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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 15:32

     Par un décret forgée, les évêques ont imposés la nouvelle messe, qu’ils ont osés appeler « Messe de PAUL VI »

     Voici un extrait de l'encyclique Mysterium Fidei, sur la Doctrine et le Culte Eucharistique.

    « Lorsqu’a été préservée l'intégrité de la Foi, il est également nécessaire d’en sauvegarder la façon de l'exprimer qui lui est propre, de peur que, par l'emploi inconsidéré des mots, nous donnions occasions, ce qu’à Dieu ne plaise, à l'émission de fausses opinions concernant le plus sublime des mystères….

     Aussi, l'Église avec le long labeur des siècles et l'assistance du Saint-Esprit, a établi une loi pour le langage et l’a confirmée par l'autorité des Conciles. Cette règle, qui a souvent été le mot de passe et la bannière de la foi orthodoxe, doit être religieusement conservée. Que personne ne présume de la changer, salon son bon plaisir, ou sous le prétexte d'une nouvelle science…

      Il ne peut pas être toléré qu'aucun individu, de sa propre autorité, modifie, les formules employé par le Concile de Trente, pour proposer la doctrine Eucharistique de la croyance.  Ces formules, de même que les autres qu’emploie l'Église, pour exposer les dogmes de la foi, expriment des concepts qui ne sont pas liés à une certaine forme de culture humaine, ou à une phase spécifiques du progrès scientifique, où à l’une ou l'autre des écoles théologiques. Non ces formules présentes cette part de réalité qu’une expérience nécessaire et universelle permet à l'esprit humain de saisir et de manifester en des termes adéquats est exacts, pris, soit dans le langage commun, soit dans le langage soigné. Pour cette raison, ces formules sont adaptées aux hommes de tous les temps et de tous les lieux.

       En fait, c'est l'enseignement du Premier Concile du Vatican, que la même signification, des Dogmes Sacrés, doit être retenue pour toujours, une fois que notre Mère la Sainte Église, l'a défini et sous aucun prétexte de plus profonde pénétration, ce sens ne peut être affaibli. »

     Donné à St-Pierre de Rome, le troisième jour de septembre, Fête du Pape Saint Pie X, en l’année 1965, la troisième année de notre pontificat.

                                                                              Paul VI, pape.

 

Ceci est la propre défense officiel du Pape Paul VI, défense, prohibition de la Nouvelle Messe qui est maintenant imposer par la force, sous de sévères pénalités, dans leurs Diocèses, par des Évêques Catholiques rebelles. 

 

Ce texte fut publié en 1977, par Louis A. Post. Directeur of the Americans for Public Morality.

 

Disponible en format PDF, une quarantaine de pages de M. Post, sur le pourquoi, les évêques se sont révoltés contre le Pape et sur la signification des modifications, pour faire disparaitre la Sainte Messe.  Sur demande seulement.

Elogofioupiou.over-blog.com

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2 janvier 2020 4 02 /01 /janvier /2020 08:54

Je suis

 

La Voie

 

La Vérité

 

La Vie

 

Celui qui me suivra, aura

 

La Vie Éternelle

 

AMEN

 

C’est ce que je vous

 

souhaite, pour cette année

 

de grandes GRÂCES.

 

Que le Dieu tout puissant vous bénisse, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen

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1 janvier 2020 3 01 /01 /janvier /2020 04:06

Le 1er janvier 1971 « Journée de la Paix » Paul VI a célébré la messe à san Felice de Cantalice, dans un quartier populaire de la banlieue de Rome, choisi symboliquement pour y parler de la paix aux humbles du monde entier. Après avoir salué les dignitaires ecclésiastiques et civils, le Pape a poursuivi ainsi son homélie.

Pourquoi sommes-Nous venu ici ? Le 1er janvier est le jour des vœux et Nous présentons à tous nos vœux affec­tueux et sincères. Le Pape aujourd'hui offrira la sainte messe pour tous et chacun.

