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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 14:46
La liberté ou la déchéance et la mort

À lire dans mon recueil PDF ICI

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2 février 2023 4 02 /02 /février /2023 09:24

LE   SALUT   ETERNEL  DES   ENFANTS  AVORTÉS

VOICI LA REPONSE  DE  LA   MISERICORDE   DIVINE.    Une révélation sensationnelle concernant :

LE  BAPTEME  DES  ENFANTS  QUI  NE  SONT  PAS  ENCORE   NÉS

Prologue

Les terribles malédictions du Christ, rapportées par Saint Matthieu et Saint Luc : « Malheur à vous... » (Matt. XXIII, 13-36...) peuvent être appliquées aux meurtriers des enfants dans le sein de leur mère, aux auteurs de ces meurtres que l'on appelle avortements.

Par contre, de quelles abondantes et particulières bénédictions, bénéficieront :1° Les croyants et les cœurs droits qui s'opposent énergiquement et in­conditionnellement au meurtre des petits innocents du sein. 2° Les chrétiens et les chrétiennes qui au­ront la charité et le zèle d'utiliser ce céleste procé­dé de baptême, dont il a été dit : « Voici le signe de l'Amour compatissant du Dieu Trois Personnes, pour ceux qui ne sont pas encore nés ».

Vision d'origine, au départ : Une modeste femme de notre temps (une allemande), Marie de son prénom, mère de famille, héroïque, courageuse et joyeuse jusque dans la souffrance. Parce que toujours prête au sacrifice pour le salut des âmes, le repos des âmes du pur­gatoire, et pour les intérêts de l'Eglise, elle fut honorée de grandes faveurs mystiques. Elle a fait le récit de la vision suivante: « J'étais assise dans un tramway, du côté de la fenêtre, et je récitais mon chapelet. Tout à coup, je vis une vive lumière.

 

Jésus était à côté de moi, et me dit : « Regarde la fosse aux assassins ».

« Je regardai à droite et à gauche, et dis : « Sei­gneur, à droite, il n'y a que des champs. Peut-être, veux-tu désigner ce bâtiment avec une croix lumi­neuse, sur laquelle on lit : «Clinique gynécologique ».  -- Jésus répondit : « Oui, c'est ce que je veux dire. De ces cliniques, il y en a encore beaucoup, et il y en aura d'autres encore. Prie pour les médecins, pour tous ceux qui les aident, surtout pour les mè­res qui tuent leurs enfants et les font tuer avant leur naissance. Cette nuit, je t'en parlerai plus long­temps. »

« En effet, dans la nuit, le Seigneur me montra un tableau atroce. Je vis la terre couverte de minuscules cadavres d'enfants. C'était si terrible, que je notai dans mon journal : « J'ai vu le massacre des Innocents de Bethléem, grossi des milliers et des millions de fois. J'ai pleuré en voyant cette 'horreur. »

« Le Seigneur dit alors : « L'Esprit impur a frappé à toutes les portes. La plupart lui ont été ouvertes. Malheur à ceux qui l'écoutent ! En une nuit, ils sombreront avec leur maison dans le bourbier de leurs péchés. « Devant les tombes, on pleure les enfants que Dieu a rappelés à lui. Et il en est le Maître ! Mais on ne pleure pas les enfants que l'on a cruellement assassinés.

« Au contraire, le temps vient où l'on croira faire plaisir à Dieu et aux hommes, en massacrant ces petits. « Bénie soit chaque maison où habite une âme réparatrice. »

La narratrice continue : « Je vis alors au firma­ment d'innombrables têtes d'enfants. Je dis : « Mais, Seigneur, ce sont bien les têtes de tes anges ! » Le Seigneur répondit : « Les voilà, ces petits aux­quels on a ôté la vie. Ils seront les accusateurs devant le Tribunal de Dieu. Prie pour leurs assassins, pour qu'ils fassent pénitence. »

« Je continuai ; « Seigneur, pourquoi m'as-tu mon­tré cela ? Je sais que ces petits ne verront jamais Dieu. »

 

Jésus me dit alors : « Marie, tu as une grande mission à remplir. Ces petits pourront aller au Ciel et voir Dieu. »

« Transmets ce que je vais te dire, même à mes prêtres. Tu te heurteras à de la résistance ; mais, avec le temps, on comprendra et on le fera... pour le plus grand bonheur de ces petits.

« Vous pouvez les baptiser...

« Note comment Je désire que cela se fasse. »

 

ET VOICI LE RITUEL DU BAPTEME

(Indiqué par le Seigneur Jésus )

« Ne m'est-il pas permis de faire ce que Je veux de mon bien ? » (Matt. XX, 15). « Cela ne vient pas de vous, c'est un don de Dieu. » (Eph. II, 8).

« Les enfants sont un don de Dieu » (Ps. 126, 3). « Le don de Dieu, c'est la Vie éternelle » (Rom. VI, 23).

      Une prière préliminaire: « Le conseil du Seigneur subsiste à jamais, les pensés de Son Cœur d'âge en âge : de délivrer leur âme de la mort et les garder en vie, au jours de la famine. »  (Ps 32, 11 -19).

