorsqu'on donne au corps les soins nécessaires; on ne doit cependant pas chercher le mauvais plaisir. Les mauvaises pensées, les mouvements charnels et les mauvais désirs qui ne sont pas voulus, ne sont pas péché. Quand on ne s'y arrête pas et l'on les repousse, c'est une victoire, et un acte méritoire.

Quand manque-t-on à la chasteté?

On manque à la chasteté, lorsqu'on cherche le plaisir vais ou lorsqu'on s'en réjouit.

Les mouvements et les actions volontaires provenant du désir désor­donné du plaisir de la chair sont tous des péchés contre la chasteté. Comme péché contre la chasteté il y a donc plus que l'adultère. Voici ce qui cause les péchés contre la chasteté: les pensées et les désirs impurs volontaires, - les conversations impures, les blagues et les chansons, écouter, regarder et lire ce qui est impur, - les attouche­ments et les regards impurs. Les actes impurs sont: le péché solitaire (l'onanisme); les rapports entre gens non-mariés (la fornication); la cohabitation sans le mariage religieux (concubinage); la fornication contre nature (l'homosexualité).

Tout péché d'impureté directement voulu et libre est un péché mortel. La gravité du péché d'impureté doit être prise au sérieux, parce que bien souvent il devient une habitude. Et même si nous devons vivre dans un monde pervers où le péché d'impureté s'étale sous nos yeux sans que les gens s'émeuvent, nous nous efforcerons de garder la pureté, même s'il nous arrivait de tomber.

Que faut-il faire pour rester chaste?

Pour rester chaste il faudra

1) toujours respecter la modestie et la pudeur,

2) fuir l'oisiveté, qui est »la mère de tous les vices«,

3) aimer la prière et recevoir les sacrements.

La Sainte Vierge Marie est notre aide dans le combat pour la pureté. L'homme qui est pur maîtrisera ses pensées, ses désirs, ses paroles et ses regards. Le saint curé d'Ars disait: «Offrez aussi la tentation pour demander la conversion des pécheurs; ça dépite le démon et le fait fuir, parce que la tentation se tourne contre lui. »

Lorsqu'on fait son travail avec soin et avec compétence on est mieux à l'abri des tentations contre la chasteté. Ne soyons pas craintifs non plus. Il n'y a pas de péché contre le sixième et le neuvième comman­dement lorsqu'il n'y a pas de danger de provoquer le mauvais plaisir. Pratiquer les sports d'une manière saine peut être bon; par là l'on se forme à la maîtrise de soi qui donne une joie simple et saine.

Extrait du : Catéchisme de l’Oratoire

Elogofioupiou.over-blog.com

 

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 09:25

Les sept péchés capitaux sont  …                   

L'orgueil, l'avarice, l'envie, la luxure, la gourmandise, la colère et la paresse.

Est orgueilleux celui qui se glorifie en s'attribuant à lui-même ses propres qualités en ne reconnaissant pas ce qu'il doit à Dieu, puis méprise les autres. L'orgueil est source d'une ambition fausse, d'arrogance, de vanité, d'hypocrisie, de la tartufferie (Absalon, les Phari­siens, Lucifer). « Dieu résiste aux orgueilleux » (Je 4:6). Nous triom­phons de l'orgueil par l'humilité chrétienne.

Est avare celui qui attache son cœur à l'argent et aux biens et se mon­tre dur pour les pauvres. L'avarice est source de la dureté de cœur, d'insensibilité au malheur d'autrui, de vol et de mensonge ( Judas). On triomphe de l'avarice par la générosité et par la charité.