Vous savez que, depuis quelques années, Nous avons consacré le 1er de l'An à la célébration de la «Journée de la Paix». Nous disons nous : les catholiques, les croyants, en englobant dans ce dessein et ces vœux adressés à tous les hommes de bonne volonté tous ceux qui dans le monde aiment la paix. Car notre invitation déborde toutes les frontières et cette pensée commence, Nous le savons, à se répandre dans le monde entier.

Le message aux gouvernants

Nous avons adressé une lettre officielle à tous les gou­vernants, à tous ceux qui président au sort des nations et auxquels il Nous est possible de Nous adresser. Nous avons donc invité à célébrer la «Journée de la Paix» toutes les sommités, tous ceux qui président au sort des peuples, tous les responsables, tous ceux qui ont le devoir de promouvoir la paix. Les dirigeants des nations ont, en effet, plus que les autres l'obligation de favoriser des rapports pacifiques entre les peuples. Ce sont eux qui décident du sort des nations et qui ont la responsabilité d'équilibrer les intérêts de chacune. C'est donc à eux en premier que Nous avons adressé notre propos et nos salutations, respectueuses certes mais suppliantes aussi.

« Mettons-nous tous d'accord, leur disions-Nous, cher­chons à promouvoir la paix dans le monde. Pourquoi le monde doit-il être ainsi troublé par des guerres qui tuent, blessent, détruisent, font souffrir, veulent écraser les autres et instaurer des rapports de force, de violence, de meurtre et de sang, au lieu de justice et de droit ? »

Cela ne peut pas aller ainsi. Ce n'est pas cela la civili­sation. Aujourd'hui, alors que nous avons accompli tant de progrès, que nous avons appris tant de choses et que nous disposons de tant de moyens de conduire les relations entre les peuples, la guerre doit être abolie, elle doit être proscrite des us et coutumes des nations. C'est d'une autre manière que nous devons concilier les intérêts des peuples et des nations : par des négociations, en défendant autrement la justice, le bon droit, l'intérêt légitime. Et non pas dans le sang et par la force, ce qui aboutit presque toujours à l'injustice.

Le droit des peuples à la paix

Mais cette année, Nous avons aussi considéré un autre responsable du sort des peuples. Ayant salué, disions-Nous, les sommités et les ayant invitées à fortifier la paix, Nous Nous adressons maintenant au peuple, à vous qui représentez ici symboliquement le peuple, non seulement celui de cette nation, mais celui de toutes les nations, qui désire vraiment la paix et la concorde entre les hommes. Si ceux qui vous guident ont le devoir de promouvoir la paix, vous avez, vous le peuple, le droit d'être gouvernés d'une manière qui ne trouble pas votre sort, votre paix et votre vie. Vous ne pouvez décider directement des intérêts suprêmes des nations mais vous avez le droit légitime et sacré d'attendre de vos chefs qu'ils vous gouvernent de manière à ce que vous n'ayez pas à souffrir, à vous trouver sous les coups des armes terrifiantes de ceux qui font la guerre, sans seulement que vous sachiez pourquoi et puissiez vous défendre. C'est le droit des peuples que nous célébrons aujourd'hui en cette « Journée de la Paix ».

Souvenir du bombardement de Rome

Un souvenir Nous revient en mémoire. C'était lorsque Nous accompagnions notre grand et vénéré prédécesseur Pie XII en la sortie qu'il fit, si Nous avons bonne mémoire, le 13 août 1943; c'était la seconde fois qu'il sortait du Vatican pour les bombardements qui commençaient à s'abattre sur Rome. Nous passions près d'ici, à la Porte Majeure, en route vers les quartiers de Saint-Jean. Il y avait là un groupe de jeunes, fous de douleur et de désespoir devant le bombardement qui venait d'avoir lieu : des maisons en ruine, des morts, des blessés, l'épouvante collective, la psychose chez tous comme pris de folie. L'un de ces jeunes courait derrière la voiture du Pape. Je le vois encore, de désespoir levant les bras et criant : « Pape, Pape, plutôt l'esclavage que la guerre » ! C'était insensé mais c'est ce qu'il criait, « délivrez-nous de la guerre, délivrez-nous de la guerre ». C'était le cri qui justement monte des classes populaires qui ne sont pas au courant des grandes questions qui décident du sort des nations : « Non, non, pas la guerre ! Qu'avons-nous fait de mal, que sommes-nous là-dedans, pour être ainsi frappés sans pitié, avec cruauté, sans justice et à l'aveugle ? » Cette scène et cette voix Nous sont apparues comme le symbole de ce qu'il y a d'irrationnel dans la guerre. Nous ne les avons jamais oubliées.

