LA CHAUMIÈRE DE HAUT-CASTEL… (9-20)
le moniteur Chapitre IX.
Le lendemain venu, Jean-Baptiste dit sa prière du matin avec plus de recueillement qu'à l'ordinaire, et quand, après avoir embrassé sa mère et son grand-père, il quitta la chaumière, ayant au bras le panier qui contenait son repas de midi, il se dirigea vers la chapelle pour fortifier son courage aux pieds de l'aimable patronne du saint lieu. L'heure où il fallait être rendu à l'école devait le priver désormais da servir la messe de l'abbé Durer; il était remplacé par un vieux paysan à moitié sourd, qui faisait d'ordinaire les fonctions de sacristain, et qui, le dimanche, touchait, hélas! Comme il pouvait, l'orgue modeste que la chapelle tenait des libéralités de l'abbé. Le digne prêtre était à l'autel ; il devina la présence de Jean-Baptiste, s'il ne le vît, et, touché de la pieuse pensée qui avait amené l'enfant, il le recommanda encore plus particulièrement à Dieu, ce jour-là, dans son mémento, où sa charité ne manquait pas de donner une place à tous ceux qui en, paraissaient avoir besoin de consolation ou d'appui. Après une prière fervente, Jean-Baptiste se remit en route, moins préoccupé des attaques dont il pourrait se voir l'objet, et se promettant même d'y demeurer indifférent. Il n'avait pas fait cent pas dans la direction de l'école, que des habitants de Haut-Castel lui demandaient d'un ton goguenard, ce qu'il avait fait de son ornement de la veille.
— Je croyais que tu ne le quitterais plus, lui disait l'un, il te donnait un air si brave !
— Quel sera l'écriteau de ce soir! disait l'autre; il faut te surpasser aujourd'hui, et en rapporter un sur chaque épaule.
Les joues en feu, le regard souvent voilé d'un nuage par l'effet d'un Mouvement intérieur de colère, Jean-Baptiste pressait le pas sans répondre à ces provocations. C'était un sujet d'étonnement pour ceux qui se les permettaient, et dont la plupart n'avaient d'autre but que de se procurer le malin plaisir d'irriter l'enfant.
— Histoire de rire, eussent-ils répondu à qui leur aurait demandé, pourquoi ils lui faisaient cette cruelle guerre.
— Oh! Oh! se disaient-ils en le regardant s'éloigner, Jean-Baptiste est bien sage ce matin ! Il a l'air de ne rien entendre. Sur quelle herbe a-t-il marché!
C'était sur l'herbe fine et tendre, sur le gazon émaillé des fleurs les plus charmantes et les plus variées de la dévotion à Marie. Il ne cessait d'invoquer sa céleste patronne, et il lui devait la force de contenir les mouvements tumultueux que le discours des pères et les rires étouffés des enfants qui se rendaient avec lui à l'école, excitaient dans son âme.
A son entrée en classe, tous les regards se tournèrent vers lui, et la suivirent, impitoyablement moqueurs, jusqu'à sa place qui était celle de la veille.
— Non, pas celle-ci ! ne dit-il avec vivacité au directeur qui la lui désignait. Et chacun de rire sous cape autour de lui.
— Je n'en ai point d'autre à vous assigner quanta présent, répondit le maître; travaillez, et vous la quitterez.
— Oui, je travaillerai ! pensa Jean-Baptiste en s'asseyant à cette malheureuse place où il se retrouvait sous l'autorité du moniteur si peu charitable de la veille, je travaillerai, et j'échapperai à ce méchant !