      Récitez le Credo des Apôtres:

      « Je crois en Dieu, le Père…………………………………..... »

      Dites……….    (Les Paroles du baptême)

      «Vous tous, qui furent nés morts pendant le jour et la nuit, et allez encore naître morts ;

      «Vous tous qui furent tués, pendant le jour et la nuit, dans le ventre de votre mère et allez encore être tués ;

      «Afin que vous tous puissiez atteindre la vie éternelle, par Jésus-Christ, Marie, Joseph, St-Jean et ( les Saints du jour ),

      «JE VOUS BAPTISE……… (en aspergeant de l’eau bénite) , au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit.

      «Je t’ai appelé par ton nom et tu es à moi».  ( Isaie. 43, I )

     «Chantez au Seigneur un chant nouveau, pour les merveilles qu’Il a faites. »  (Ps. 88, I)

      «Alleluia,      Alleluia,       Alleluia, »

      «O Amour, O plus Grand Amour infini de Dieu. »

      «Alleluia,      Alleluia,       Alleluia. »

      (Récitez……….)

      «Notre Père qui êtes aux Cieux………………..»

      «Je vous salue Marie, pleine de……………….»

      «Gloire soit au Père, Gloire soit……………….»

 

            Quand vous aspergez l’eau bénite, faites-le aux quatre points cardinaux.  Afin que Dieu répande  l'eau bénite sur la tête des enfants, et donne à chacun un nom ».                                                      

A faire tous les jours……

 

 Jésus  achève  par  cet  appel  pressant  de  son Cœur :

 « Encore une fois, fait connaitre mes paroles. Hâte-toi, afin qu'à ces petits dont le nombre augmente, il soit porté secours avant qu'il soit trop tard : pour eux et pour vous.

« Le temps presse ! Lisez les signes des temps ! »

Une preuve mystique pour terminer, preuve vécue par la maman choisie comme messa­gère, et preuve donnée par celle-ci à titre de témoi­gnage personnel.

« Moi-même, j'ai mis une fois au monde un en­fant mort-né de six mois. Comme le médecin m'avait dit que l'enfant que je portais dans mon sein serait prématuré et ne vivrait pas, je l'ai baptisé avant qu'il ne meure, et ceci à l'endroit où se trouvait sa petite tête (1).

« J'ai prié Dieu, en disant : « Mon Dieu, per­mets que l'eau bénite passe à travers mon ventre, et se répande sur la tête de l'enfant.

« J'ai eu la certitude que Dieu m'avait exaucée, environ un an plus tard, en me réveillant après une grave opération. »

« Un très bel enfant se tient à côté de mon lit... Je lui demande : « Qui es-tu, petit ange ? »

« J'entends alors : « Je suis ton petit Werner. Par le baptême, tu m'as ouvert le Ciel (2). J'ai prié pour toi, pour ta guérison.

« Pour ta joie, et comme preuve de la vérité, Dieu m'a permis de t'apparaître.

   Au revoir, chère maman. »

 

Notes

(1).   L'enfant était donc encore dans le sein de sa mère.

(2). C'est donc que les enfants venus prématurément au monde après un avortement, naturel cette fois, non pro­voqué, bénéficient aussi de cette forme divine du baptême des enfants non encore nés.

 

Gracieuseté de Gérald Guay

14 nov. 2011.

 

elogofioupiou.com

 

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22 janvier 2023 7 22 /01 /janvier /2023 14:27

Extrait du : Sommaire de théologie dogmatique, de Georges Panneton. Prêtre.  Avec l’approbation du Cardinal Alfred OTTAVIANI

 

A) —   LE CREATEUR

244—Dieu-Trinité a créé le monde de rien, quand il l'a voulu. Cependant, on attribue la Création au Père, par appropriation. DE FOI : Symbole des Apôtres (2) ; Symbole de Nicée (54); Symbole de Nicée-Constantinople (86); S. Denys contre les Tri-théistes et les Sabelliens (48) ; Canons de S. Damase (79); Profession de Foi prescrite aux Vaudois (421); Concile de Latran IV contre les Albigeois (428); Concile de Florence (706); Concile Vatican I (1782, 1801, 1805).

245 --Dieu a créé le monde, non de toute éternité, mais au com­mencement du temps. DE FOI : Profession de Foi du Con­cile de Reims (391) ; Concile de Latran IV contre les Albi­geois (428) ; Jean XXII contre Eckart (501); Concile Vati­can I (1783).

246—Dieu a créé le monde non nécessairement, mais librement, par pure bonté. DE FOI : Concile de Soissons contre Abélard (377) ; Jean XXII contre Eckart (501, 503); Concile de Constance contre Wyclif (607) ; Concile de Florence (706); Pie IX contre Gunther (1655); Concile Vatican I (1783, 1815); Léon XIII contre Rosmini (1908).

247—Dieu n'est pas l'unique cause des véritables effets (il permet aux causes secondes d'agir, en leur laissant la liberté, condi­tion du mérite). CERTAIN : Clément VI contre Nicolas de Ultricuria (559).

248—Des hérétiques ont faussement expliqué la création du mon­de : les Origénistes (203 et suivant) ; Eckard (501) ; les Ontologismes (1665); Rosmini (1905 et suiv.) ; les Panthéistes (1803 et sui.); les Emanentistes (34, 232, 1665, 1804).