La paix par le peuple

Mais Nous avons encore une autre idée. Nous ne voulons pas aujourd'hui célébrer seulement la paix pour le peuple; Nous allons plus loin. La paix doit surgir du peuple, de vous. Vous devez être les promoteurs de la paix. Si vous êtes chrétiens, vous avez entendu tout à l'heure les textes de l'Évangile et vous savez que tout chrétien doit être un pacifique : non pas un homme endormi, un indolent qui ne se soucie de rien, mais un promoteur de la paix, un artisan de rapports pacifiques entre les hommes : « Bienheureux les pacifiques, c'est-à-dire bienheureux ceux qui se font les apôtres de la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ». Vous qui êtes fils de Dieu, vous devez tous aimer et promou­voir la paix.

J'entends la question que vous me posez tout bas : « Mais nous, comment pourrons-nous promouvoir la paix ? Quel moyen avons-nous de faire valoir nos désirs et nos aspirations ? Voici notre réponse. D'abord, nous sommes en démocratie. Cela veut dire que c'est le peuple qui com­mande et que le pouvoir vient du nombre, de la quantité, de la population comme elle est. Si nous sommes conscients de ce progrès social que notre époque a fait mûrir et voit se répandre dans le monde entier, nous devons faire en sorte que la démocratie impose sa voix. La démocratie ne veut point que les masses aient à se mesurer les unes contre les autres pour se détruire. Une idée doit naître de cette forma­tion et de cette mentalité politique qui est celle du peuple, des masses et de l'ensemble de la population, et cette idée doit triompher : il ne doit plus y avoir de guerres dans le monde.

La paix sociale

II y a encore une autre voie que Nous vous recom­mandons. Nous devons nous éduquer, nous former, refaire notre mentalité et notre psychologie. Êtes-vous vraiment décidés à abolir entre les hommes ces rapports de lutte, de haine et de violence ? Êtes-vous résolus à être de ceux qui font avancer la paix et veulent que les intérêts des uns et des autres, même différents et parfois opposés, se règlent autrement que par la haine, la lutte, la force de la violence et du nombre ? Eh bien, nous devons nous éduquer à penser et à vouloir ainsi.

Vous pouvez voir que là-dessus nous n'en sommes encore qu'au commencement. Pourquoi ? Parce que, depuis très longtemps, nous sommes intoxiqués par l'idée qu'on n'arrive à rien sinon par la haine, la violence et les voies de fait. « A moins d'employer les moyens extrêmes, on n'obtient rien ». C'est une mentalité qu'il faut dépasser. Elle vient malheureusement de l'expérience, c'est-à-dire du fait qu'il y a des classes égoïstes qui ne veulent point bouger, qui possèdent et ne donnent pas, qui veulent profiter de leur force et de leur situation pour exploiter ou du moins pour utiliser les autres. Cela non plus n'est pas de la démocratie ni de l'esprit social. Ce n'est pas la charité que le Seigneur nous a prêchée.