Est envieux celui qui est jaloux du bien spirituel ou temporel du pro­chain. L'envie est source de jalousie, de calomnie, d'insultes, de la tendance aux commérages, des disputes et de la haine (Caïn, les frères de Joseph). On triomphe de l'envie par la justice, l'amour et la bien­veillance. Il faut rapporter à l'envie la mauvaise joie, lorsqu'on se réjouit du malheur des autres. La mauvaise joie est source de médi­sances, de calomnies, de moqueries (les ennemis du Christ, la méchante femme de Salomon). On triomphe de la mauvaise joie par la com­misération, la sympathie dans la misère d'autrui et la miséricorde.

Pour ce qui est de la luxure, soit le 6e et 9e commandement de Dieu, nous y reviendrons dans le prochain blog.

Est gourmand celui qui boit et mange avec excès et pour le seul plai­sir. La gourmandise est source de luxure, d'ivrognerie; on nuit à sa santé, on ne se retient pas, on est capable de commettre un crime et s'adonner aux vices (le mauvais riche, Hérode). On triomphe de la gourmandise par la modération, la maîtrise de soi, le jeûne et par un ordre de jour bien fait.

Est coléreux celui qui ne maîtrise pas ses émotions et repousse avec violence ce qui lui déplait. La colère est source d'inimitié, de dispute, d'aigreur, de rancune, de procès, de blessures corporelles et d'homi­cide (Saül contre David, Hérode l'assassin des enfants). Ceux qui ne se dominent pas deviennent durs et aveugles envers les autres, même à l'égard de leurs parents ou de leurs frères et sœurs. - On triomphe de la colère par l'égalité d'âme, la douceur, l'esprit conciliant, la patience. Il y a aussi la colère juste, maîtrisée et sainte (Moïse, Jésus lorsqu'il chassa les vendeurs du temple).

Est paresseux celui qui recule devant l'effort et le travail et qui néglige ses devoirs. La paresse est source de légèreté, de négligence dans l'accomplissement du devoir d'état, de la pauvreté coupable, de la vulgarité, du découragement (la parabole du serviteur coupable).

On triomphe de la paresse par l'amour du travail, le courage, la fidé­lité aux devoirs, la serviabilité et par la ponctualité.

NOTE : Il faut éviter ces péchés mortels et s’en corriger.  Voilà pourquoi il faut bien prier. C’est le but de mon blog.

Extrait du : Catéchisme de l’Oratoire

Elogofioupiou.over-blog.com

 

 

Partager cet article
Repost0
31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 17:24

LA BÉNÉDICTION PATERNELLE…         

Solliciter la bénédiction de nos parents, au matin du Jour de l'An, nous paraissait l'acte qui démontrait, de la façon la plus sincère et la plus vivante, notre volonté de remplir envers nos parents, tout le reste de l'année, le quatrième commandement de Dieu : Père et mère honoreras, afin de vivre longuement.

 

Invitons instamment les chefs de famille à bénir leurs enfants au matin du Jour de l'An. Les uns et les autres trouveront dans cette bénédiction un grand profit religieux, familial et social...

 

Le sacerdoce des parents

Il est facile de rappeler aux parents, qu’ils représen­tent Dieu auprès de leurs enfants et participants de l'autorité divine, ils exercent en quelque sorte, dans leur foyer, un sacer­doce royal. (Petr. II, 9), comme le rappelait saint Pierre aux pères chrétiens de son temps.

Rois et prêtres du foyer, les parents ont le droit et le devoir de bénir leurs enfants. Les livres saints en fournissent de nom­breux et touchants exemples que doivent imiter nos chefs de famille : c'est la bénédiction de Noé sur ses fils Sem et Japheth (Gen. IX, 26-27), d'Isaac sur Jacob (Gen. XXVII, 28-29), de David sur Salomon (I Reg. II, 2-9), de Raguel sur son gendre Tobie (Tobie, VII, 7), de Mathathias sur ses fils (I Mach. II, 49-69).