 

B) — LES CREATURES

249—Il faut distinguer deux sortes de créatures : les créatures visi­bles ou corporelles, et les créatures invisibles ou spirituelles (purs esprits). DE FOI : Symbole des Apôtres (9); S. Epiphane (13); Profession de Foi de S. Damase: Fides Damasi (19) ; Concile Vatican I (1783, 1802, 1804 et suiv.).

         250 --La nature créée est bonne en soi et muable (sujette au changement) y compris la   matière. DE FOI : Libellus in modum Symboli (37) ;

251—La nature créée n'est pas la même chose que le Verbe de Dieu. Cette nature créée n'est pas un pur rien. CERTAIN:

Léon XIII contre Rosmini (1901, 1909).

NOTA BENE.—Il faut condamner le panthéisme imimanentiste, qui ressort de certains textes de Teilhard de Chardin. Par son immensité, Dieu est présent partout dans la création, et il soutient tous les êtres dans l'existence par son Essence infinie ; saint Paul disait aux Athé­niens: «C'est en Lui (Dieu) que nous avons la vie, le mouvement et l'être» (Actes, 17, 28). Pour ne pas tomber dans l'hérésie du panthéis­me, il faut maintenir la distinction entre Dieu et toute créature. Par la grâce sanctifiante, Dieu nous communique une participation à sa nature et à sa vie divine; au Ciel, nous serons encore plus unis à sa divinité, mais il restera toujours la distinction essentielle et infinie entre Dieu et chacun de nous.

Le Concile Vatican I a défini : «Dieu étant une substance spirituelle, singulière, tout à fait simple et immuable, on doit dire qu'il est distinct du monde par son être et son essence; en lui-même et par lui-même il est parfaitement bienheureux; il est au-dessus de toutes les choses qui sont hors de lui ou qui peuvent être conçues hors de lui, il leur est ineffablement supérieur ou transcendant.» 

 

NOTA BENE.( 446)—Par la grâce sanctifiante nous obtenons ce bienfait inouï de la présence de DIEU EN NOUS, qu'on appelle l'habitation du Saint-Esprit. La Sainte Trinité daigne venir habiter dans notre âme, en nous faisant participer à sa Vie divine (S. Jean, 14, 23). Nous parlons alors d'identification au Christ; mais il faut prendre garde de ne pas tomber dans le panthéisme: il faut toujours distinguer les per­sonnes: Dieu est en moi mais je ne suis pas Dieu (seul Jésus pouvait dire: Je suis Dieu, car il avait la nature divine unie à sa nature humaine par l'union hypostatique.

 

Si Dieu daigne descendre jusqu'à nous, il restera toujours, un abîme entre la Divinité et notre pauvre Humanité, entre la puissance du Créateur et notre infirmité de créature, entre les perfections infinies de L'ETRE divin et les misères de notre nature bornée, entre la Sainteté de Dieu et notre déchéance de pécheurs. De nos jours, les Athées répandent le culte de l'Homme sans-Dieu: c'est la révolte d'orgueil de Lucifer.

Crions avec Saint Michel: "Qui est comme Dieu ? " — Si Dieu nous relève de notre poussière pour nous élever jusqu'à Lui, dans sa miséri­corde (Ps. 112, 7), inclinons-nous humblement devant sa Majesté dans l'adoration reconnaissante.

                                                              

 LES ANGES

252—Les Anges existent; ils sont de purs esprits (sans corps). DE FOI : Concile de Latran IV contre les Albigeois (428); etc. plus Concile Vatican I (1783, 1802, 1804).

253—Les Anges ne se propagent pas ou ne s'engendrent pas. CERTAIN: Benoît XII contre les Arméniens (533).

254—Les Mauvais Anges (démons), avec leur chef Lucifer (Satan) avaient été créés bons; ils sont devenus méchants lorsqu'ils se sont révoltés contre Dieu, et ils ont alors été précipités en Enfer pour toute l'éternité. DE FOI: Canons de Jean III (237 ); Concile de Latran IV (428 ); Evangile S. Matthieu, 25, 41.

255—Dieu a créé les Anges individuellement: chacun constitue une espèce. La Tradition de l'Eglise distingue les neuf chœurs des Anges: d'après Isaïe, 6, 2-6 et 37, 16; Daniel, 10, 13; S. Jean, Apoc., 12, 7; S. Paul, I Thess, 4, 15, Ephés., 1, 21, Coloss., 1, 16; S. Irénée, S. Ignace d'Antioche, S. Thomas d'Aquin, S. Grégoire pape (Bréviaire romain, 29 sept.). Cependant, ce classement en neuf chœurs n'est pas un dogme de foi. L'Ecriture Sainte nomme les grands Archanges: S. Michel (Daniel, 12, 1); S. Raphaël (Tobie, 12, 15), S. Gabriel (Daniel 8 et 9; Évang. S. Luc, 1, 19 et 26). Dans toute la Bible, souvent Dieu fait intervenir les Anges person­nellement Au Ciel, les Anges sont innombrables Pour apparaître sur la terre, Dieu leur permet d'emprunter un corps.

 

                                          C) —L'HOMME

256—L'homme n'est pas la substance de Dieu. CERTAIN: Pie IX dans le Syllabus (1701).

257—L'homme est une créature de Dieu; il se compose de deux substances: une âme spirituelle, un corps de chair qui est matériel. DE FOI: Canons de Jean III (243); Profession de Foi des Conciles de Tolède XIe et XVe (285, 295); Con­cile Vatican I (1783, 1801, 1806).