Le Seigneur nous a dit : vous êtes tous frères. Est-ce là ce que nous pensons des rapports entre tous les hommes ? Oui et non. Nous le disons très souvent et nous pensons que c'est là une belle chose mais utopique, irréalisable, un beau rêve mais impraticable, inapplicable dans le concret. Cela montre qu'avant de persuader les autres, nous devons nous persuader nous-mêmes que la fraternité doit être la loi, le principe, le critère dominant des rapports entre les hommes. Si nous ne sommes pas encore frères, nous devons le devenir et nous habituer, après tant de siècles que l'Évangile nous le prêche et nous le répète, mais nous sommes réfractaires à cet enseigne­ment !,  nous devons nous habituer à voir dans un autre visage l'image de notre visage, et dans les autres un autre nous-mêmes. Car le Seigneur nous a dit « Aimez-vous les uns les autres, aimez-vous comme vous-mêmes». Cela veut dire que nous devons transférer dans les autres le sentiment de personnalité qui proprement nous définit, définit notre moi. Nous devons nous comprendre nous-mêmes dans les autres; nous devons dilater, universaliser notre personnalité en sorte que nous traitions les autres comme nous voulons être traités nous-mêmes. Voilà ce que nous enseigne Jésus. C'est une grande et difficile réalité, à laquelle nous devrons nous éduquer, pour laquelle nous devrons probablement célébrer bien d'autres belles « Journées de la Paix » ! Mais c'est la ligne à suivre, c'est la grande politique du monde, humaine et chrétienne : Nous devons nous habituer à voir dans les hommes non des antagonistes, des ennemis, des rivaux, des concurrents, mais des frères.

Ne risquons-nous pas ainsi de ne plus avoir la force de défendre nos intérêts ? Nous devons défendre nos intérêts mais autrement que par la haine, la violence et l'écrasement des autres. Nous devons nous situer à un niveau supérieur, à celui de la raison et à celui, plus élevé encore, de la charité. Nous devons vouloir du bien à tous, nous seraient-ils anti­pathiques, des adversaires et des ennemis. Nous devons acquérir cette immense force nouvelle qui nous rend plus hommes. C'est la leçon de l'Évangile.

Fils et frères très chers, avons-nous la force de pardon­ner ? Savons-nous atteindre à cette force d'âme, à cette énergie spirituelle qui sait céder devant la méchanceté d'un autre? Pas encore peut-être. Nous disons tous les jours au Seigneur : « Père, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». N'oubliez point ce « comme », ce « comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés... »; L’équation entre les fautes dont nous demandons le pardon et celles que nous devons pardonner aux autres bien souvent n'existe pas. Nous prétendons que Dieu, lui, nous pardonne, qu'il ait pitié de nous et nous bénisse, mais nous ne bénissons pas et nous ne pardonnons pas. Il faut arriver à posséder cette force d'âme. La paix n'est pas une faiblesse ni une lâcheté ni en face d'autrui le renoncement passif à ses aspirations et à ses intérêts légitimes. Il existe une façon légitime, mesurée et raison­nable de défendre ses aspirations. Tant d'aspirations restent encore en souffrance ! Pour notre peuple, que de grandes et belles choses attendent encore ! Nous devons tous travailler à ce qu'elles soient réalisées.

Pour cela, nous devrons bâtir notre société et notre démocratie sur l'amour, sur la charité, sur les principes de l'Évangile, sur ceux aussi du droit naturel qui nous dit justement que les hommes sont égaux entre eux et qu'ils ont tous les mêmes droits et les mêmes devoirs.

Voilà ce que Nous avions à vous dire. Ce qu'on vous prêche, vous le voyez, s'annonce difficile et quasi impossible à pratiquer, car cela demande beaucoup. Mais commençons dans notre cœur : devenons bons, forts, miséricordieux, capables de voir les besoins et les misères des autres, capables de secourir les autres, capables de donner la main au plus faible et à celui qui est tombé, dans un sentiment de fraternité et de miséricorde. Vous verrez que les choses s'amélioreront et, un jour, au nom du Christ et de la civilisation, la paix triomphera.

Paul VI 

Texte  italien  dans  L'Osservatore  Romano  des   2-3   janvier 1971. Traduction des Actes Pontificaux.