Pendant toute la classe du matin, il dut l'entendre répéter en le regardant avec ironie: Non, pas celle-ci! L'affaire du chapeau était loin d'avoir adouci le moniteur, car il s'était vu un moment la risée fie ses condisciples, et il avait été en grand danger d'être battu par son porc, quand il était rentré au logis avec un chapeau défoncé. Il n'avait cédé la veille qu'à son antipathie pour Jean-Baptiste, il cédait actuellement au désir de se venger de l'injure qu'il avait reçue, et i1 ne s'y épargnait pas. Aux incessantes provocations dont il était l'object, Jean-Baptiste sentit plus d'une fois sa tête se troubler de colère, mai« il lui suffisait, pour le calmer, d'un élan de son âme vers Dieu, d'un souvenir de son cœur pour Valentine. Il remplit si bien ses devoirs, qu'il fut le premier de son banc, à la fin de la classe de la matinée, c« qui malheureusement lui marquait sa place pour le reste du jour auprès du moniteur. Pendant la récréation de midi, la crainte d'être en butte aux railleries de ses camarades, s'il se mêlait à leurs jeux, et de se trouver tout à coup à bout de patience, le retint sur son banc. Après son repas, pour passer le temps, il songea à se livrer à soi délassement favori, le dessin ; mais comme il n'avait pas de papier, il détacha sans façon une feuille de son cahier. Quand on reprit les classes, il avait esquissé quelques petites figures originales qu'il distribua à ses camarades pour essayer de s'en faire bien venir. Ses présents furent reçus avec une satisfaction marquée, mais le moniteur, piqué peut-être de n'avoir pas eu part à la distribution, lai demande aigrement d'où venaient ces carrés de papier.
— D'un de mes cahiers, répondit-il.
Sur cette réponse, le moniteur, réunissant tous les dessins, 1e condamna à en être décoré pendant toute la durée des exercices, et s'avança vers lui pour les fixer sur le devant de sa blouse à l'aida d'une longue épingle.
— Non, vous ne voudrez pas faire cela ! s'écria Jean-Baptiste tout ému; j'ignorais que ce fût une faute ; à présent que je le sais, cela ne m'arrivera plus.
— Ne résistez pas, ou j'appelle le maître, dit l'inflexible moniteur.
— Mais puisque je vous assure que cela ne m'arrivera plus!
— Qu'est-ce que cela me fait ? Si cela ne vous arrive plus, voua ne serez plus puni, mais aujourd'hui vous devez l'être, et vous le sera.
— Non, je ne le souffrirai pas... ne me touchez pas.
— Jean-Baptiste, lui dit un petit garçon que le don de ses dessins lui avait gagné, obéis, va ! Sans cela, tu seras puni par le maître..,., comme hier.
Il se rendit à cette observation, qui lui ouvrit les yeux sur le péril où sa résistance allait le précipiter, et il se soumit sans ajouter un mot.
— Vous êtes très-bien comme ça, lui soufflait dans l'oreille le cruel moniteur, assis à ses côtés ; ça vous donne un air de dignité qui vous va à merveille!
Un moment, Jean-Baptiste, se tournant brusquement vers lui, le cob-sidéra avec une mine si haute, et des yeux étincelants de tant de colère et d'indignation, que le garçon eut peur et suspendit ses moqueries. Cependant Jean-Baptiste s'était remis au travail, il avait eu le temps d'invoquer Dieu; il était resté maître de lui-même. Son banc fut appelé à l'estrade du directeur; il porta un regard sur sa poitrine où brillait toujours la longue épingle qui retenait ses dessins et un autre sur le moniteur, qui pouvait lever sa punition, mais il repoussa la pensée d'implorer celui qui se montrait son ennemi, et préféra subir la honte de paraître devant le maître avec son étrange ; décoration. Il se tira de la leçon avec honneur; plusieurs fois interrogé, ses réponses furent claires, promptes, précises; elles révélaient une intelligence peu commune ; le maître, surpris et charmé, le félicita.
— Mais apprenez-moi, lui dit-il, ce que signifient les morceaux de papiers attachés sur votre blouse.
—Jean-Baptiste rougit sans répondre; le moniteur voulut prendre la parole.
— C'est Jean-Baptiste que j'interroge, dit le maître ; c'est lui que je veux entendre.