NOTA.—Le Transformisme ou Evolutionnisme enseigné par Teilhard de Chardin (à la suite de Darwin, Haeckel, etc.) est une hypothèse non démontrée scientifiquement. Ce système n'est pas totalement con­damné par l'Eglise, pourvu que l'on maintienne trois vérités incontes­tables: création par Dieu de la matière première (qui a pu évoluer ensuite dans les espèces animales pour arriver au corps de l'homme); 2° infusion directe par Dieu, dans chaque homme dès sa conception, d'une âme spirituelle (cette âme ne peut pas venir de la matière, com­me le prétend faussement Teilhard: erreur philosophique); 3° unité de l'espèce humaine, qui est en connexion étroite avec l’universalité du péché originel et de la Rédemption. Cf. Concile de Latran IV; Concile Vatican I; Pie XII dans l'encyclique Humani generis (1950), contre les matérialistes, les panthéistes et les polygénistes.

258—L'homme est donc une chair intellectuellement animée par l'âme spirituelle. DE FOI: Concile de Latran (255).

259—L'AME HUMAINE n'est pas une partie de la substance divi­ne; elle ne forme pas une seule chose avec le Verbe de Dieu. DE FOI : Libellus in forma Symboli (20, 31); Canons de Jean III (235); Décret de Nicolas I (333) ; Jean XXII contre Eckard (511, 527).

260—L'âme humaine est créée par Dieu de rien; elle ne préexister pas. DE FOI: Libellus in forma Symboli (20) ; Décret de S. Anastase II (170); Canons du pape Vigile contre Origène (203) ; Canons du pape Jean III (236); Nicolas I (333, 527).

NOTA.—Cette proposition de foi condamne comme hérétique la théorie de la réincarnation ou métempsychose, enseignée surtout chez les Indous et les Spirites.

261—L'âme humaine n'est pas engendrée par les parents. Le père et la mère produisent ou procréent le corps de l'enfant; mais c'est Dieu qui crée chaque âme humaine au moment de la conception. CERTAIN: Benoît XII contre les Arméniens (533); Léon XIII contre Rosmini (1910   "

262—L'âme humaine n'a pas d'abord été une âme sensitive (comme celle des animaux) qui aurait ensuite évolué en âme intellec­tive. CERTAIN: Léon XIII contre Rosmini (1910).

263—L'âme humaine est une substance qui n'est pas unique en tous; chaque homme a son âme propre et personnelle. DE FOI: Symbole de Foi des Conciles de Tolède XI et XV (285, 295).

264—L'âme humaine n'est pas, de par sa nature, ou bonne, ou mauvaise. DE FOI: Canons de Jean III (236, 243); Concile de Constance contre Jean Huss (642).

265—L'âme humaine est rationnelle et intellectuelle. DE FOI: Concile de Chalcédoine (148) ; Conciles de Constantinople II et IV (216, 290, 338); Concile de Latran (255); Symbole de Foi de S. Léon IX (344); Décret d'Alexandre III (393; Profession de Foi prescrite aux Vaudois (422) ; Concile de Latran IV (429) ; Clément V contre Jean Olivi (480); Con­cile de Latran V (738).

266—L'âme humaine n'est pas elle-même l'unique objet de la connaissance évidente. CERTAIN: Clément VI contre Ni­colas Ultricuria (557).

267—L'âme humaine est immortelle. DE FOI: Symbole des Apôtres (2); Profession de Foi de S. Damase: Fides Damasi (16) ; Symbole de S. Athanase (40); Symbole de Nicée-Constantinople (86); Concile de Latran V (738).

268—L'âme humaine n'est pas unie au corps accidentellement. CERTAIN : Léon XIII contre Rosmini (1911, 1914).

269—L'âme humaine est par elle-même et épouse essentiellement  la forme du corps (le mot FORME dans le sens philosophi­que). DE FOI: Clément V contre Jean Olivi (480); Conci­le de Latran V (738); Pie IX contre Gunther (1655).

NOTA BENE. Cette proposition de foi réfute l'opinion qui prétend que l'âme n'informe le corps que par l'intermédiaire du CORPS ASTRAL.

270—L'âme humaine est douée de liberté. DE FOI: Décret de S. Célestin I (129, 133, 140); Concile D'Orange II, confirmé par Boniface II (174, 181, 186); Concile de Kiersy I (316 et suiv.); Concile de Valence III contre Jean Scot (322, 325); Symbole de Foi de S. Léon IX (348); Concile de Soissons contre Abélard (376); Léon X contre Luther (776); Concile de Trente (793, 797); S. Pie V contre Baïus (1027, 1039, 1065) ; Innocent X contre Jansénius (1093 et suiv.); Décret d'Alexandre VIII (1291) ; Clément XI contre Quesnel (1360).

NOTA BENE. L'âme humaine est donc responsable de ses actes, sauf dans le cas de folie, de délire, d'hypnose, etc.

271—Cette liberté de l'âme humaine, on peut la prouver et par l'Ecriture Sainte et par la Raison. CERTAIN: Pie V contre Baïus (1027); Pie IX contre Bonnetty (1650).

—L'homme est de sa nature un être social (1856). Tous les hommes ne peuvent être égaux (1849, 1851). L'homme n'est pas indépendant de Dieu (1789). Il ne peut se soustraire à la Loi divine, mais il doit toujours se soumettre à Dieu (1509).