Elogofioupiou.over-blog.com

 

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31 décembre 2019 2 31 /12 /décembre /2019 09:36

C’est un témoignage, d’une importance capitale…

 

Témoignage du Cardinal Mgr Jacques Martin, ancien préfet des audiences du Saint-Père.

 

Le Lundi de Pentecôte de 1970, Mgr Martin attendait l'arrivée du Pape Paul VI pour la célébration de Sa Messe quotidienne.

 

A son arrivé dans la sacristie, le Saint-Père, voyant les ornements verts, déclara à Mgr Martin : - « Mais ce sont les ornements rouges, car aujourd’hui c'est le Lundi de Pentecôte et l'Octave de Pentecôte »

 

Mgr Martin, très embarrassé : - « Très Saint-Père, il n'y a plus d'Octave de la Pentecôte ! »

 

Paul VI : - « Comment ?  II n'y a plus d'Octave de la Pentecôte ?

Et depuis quand ?

Et qui en a décidé ainsi ? ».

 

Mgr Martin, très, très embarrassé : - « Très Saint-Père, l'Octave de Pentecôte n'existe plus : c'est Vous qui avez signé sa suppression ! »

 

Paul VI : - « Non. Je n'ai rien signé de ce genre. Alors, j'ai été trahi. Comme le Christ. Vraiment, la fumée de Satan est entrée dans l'Eglise. Mais « portae inferi non praevalebunt ».

 

Note : le Saint Père Paul VI, reprendra cette phrase dans son homélie du 29 juin 1972, en ces termes : « La fumée de Satan est entrée dans le Peuple de Dieu ».

 

Extrait : paulvipapemartyr.over-blog.com

 

Note du blog : Avec tous ces changements, il ne serait pas surprenant, que la plupart des sacrements ne soient plus valide ? 

Peut-être même sans effets, car les prières n’étant plus conformes à ce que l’Église a toujours enseigné, c’était la base, la garantie, pour la validité des sacrements.

 

Elogofioupiou.over-blog.com

 

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25 décembre 2019 3 25 /12 /décembre /2019 16:14

Le Psaume 135  

(La Bible de Jérusalem, 1998) :

Ps 135, 01 : Alléluia ! Rendez grâce à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour !
Ps 135, 02 : Rendez grâce au Dieu des dieux, car éternel est son amour !
Ps 135, 03 : Rendez grâce au Seigneur des seigneurs, car éternel est son amour !
Ps 135, 04 : Lui seul a fait des merveilles, car éternel est son amour !
Ps 135, 05 : Il fit les cieux avec sagesse car éternel est son amour !
Ps 135, 06 : Il affermit la terre sur les eaux, car éternel est son amour !
Ps 135, 07 : Il a fait les grands luminaires, car éternel est son amour !
Ps 135, 08 : Le soleil pour gouverner sur le jour, car éternel est son amour !
Ps 135, 09 : La lune et les étoiles pour gouverner sur la nuit, car éternel est son amour !
Ps 135, 10 : Il frappa l'Égypte en ses premiers-nés, car éternel est son amour !
Ps 135, 11 : Et de là fit sortir Israël, car éternel est son amour !
Ps 135, 12 : À main forte et à bras étendu, car éternel est son amour !
Ps 135, 13 : Il sépara en deux parts la mer des Joncs, car éternel est son amour !
Ps 135, 14 : Et fit passer Israël en son milieu, car éternel est son amour !
Ps 135, 15 : Y culbutant Pharaon et son armée, car éternel est son amour !
Ps 135, 16 : Il mena son peuple au désert, car éternel est son amour !
Ps 135, 17 : Il frappa des rois puissants, car éternel est son amour !
Ps 135, 18 : Fit périr des rois redoutables, car éternel est son amour !
Ps 135, 19 : Sihôn, roi des Amorites, car éternel est son amour !
Ps 135, 20 : Et Og, roi du Bashân, car éternel est son amour !
Ps 135, 21 : Il donna leur terre en héritage, car éternel est son amour !
Ps 135, 22 : En héritage à Israël son serviteur, car éternel est son amour !
Ps 135, 23 : Il se souvint de nous dans notre abaissement, car éternel est son amour !
Ps 135, 24 : Il nous sauva de la main des oppresseurs, car éternel est son amour !
Ps 135, 25 : À toute chair il donne le pain, car éternel est son amour !
Ps 135, 26 : Rendez grâce au Dieu du ciel, car éternel est son amour !