— Seul, pendant la récréation, dit Jean-Baptiste, non sans effort, j'ai voulu dessiner, pour me distraire ; et, sans réfléchir si ce que je faisais n'était pas défendu, j'ai détaché une demi-feuille de mon cahier d'écriture; c'est pourquoi...
Les forces lui manquèrent pour en dire davantage.
— Peut-être aurait-on dû vous traiter avec moins de rigueur, reprit le maître en regardant le moniteur qui rougit à son tour, attendu l'ignorance où vous étiez encore des règlements qui défendent de se procurer du papier aux dépens des cahiers ; mais vous vous êtes trop bien acquitté de votre leçon, pour que vous portiez plus longtemps cette ridicule parure. Enlevez-la, monsieur le moniteur.
Comme ces paroles résonnèrent délicieusement aux oreilles de Jean-Baptiste! Il se serait volontiers jeté aux genoux du maître pour lui en exprimer sa reconnaissance. Le moniteur s'exécuta en silence. Le maître se fit passer les dessins.
— Ils annoncent d'heureuses dispositions qu'il faut cultiver, dit-il à Jean-Baptiste en les lui rendant; c'est un bon emploi de vos heures de loisir; je souhaiterais les mêmes goûts à ceux de vos camarades dont les récréations ne se passent pas toujours d'une manière édifiante. Mais pourquoi ne les aviez-vous pas suivis au préau ? Pourquoi étiez-vous resté seul dans la salle ? Je croyais que vous aimiez le mouvement...
— Ah! Sans doute que je l'aime, répondit Jean-Baptiste ; mais je suis si nouveau ici; je n'y ai pas encore d'amis... et je craignais, continua-t-il avec embarras, après ma punition d'hier... de n'être pas le bienvenu, si je me mêlais aux jeux.
— La plupart de vos camarades, répliqua le maître en élevant la voix, n'ont-ils pas eux-mêmes encouru trop souvent des punitions, et peut-il s'en lever un seul qui dise avec vérité qu'il n'est jamais tombé en faute ? Si nul d'entre eux ne peut se rendre ce témoignage, comment songeraient-ils à repousser un de leurs camarades, parce qu'il a porté la peine de sa fragilité ? Ne l'accueilleront-ils pas, au contraire, parmi eux, avec une bonté toute particulière pour lui rendre le courage, s'ils le voient abattu ? Ne lui feront-ils pas part avec empressement de ce que l'expérience leur a appris, pour lui épargner, a l'avenir, les chagrins qui ont accompagné ses débuts ? N'éprouveront-ils pas pour lui aussitôt la plus tendre bienveillance, s'ils le voient comme vous, mon jeune ami, remporter sur lui-même une victoire si complète ? Ah! Vous les avez mal jugés; vous vous êtes trompé sur leurs dispositions à votre égard ; je me porte leur garant, et vous affirme que vous comptez ici autant d'amis que de condisciples. Il se lit dans la classe une sourde rumeur, qui se changea bientôt eu on formidable oui, que cent jeunes bouches avaient contribué à former. Jean-Baptiste croyait rêver, et sur ses joues coulaient des larmes «lue lui arrachaient l'émotion et la joie. Quand il revint à sa place, les mains, sur son passage, lui furent tendues de toutes parts.
— Bonjour, Jean-Baptiste!
— Compte sur moi, Jean-Baptiste!
— A ce soir, Jean-Baptiste!
La révolution était complète, et le moniteur qui s'était montré si peu charitable, reprenait, confus et en silence, sa place auprès de lui. Pour la première fois depuis deux jours, Jean-Baptiste respirait à l'aise; son cœur, si serré, se dilatait; un nouveau jour brillait à ses regards charmés; le maître, la classe, le travail qui lui avait paru si pénible, tout était transfiguré. La nouvelle situation qui lui était faite si heureuse et si inattendue le transportait d'une vive ardeur, pour bien faire; rien ne lui paraissait au dessus de ses efforts ; il se sentait prêt à tout, pour mériter les paroles bienveillantes que le maître lui avait adressées, et le nom d'ami que ses camarades lui avaient donné. Son âme pieuse et reconnaissante ne cessait de remercier Dieu et la sainte Vierge du changement inespéré qui s'était fait autour de lui, et mettait sous leur protection toutes les résolutions qu'il prenait pour l'avenir.