D)—FIN DE LA CREATION ET PROVIDENCE DE DIEU

272—La fin que Dieu s'est proposée en créant, n'est pas sa propre béatitude, mais sa gloire externe, par la manifestation de sa bonté. DE FOI: Concile Vatican I (1783, 1805).

273—L'homme ne peut trouver en cette vie sa béatitude finale. DE FOI : Concile de Vienne contre les Béguards et leÊ Béguins (474 et suiv.).

         274 --- L'homme ne peut pas rester indifférent ou passif par rapport à la Béatitude éternelle. CERTAIN : Innocent XII conte le quiétisme selon Fénelon (1334).

275—L'homme ne peut pas non plus parvenir de lui-même à la Béatitude infinie, par un progrès constant. DE FOI: Concilo de Vienne contre les Béguards et les Béguins (471 et suiv.)

NOTA BENE.—Ceci condamne implicitement l'une des conséquences de la doctrine de Teilhard de Chardin: la montée de l'humanité par le Christ évoluteur (?).

276—Par sa PROVIDENCE, Dieu gouverne les choses visibles et invisibles. DE FOI : Profession de foi prescrite aux Vaudois (421) ; Concile Vatican I (1784).

277—Dieu gouverne en agissant vraiment dans le monde et dans les hommes, à titre de Cause première. CERTAIN : Pie IX dans le Syllabus (1702).

278Dieu pourrait empêcher tous les maux. CERTAIN: Concile de Sens (378).

NOTA BENE.—S. Augustin écrit: "Dieu a jugé plus sage de tirer le bien du mal, plutôt que d'empêcher tous les maux". Dieu permet le mal physique: il est dû à la condition de la nature, faite d'éléments périssables, ou causé par les gaucheries des hommes; car Dieu laisse agir les causes secondes, puis il tire du bien de ces maux physiques: incendies, inondations, accidents, etc. — Dieu permet le mal moral (péchés, crimes, persécutions) pour 4 raisons : a) la liberté est la con­dition du mérite; b) pour éprouver les bons et leur faire mériter une magnifique récompense (pas de persécuteurs, pas de martyrs); c) Dieu est assez puissant pour tirer sa gloire de tout mal (même en enfer, démons et damnés glorifient la Justice et la Sagesse de Dieu); d) Dieu est patient parce qu'il est éternel (S. Augustin): il attend le Jugement dernier pour proclamer sa victoire finale. --- S. Paul dit: "Tout tourne au bien de ceux qui aiment Dieu" (Rom., 8, 28), et S. Augustin ajoute: "même les péchés".

279—Dieu ne veut pas les maux de la même manière que les biens. CERTAIN: Jean XXII contre Eckart (514).

280—Dieu ne fait que PERMETTRE les péchés ou le mal moral (il ne les veut pas). DE FOI: Concile de Trente (816).

281—Dieu ne doit pas obéir au diable. DE FOI: Concile de Cons­tance contre Wiclef (586). (Voir Evangile de la Tentation de Jésus au désert, Matt, ch. 4).

282—Dieu ne ° nous communique pas et ne nous soumet pas sa toute-puissance. CERTAIN: (1217, 1218).

NOTA BENE.Cependant Dieu se sert des Saints pour montrer sa toute-puissance, en leur faisant accomplir des miracles.

283—L'homme n'est pas sous la direction des astres, ni régi par le hasard. DE FOI: Libellus in forma Symboli (35); Canons de Jean III (239).

 

NOTA BENE.—Mais on peut accepter l'adage ancien repris par Saint Thomas d'Aquin: "Les astres inclinent, mais ne déterminent pas' (les actes de l'homme); ou encore: "Le Sage régit son étoile; l'Ignorant est régi par elle" (par Ignorant, on entend ici celui qui se laisse mené par ses instincts et par l'animalité qui est en lui). Les lunatiques peu­vent subir une certaine influence physique des phases de la lune, selon des savants. Dans l'Evangile, on voit que Jésus guérit "un enfant luna­tique, ou épileptique et possédé du démon (Matt., 17, 14); il avait déjà guéri plusieurs autres lunatiques (Matt., 4, 24).

Extrait du : Sommaire de théologie dogmatique, de Georges Panneton. Prêtre.  Avec l’approbation du Cardinal Alfred OTTAVIANI.

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22 janvier 2023

 

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18 janvier 2023 3 18 /01 /janvier /2023 13:47

De la vigilance dans les conversations.

 

Demandons-nous par quels moyens nous pouvons corriger les fautes qu’il nous arrive si souvent de commettre par la langue. « Si quelqu’un ne pèche pas en paroles, dit saint Jacques, c’est un homme parfait. »

 

 Le premier, sans contredit, est de « mettre une garde, une à nos lèvres selon l'expression des Livres Saints, et de réprimer notre intempérance de langage. Donc, évitons les entretiens inutiles : il y a pour cela une raison plus grave, c’est que Jésus-Christ nous prévient que nous devrons rendre compte, même d’une parole oiseuse. Et, dans les entretiens utiles et nécessaires, modérons-nous, ne parlons ni trop, ni trop longtemps, toujours bien persuadées qu'autrement nous offensons Dieu, ce qui reste, en toute manière, le mal suprême et unique à éviter.