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

 

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7 décembre 2019 6 07 /12 /décembre /2019 10:25

IL CONVENAIT AUX TROIS PERSONNES DIVINES QUE MARIE FUT CONÇUE SANS LE PÉCHÉ ORIGINEL.

Vous êtes toute belle, ma bien-aimée, et il n'y a jamais eu en vous aucune tache. (Cantique, 4.)

La fête de l'Immaculée Conception de la très sainte Vierge ayant été établie par l'Église universelle qui célèbre l'instant où l'âme de Marie fut créée et unie à son corps, il est inutile de s'arrêter à prouver la vérité de ce beau privilège dans la Mère de Dieu.

Le Pape Alexandre VII, dans sa bulle Sollicitudo omnium ecclesiarum, publiée en 1661, déclare que « l'Église rend à la Conception de Marie le même culte que lui attribue la pieuse opinion qui veut qu'elle ait été conçue sans la tâche du péché originel."

Saint Alphonse de Liguori disait : "Il convenait à chacune des trois personnes divines de préserver Marie du péché originel, le Père la considérant comme sa fille, le Fils comme sa mère, et le Saint Esprit comme son épouse."

Développons les motifs de cette triple convenance pour la gloire de Marie et pour notre propre consolation.

Il convenait à Dieu le Père d'exempter Marie du péché originel, parce qu'elle était sa fille, sa fille aînée, comme elle l'atteste elle-même : "Je suis née avant toutes les créatures…" (Eccles., 24.) Ce passage a été appliqué à Marie par les interprètes, par les saints pères et par l'Église même, dans la fête de son Immaculée Conception ; car, soit qu'on lui donne ce titre de fille aînée parce qu'elle fut prédestinée en même temps que son Fils dans les décrets de Dieu avant la création du monde, selon l'opinion des Scotistes, soit qu'on la reconnaisse pour fille aînée de la grâce, comme prédestinée pour être la mère du Rédempteur après la prévision du péché comme le prétendent les Thomistes, tous pourtant accordent à l'appeler la fille aînée de Dieu. D'après cela, il convenait bien que Marie n'eût jamais été l’esclave du démon, et qu'elle eût toujours été en possession de son Créateur… ; c'est donc avec raison que Denis, archevêque d'Alexandrie, appelle Marie la seule et unique fille de la vie, pour la distinguer des autres qui, naissant dans le péché, sont filles de la mort. Il convenait que le Père éternel la créât en état de grâce, puisqu'il la destinait à être la pacificatrice, la réparatrice du genre humain, la médiatrice entre Dieu les hommes. Il convenait que Dieu préservât Marie de la tache originelle, puisqu'il la destinait à écraser la tête du serpent ; or si Marie devait être la femme forte dans le monde pour vaincre Lucifer, il ne fallait pas qu'elle eût d'abord été vaincue par ennemi, ni qu'elle fût soumise à son pouvoir. Grâce à la bonté divine, Marie reçut la faveur signalée d'être exempte de toute tâche du péché, et par ce moyen elle put abattre et confondre l'orgueil de son ennemi.

Mais il convenait surtout au Père éternel d'exempter Marie du péché originel, parce qu'il la destinait à être la Mère de son divin Fils, dit saint Bernardin de Sienne. Quand Dieu n'aurait pas eu d'autre motif que l'honneur de son Fils, ce motif suffisait pour qu’il créât Marie pure et sans tache.