La classe terminée, la plupart des écoliers des divisions supérieures, en défilant devant Jean-Baptiste, qui attendait son rang, lui donnaient rendez-vous dehors, car chacun voulait l'accompagner jusque chez lui; il eût eu un cortège formé de tous ses camarades, si un incident n'avait contrarié ce dessein. Il avait à peine rejoint ses nouveaux et nombreux amis, qu'il s'entendit appeler d'une voix retentissante. Il regarde et voit à dix pas de lui un grand laquais galonné, qui lui fait signe d'approcher, et lui dit qu'on l'attend au château. Il croit à une méprise, mais sur les affirmations réitérées du laquais, il s'éloigne avec lui tout en cherchant à deviner, sans pouvoir y réussir, ce qu'on lui veut au château. L'honneur qui lui est fait le grandit encore dans l'estime de ses camarades, que l'étonnement, auquel s'ajoute une impuissante curiosité, cloue un moment à leur place. Ce n'est que lorsqu'ils l'ont perdu de vue, qu'ils se dispersent dans toutes les directions, mais chacune des petites bandes qui se forment alors, s'entretient en marchant de ce grand événement. Dès qu'il avait liberté d'agir, monsieur d'Orbeuil n'était pas homme à différer une chose qui lui tenait à cœur. Il alla trouver les parents de Jean-Baptiste qu'il avait comblés de joie et pénétrés de la plus vire reconnaissance en leur apprenant ce qu'il avait intention de faire pour leur fils. Ils avaient donné, comme on peut le penser, une complète adhésion à tous ses desseins, et n'avaient répondu à ce qu'il leur avait ait, que par l'effusion de leur reconnaissance. Certain de disposer non-seulement des oreilles mais du cœur de ses auditeurs, et surtout confiant dans leur simplicité, il s'était complaisamment étendu sur ses talents d'architecture; ce passe-temps lui avait même été si doux, qu'il n'avait pas compté avec les heures, et que de retour au château, après s'être entendu avec monsieur Blémont, il dût, en grande hâte, envoyer chercher Jean-Baptiste pour ne point voir manquer sa première leçon. La crainte que l'enfant ne fût déjà parti le tint sur les épines, jusqu'à ce qu'il l'eût vu traverser la cour sous l'escorte du laquais. Doué d'une imagination très-vive, dont les excès lui avaient été nuisibles, aussi bien qu'à ceux dont la fortune était liée à la sienne, il n'avait pas encore appris à en régler tous les mouvements, malgré la sincérité de sa conversion; la religion avait seulement restreint le champ où son imagination s'exerçait. Il s'interdisait rigoureusement toute excursion un peu prolongée de sa pensée dans la région des affaires industrielles ou des jeux de bourse, où il avait trouvé sa ruine et celle de sa famille, mais il se donnait carte blanche sur le reste. C'est ainsi que son goût actuel pour l'architecture dégénérait en manie, et que le désir qui s'était emparé de lui d'avoir Jean-Baptiste pour élève, ne lui avait bientôt plus permis de repos. Souvent détourné de poursuivre la réalisation de ses idées par l'ascendant involontaire qu'exerçait sur lui la femme distinguée qu'il nommait sa nièce, — quoiqu'elle ne lui fût parente qu'à un degré beaucoup plus éloigné, — il ressentait une joie d'enfant, quand il avait réussi à lui faire approuver un de ses nombreux projets. Il croyait avoir remporté une grande victoire, et il n'avait eu à livrer aucun combat. Valentine saisissait avec empressement les occasions trop rares qu'il lui offrait d'être d'un avis conforme au sien. Elle ne discutait pas le plus ou le moins d'utilité de* desseins qu'il formait; il lui suffisait que l'accomplissement n'en pût être nuisible à lui ni à d'autres.