 

Réformons notre cœur. « La bouche parle de l'abondance du cœur, dit encore le divin Maître; comment pourriez-vous dire de bonnes choses, n'étant pas bonnes vous-Mêmes ? »

 

Si nous devenons humbles et pieux, nos conversations ne manqueront pas de devenir à leurs tours modestes et édifiantes. Qui nous empêche, avant d'émettre telle opinion, telle réflexion, de prévoir dans notre intérieur s'il n’y a pas d'inconvénient à cette manière de parler ?

 Les pédants disent tout bas leur phrase avant de la dire tout haut, afin de s’assurer qu'elle n'a rien d'incorrect ni de disgracieux : laissons-leur ce soin ridicule, mais ne pourrions-nous pas faire par vertu ce qu'ils font par un sot orgueil ?

Enfin, le principal moyen est une prière humble et fervente même dans le moment de la conversation, ou du moins du cœur vers Jésus, vers Marie. Cette pratique fait bien !  C'est comme un doux rafraîchissement au voyageur qui traverse les plaines brûlantes du désert:

Une chrétienne d'élite, qui a composé un livre pour la direction des femmes du monde, et qui convient aussi à tous ceux qui veulent atteindre le Ciel, elle y donne les conseils suivants concernant les conversations.

De tous les actes de la journée, la conversation est celui où vous devez être le plus sur vos gardes, parce que vous y êtes le plus exposée à offenser Dieu qu'en tous les autres. Pour que vous soyez irréprochable devant Dieu, mettez en pratique ces avis :

 

1°. Ne parlez jamais des défauts d'autrui si vous n'êtes pas obligée de les reprendre ou d'en avertir leur supérieur.

2°. Avant que d'entrer en conversation, recommandez à votre ange gardien votre cœur et votre langue, pour ne rien dire et ne rien approuver de ce qui serait contrai­re à la charité.

3°. Évitez, autant que vous pourrez, la con­versation des personnes qui ne parlent que de parures, de frivolités ; et quand la bienséance ou la nécessité vous oblige­ra d'en entendre de semblables, restez le moins longtemps que vous pourrez, parce qu'on sort toujours de ces entretiens l'esprit bien dissipé, et le cœur beaucoup plus insensible pour les cho­ses de Dieu.

4°. Évitez de parler trop souvent de dévotion, parce qu'ordinairement il y a bien de l'amour-propre à en parler, et qu'il est plus sûr là-dessus d'écouter les autres que de parler soi-même.

5°. Ne laissez néanmoins passer aucune occasion de mêler adroitement quelques bonnes réflexions, et préférez toujours la compagnie des personnes qui aiment à vous entretenir de choses utiles et édifiantes. 6°. Ne parlez ja­mais à votre avantage ; ne parlez pas non plus contre vous ; car souvent c'est une fausse humilité que de se mépriser de­vant les autres, et nous serions affligées qu'ils nous crussent telles que nous nous disons : la vraie vertu consiste à ne pas nous excuser quand on nous reprend ou qu'on nous blâme.

7°. Qu'une jeune fille à l'égard de ses parents, une femme à l'égard de son mari, se souvienne de ne jamais manquer aux convenances qu'elle leur doit, de ne leur jamais rien dire qui les offense, de ne point les contredire, surtout avec opiniâtreté, de ne jamais leur répondre avec froideur, indifférence ou mé­pris.

8°. Bannissez de vos entretiens toute curiosité inutile sur la conduite des autres, toute vanité, toute aigreur, toute médisance, tout excès d'épanchement ; ayez de la gaieté, mais que ce soit sans légèreté.

Mme de Farcy, soeur de Chateaubriand, suggère de son côté à sa fille les recommandations suivantes dans son testament spirituel :

« On se permet souvent dans la conversation un genre de familiarité qui n'est pas vice, mais qui sent une éducation vicieuse. Il faut renoncer à certaines dénominations trop fan­taisistes : donne aux choses dont tu parles une expression juste et délicate, et sache te faire estimer par cette pureté de langage qui est comme une émanation de celle de l'âme. Ce vrai bon ton te préservera des écueils qu'une sorte de mol­lesse de caractère te ferait trouver dans le commerce de tes inférieures...

Évite encore ces longs babillages qui n'ont pour objet que d'alimenter l'amour-propre, en rappelant des cho­ses qui nous sont personnelles, et en occupant les autres de nous.

Tiens pour certain que c'est toujours un échec à l'humi­lité que de parler de soi, soit en bien, soit en mal ; et même une des qualités sociales les plus aimables et les plus ingénieu­ses, c'est de paraître plus occupé des autres que de soi-même.

Ne prends pas non plus pour de la délicatesse ces raffinements de l'amour-propre qui, de peur d'en faire trop, n'en fait pas assez. Pour parler un langage chrétien, est-il une vertu plus essentielle au salut que la pratique de cette divine charité, qui fait que, s'oubliant soi-même, on n'est occupé qu'à faire et à dire, selon Dieu, tout ce qui peut être agréable au pro­chain ? »

Tâchons de nous approprier ces bonnes et si sages leçons. Nous n'aurons qu'à nous féliciter un jour de les avoir mises en pratique, car, en nous préservant d'une multitude de sottises, d'imprudences et de fautes, elles nous auront fait acquérir une ample Moisson de mérites pour le ciel.