Il faut se rappeler par-dessus tout l'exemple de Jésus, qui, en bénissant les petits enfants de la Pérée sous les regards de leurs pères et entre les bras de leurs mères, a montré aux uns et aux autres ce qu'ils devaient faire après lui. C'est ainsi que la bénédiction de Jésus aux enfants de la Judée et de la Galilée est passée, par le ministère des parents, aux enfants de tous les pays et de tous les siècles chrétiens...

 

Un acte de religion

Ne l'oublions pas, la bénédiction paternelle est excellemment un acte de religion.

Elle renferme mieux qu'un souhait humain; elle est une véri­table et solennelle prière, que ne peut ne pas entendre ni exaucer Notre Père qui est aux Cieux. Sur les deux ou trois générations, qui, au matin du Jour de l'An, se jettent aux genoux de l'aïeul, et le prient de les bénir au nom du Bon Dieu, le ciel s'ouvre et les grâces célestes tombent comme une pluie bienfaisante.

Le Saint-Esprit l'affirme : La bénédiction du père est l'affer­missement de la maison de ses fils (Eccl. III, 11). Les patriarches de l'Ancien Testament, on l'a vu, en bénissant leur postérité, lui transmettaient un incomparable héritage : le privilège de don­ner naissance au Messie. Dans le christianisme, les enfants bénis par leurs parents reçoivent une grâce plus grande encore et toute personnelle, celle d'être les dignes fils de Dieu, les frères de Jésus-Christ, ses cohéritiers à un royaume plus beau et plus durable que celui de David.

La bénédiction paternelle assure encore un autre bienfait que, dans notre siècle particulièrement, il faut apprécier et rechercher : la leçon sacrée du respect. Respect des enfants pour leurs parents; respect des parents pour leurs enfants et pour eux-mêmes, pour leur redoutable mission d'éducateurs d'hommes et de saints.

Le fils qui courbe son front sous la bénédiction paternelle pourra-t-il s'empêcher désormais de révérer en son père une di­gnité surhumaine et de s'incliner devant lui comme devant le re­présentant de Dieu ? Il aura vu en son père le marquant du signe de la croix une sorte de sacerdoce qui le consacre à ses yeux, et il lui sera plus facile que jamais de comprendre quelle autorité et quels pouvoirs son père possède sur lui; quelle obéissance et quelle confiance il lui doit ! Si sa tendresse elle-même n'en peut pas être augmentée, du moins elle en sera marquée d'un tel res­pect religieux qu'elle méritera le beau nom de piété filiale.

De même, le père qui bénit son fils prend une conscience plus  nette, plus forte, plus chrétienne de sa dignité et de ses respon­sabilités naturelles et surnaturelles. Appelé à bénir au nom de Dieu, il faut bien réaliser qu'il est le collaborateur de Dieu dans l'ordre de la sanctification tout autant que dans l'ordre de la gé­nération; qu'il doit à ses enfants bien plus que les soins corporels, l'enseignement des vérités divines, l'apprentissage des vertus morales; qu'enfin il ne pourra lui-même remplir son auguste et redoutable mission que par les leçons et les exemples quotidiens de sa propre vie réglée sur l'idéal évangélique.

Toute la famille se trouve donc ennoblie, consacrée et sanc­tifiée par la bénédiction paternelle. Les parents qui la donnent et les enfants qui la reçoivent sont unis à jamais d'une affection surnaturelle qui, loin de briser les liens de la nature, les rend infrangibles, en donnant à tous, parents et enfants, des gages de paix, de générosité réciproque et de mutuel dévouement. Au con­traire, là où l'on ne sait plus, où l'on ne veut plus bénir, le foyer cesse d'être un sanctuaire, les parents sont découronnés de leur autorité et les enfants privés d'une sauvegarde et d'une protec­tion que rien ne remplacera jamais.

La bénédiction paternelle du Jour de l'An est une tradition qu'il faut maintenir ou rétablir.

Mgr Anastase Forget, Év.

Extrait de : NOURRITURES Spirituelles (Tome 1) 1956

Elogofioupiou.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0