Il attribuait à son habileté l'assentiment général qu'avait obtenu la veille son intention de donner des leçons à Jean-Baptiste, mais il lui avait suffi pour l'obtenir qu'on reconnût le prix qu'il y attachait, et que ces leçons parussent pour l'enfant plutôt un gain qu'un dommage. L'imagination du baron lui montrait dans l'avenir Jean-Baptiste commandant l'admiration de ses contemporains, par son génie comme peintre ou comme architecte, peu lui importait; et ces mêmes contemporains ne séparant pas son nom de celui du maître qui lui avait donné ses premières leçons, récréation très-innocente et qui le comblait de joie. Sous l'influence de ces idées, il se promenait dans sa chambre, impatient de mettre aux mains de son élève les crayons et le papier qu'il avait préparés. Jean-Baptiste arriva, un peu embarrassé de l’honneur qui lui était fait, et attendant avec quelque anxiété qu'on lui en fît connaître la cause. Le baron contempla d'abord sans parler celui qu'il considérait comme sa conquête, mais son regard joyeux, ses lèvres souriantes disaient assez que ce silence n'avait rien de menaçant. Il fit signe à Jean-Baptiste d'approcher, s'avança de quelques pas au-devant de lui, et, lui frappant amicalement sur la joue, il lui dit :
— Allons, monsieur le dessinateur, nous travaillerons ensemble désormais ; il ne tiendra qu'à vous de faire des progrès dans l'art que vous aimez !
Jean-Baptiste ouvrait de grands yeux sans rien comprendre. Ce mot d'art qui n'avait point place dans son vocabulaire, le déroutait ; il se demandait comment il pouvait aimer ce qu'il ne connaissait pas, et continuait d'attendre en silence, et en roulant sa casquette entre ses doigts, que le baron s'expliquât plus clairement.
— Eh! Oui, petit, reprit le baron qui s'aperçut qu'il n'était pas compris, tu aimes le dessin ; je te donne des leçons, et je fais de toi un homme de talent; y consens-tu ?
Jean-Baptiste comprit si bien cette fois, qu'il rougit de plaisir. Il y avait bien encore ces mots homme de talent qui lui donnaient à penser, mais il prit tout de suite le parti de ne point s'y arrêter.
— Mets-toi là, et commençons, dit le baron en le plaçant devant la table où il avait tout préparé ; ta mère, ton grand-père sont avertis que tu ne rentreras pas tout de suite après l'école; ainsi, aie l'esprit en repos et prête l'oreille à tout ce que je vais te dire.
Il prenait ses précautions pour que l'attention de son élève ne lui fît pas défaut. Jean-Baptiste avait obéi, il s'était assis à la table qui lui avait été désignée, tout étourdi de ce qui lui arrivait, content d'avoir des leçons, et néanmoins assez mal à l'aise de se voir un maître de si haute condition. La manière de tirer des lignes et de tenir un crayon lui avait à peine été indiquée, que la cloche du dîner se fit entendre.
— Maudite cloche ! dit le baron, je crois qu'elle sonne une heure plus tôt aujourd'hui.
Quand il se fut assuré en regardant à sa montre qu'il l'accusait faussement, il vit bien qu'il fallait se résigner à dîner; il mena lui-même Jean-Baptiste chez l'intendant, et dit qu'il le viendrait prendre dans une heure. L'air radieux qu'il eut à table, et la comique importance avec laquelle il se dit, après le dîner, trop occupé pour suivre les dames au salon, leur révélèrent qu'il commençait ses fonctions de professeur.
Extrait de : LA CHAUMIÈRE DE HAUT-CASTEL, Ou LA FOI VICTORIEUSE DE L'ORGUEIL; par E. BENOIT. (1853)
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