 

Extrait des Lectures Médités,avec imprimatur 18 décembre 1933

Elogofiou.com     18 janvier 2023

 

 

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22 décembre 2022 4 22 /12 /décembre /2022 10:24

elogofioupiou (email) le mardi 15 novembre 2022 à 05:43 sur 

Le Sacrifice et le Courroux

Commentaire d'origine - Loiseau
"En dehors des oraisons jaculatoires le chrétien devrait s’exercer à la mortification chrétienne. Se mortifier, c’est sacrifier pour l’amour de Dieu, ce qui plaît et accepter ce qui déplaît au sens ou à l’amour-propre."
 
Catéchisme st Pie X.

"Légères pénitences qu'on peut s'imposer pour expier les fautes de la journée.

1. Ne pas manger entre les repas.

2. Subir sans se plaindre les incommodités de la saison, et se refuser même quelques-unes de ces précautions extraordinaires que recherche la crainte de souffrir.

3. Examiner dans sa tenue ce qui sent le sans-gêne ou l'amour des aises, et s'en corriger.

4. Faire pendant ses repas une légère privation inaperçue.

5. S'arrêter une minute avant de commencer un repas, pour réprimer l'instinct naturel.

6. Se lever le matin plus promptement qu'à l'ordinaire.

7. Veiller sur les regards, et les tenir bien modestes pendant tel trajet, tel espace de temps.

8. Prendre aux repas le morceau qui se présente, quel qu'il soit.

9. Ne se permettre aucun jeu de main, même très innocent, dans l'intention de se mortifier.

10. Réciter une partie de sa prière sans s'appuyer.

11. Parler un peu moins en récréation.

12. Aller exprès auprès d'une compagne avec qui on ne sympathise pas.

13. S'appliquer d'une manière toute particulière à bien faire le devoir écrit.

14. S'imposer rigoureusement le silence pendant telle étude, tel trajet.

15. Se priver d'un regard qui n'aurait pour but que le plaisir quoique innocent... Se priver, par exemple, de regarder un tableau, un livre simplement curieux.

16. S'obliger à répondre doucement à tout ce qui nous sera dit.

17. Pratiquer, depuis telle heure jusqu'à telle autre, une grande obéissance, s'engageant devant Dieu à ne pas raisonner et à ne pas examiner.

18. Réciter, en montant au dortoir, une ou deux dizaines de chapelet.

19. Faire une aumône prise sur l'argent destiné à une fantaisie ou à une gourmandise.

20. Chercher l'occasion de rendre service à une compagne. — Ces occasions se trouvent toujours quand on les cherche de bonne foi.

21. Donner un bon conseil ou au moins empêcher une médisance ou un murmure.

22. Faire un peu à ses dépens l'éloge d'une compagne. — Faire au moins tout ce qu'on pourra pour qu'elle brille plus que nous.

23. Employer bien exactement son temps pendant telle étude.

24. S'appliquer courageusement et en esprit d'expiation à la partie des études et à l'ouvrage manuel qu'on aime moins.

25. Etre remplie de bonté et de complaisance pour les plus petites compagnes.

26. S'interdire toute dispute, toute contestation pendant la récréation.

27. Demander de balayer la chapelle ou au moins s'offrir à aider celles qui sont chargées d'accomplir cet acte de religion.

28. Éviter dans ses vêtements ce qui pourrait sentir la vanité, et ne pas mettre, tel jour, tel ornement qui n'est pas défendu, mais dont on se pare ordinairement avec complaisance.

29. Mettre toutes ses affaires de classe en bon ordre.

30. Donner, par esprit de pénitence et de détachement, quelques-unes de ces futilités auxquelles on ne s'attache que par vanité, et dont la privation ne doit être sensible qu'à notre égoïsme." Livre de piété de la jeune fille au Pensionnat.

  Et les plus courageux : "L’austère austérité consiste à mettre un frein à la nature par les liens d’une mortification rigoureuse, à l’enchaîner comme une criminelle ; contrarie-la en tout : si tu veux manger, bois ; si tu veux boire, mange ; si tu veux parler, tais-toi ; si tu veux te taire, parle… 
  Quand tu te trouves en doute entre deux choses à faire, ne sachant à quoi te résoudre, regarde de quel côté il y a plus de mortification ; " parce que là où il y a plus de mortification, il y a plus de perfection." Jésus à Sr Bénigna.

  "Que tous les hommes sachent que la grâce arrive après la peine, qu’ils sachent que sans avoir porté le fardeau des afflictions, ils ne peuvent atteindre les hauteurs de la Grâce, qu’ils apprennent que les dons de la Grâce augmentent au fur et à mesure que le fardeau s’alourdit.   Que les hommes ne se trompent pas, il n’y a qu’une voie pour rejoindre le Paradis, et la Croix est la seule route pour y accéder." Jésus à Ste Rose de Lima.
   Merci pour ces belles suggestions. Que Dieu vous bénise. 

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2 décembre 2022 5 02 /12 /décembre /2022 16:33
La polémique "Père Jacques vs Paul Etienne Pierrecourt"

Publié par Jean-Baptiste sur 2 Décembre 2022, 12:23pm

 

Ces derniers jours, certains d'entre vous ont peut-être entendu parler de la polémique entre le dénommé Père Jacques et Frère Arnaud d'une part, Paul Etienne Pierrecourt d'autre part, suite à la divulgation par ce dernier d'une correspondance où les deux clercs évoquent leurs opinions conclavistes.

En vérité cela n'a rien de si surprenant, car Frère Arnaud avait déjà tenu des propos pouvant être interprétés en ce sens, dans certaines des conférences nébuleuses du Père Jacques, qui parle pendant des heures sans apporter aucune solution à la crise de l'Église.

Suite à la polémique, Adrien Abauzit est intervenu pour les défendre ; or, comme je l'explique dans une vidéo qui va bientôt être publiée, je crois me souvenir que lors de mes discussions sur facebook avec l'intéressé, il a tenu des propos ambigüs pouvant là encore s'entendre dans un sens conclaviste.

 

 

Surtout, Adrien Abauzit ne comprend pas ce qu'est la juridiction ordinaire ; donc à partir de là, il est très facile de tomber dans le conclavisme.

Quelques rappels :

- Selon la doctrine catholique, comme l'a expliqué le Père Goupil dans son commentaire de la Constitution Pastor Aeternus, en période de vacance pontificale l'Eglise travaille à élire le prochain pape, comme témoignage de la perpétuité de la succession apostolique ; si ce n'était pas le cas, la perpétuité ne serait plus manifestée, ce qui est impossible.

- Le conclavisme est donc la suite logique du sédévacantisme : à la fois parce qu'en période de vacance pontificale, on est censé élire un pape ; et parce qu'en niant la hiérarchie catholique ainsi que la permanence de la juridiction ordinaire, les sédévacantistes ouvrent la porte à n'importe quelle élection anarchique, en violation du droit divin - je dis bien le droit divin, non seulement le droit ecclésiastique. De droit divin, un pape ne peut être élu par des "électeurs" dépourvus de juridiction ordinaire.

- Conformément à ce que j'ai écrit plus haut, il est certain que nous avons aujourd'hui un pape en vie, car si le Siège était vacant l'Eglise s'efforcerait d'élire un pontife. Ce pape en vie, c'est le dernier à avoir joui d'une reconnaissance réellement pacifique et universelle, comme je l'ai maintes fois expliqué. Cette doctrine de l'acceptation pacifique constitue la clé pour comprendre la crise de l'Eglise, contrairement aux interprétations personnelles, aux allégations fondées sur sa propre appréciation indépendament du jugement de l'Eglise. A cet égard les lefebvristes et les sédévacantistes font une obsession sur Vatican II, en se livrant à des jugements personnels, ce qui ne mène nulle part. Bien que Vatican II représente un problème, on ne peut pas reléguer toute la crise au Concile ni obtenir une solution théologique en passant son temps à émettre des jugements personnels sur les textes conciliaires. Au sein de nos milieux, bien des vieillards qui critiquent le Concile Vatican II, Jean XXIII et Paul VI, vivaient dans la fornication au moment des débats conciliaires ; ils portent donc, comme les autres catholiques, la responsabilité de ce qui s'est passé. La Sainte Vierge, dans ses différentes apparitions prédisant ou décrivant la crise de l'Eglise, ne s'est pas focalisée sur le Concile, elle a parlé des péchés des chrétiens. Nous avons tous une part de responsabilité, l'évacuer en faisant une obsession sur Vatican II ne mène à rien.

- Quelles que soient les circonstances, les caractères de la Constitution Divine de l'Eglise ne peuvent pas être altérés ; ils sont immuables, contrairement à une erreur qu'on entend à la fois chez des prêtres et chez des fidèles de nos milieux.

- Les sédévacantistes n'ont aucune autorité pour décréter ou comme ils disent "constater" la vacance du Saint-Siège : c'est le cardinal camerlingue, en vertu du droit canon, qui la constate à la mort du Pape.

 

Tout est dans mes livres.

Au lieu de regarder les vidéos d'ignorants tels qu'Adrien Abauzit, qui ne sait même pas que selon la doctrine catholique, la hiérarchie de l'Eglise doit toujours exister (même en période de vacance), je vous invite à lire ce que j'ai écrit...

J'insiste également sur le fait que cette obsession stérile vis-à-vis de Vatican II ne mène nulle part : Mgr Fenton avait bien résumé ce qu'il fallait penser du Concile.

Si vous utilisez votre jugement personnel pour dire "Jean XXIII et Paul VI ne peuvent pas être papes parce qu'ils ont convoqué/approuvé Vatican II", alors selon vous toute la hiérarchie de l'Eglise a sombré étant donné que les évêques ont tous signé les textes. Soit dit en passant, je répète qu'il ne s'agit pas seulement d'indéfectibilité mais d'infaillibilité, contrairement à ce qu'écrit l'abbé Ricossa, qui connaît lui aussi bien mal sa doctrine, en allant jusqu'à prétendre que l'Eglise cesse d'être infaillible en période de vacance pontificale, ce qui est faux : les évêques seuls demeurent infaillibles en tant que corps, ils ne peuvent pas enseigner avec quasi-unanimité l'hérésie, or les évêques de Vatican ont signé à 97% les textes du Concile.

 

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26 novembre 2022 6 26 /11 /novembre /2022 14:35

Voir le pdf disponible sur ce blog.

Merci de faire des commentaires.

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