Le premier des avantages pour les enfants, c'est de naître de parents nobles… (Prov. 17) ; dans le monde on souffre plus facilement la privation de la science et des biens que celle d'une naissance distinguée ; car, si l'on est pauvre on peut s'enrichir par son industrie, si l'on est ignorant on peut s'instruire par l'étude ; mais si l'on est d'une naissance ignoble, il est difficile d'acquérir un titre de noblesse ; et supposé qu'on l'obtienne, on n'en sera pas moins exposé à s'entendre reprocher la bassesse de son origine. Ainsi Dieu devait faire naître son Fils d'une mère noble en la préservant du péché ; il ne pouvait vouloir le faire naître d'une mère infectée du péché, en permettant que Lucifer pût toujours reprocher à notre Sauveur, comme un opprobre, d'être né d'une mère qui eût été son esclave et ennemie de Dieu! Non sans doute, et le Seigneur pourvut amplement à la gloire de son Fils, en faisant que sa Mère fût toujours immaculée. " La liturgie de l'Église grecque, au 25° jour de mars, dit : « par un décret spécial de la divine Providence », la sainte Vierge, dès le commencement de son existence, eut toute la pureté qui convenait à celle qui devait être la digne Mère de Jésus-Christ." L'Église latine, déclare dans ses prières, que Dieu prépara le corps et l'âme de Marie pour en faire une demeure digne de son divin Fils sur la terre.

C'est un axiome parmi les théologiens, qu'il ne fut jamais accordé de don à aucune créature, dont la sainte Vierge n'ait été aussi enrichie. Cela posé, dit saint Anselme, le grand défenseur de l'Immaculée Conception de Marie, aurait-il donc été impossible à la divine Sagesse de préparer à son Fils une demeure pure, préservée de la tache commune au genre humain ? Dieu a pu, continue le même saint, conserver purs les anges fidèles dans le ciel, lorsqu'un si grand nombre d'entre eux se perdaient, et il n'aurait pas pu préserver de la chute commune la Mère de son Fils et la reine des anges ? (Sermon sur la Concept.)  Dieu aurait pu accorder à Eve de venir au monde sans tache, et il n'aurait pas pu en favoriser Marie ?

Oui, il l'a pu, et il l'a réellement fait, puisqu'il convenait que la Vierge, à laquelle Dieu avait résolu de donner son Fils unique, fût douée d'une pureté qui surpassât non seulement celle de tous les hommes et de tous les anges, mais qui fût la plus grande qu'on pût imaginer après la sienne propre ; afin qu'il pût dire à cette fille chérie : " Vous êtes parmi mes autres filles, comme le lis entre les épines,  puisqu'elles sont toutes tachées du péché, mais vous fûtes toujours immaculée, toujours en grâce avec moi."

De plus, Dieu étant pur et parfait, il convenait aussi qu'il eût une mère pure, parfaite et sans tache, et voilà précisément ce qui arriva, dit saint Bernardin de Sienne. Cette doctrine est appuyée sur celle de saint Paul qui dit " qu'il était convenable que notre Rédempteur fût séparé non seulement des péchés, mais encore des pécheurs ;" et comment Jésus-Christ pouvait-il se dire séparé des pécheurs, s'il eût eu une mère pécheresse ?

Le Saint-Esprit dit " que la gloire du fils est " l'honneur du père, et que son déshonneur en est l'opprobre." (Eccl., l3.) Voilà pourquoi Jésus-Christ préserva de la corruption le corps de Marie après sa mort, parce qu'il ne lui était pas honorable de laisser corrompre cette chair virginale dont il s'était revêtu lui-même, comme le dit saint Augustin ; or, si c'eût été un opprobre pour le Rédempteur de naître d'une mère dont le corps aurait été sujet à la corruption, c'eût été un opprobre bien plus grand de naître d'une mère dont l'âme aurait été infectée de la corruption du péché. D'ailleurs "la chair de Jésus Christ est la même que celle de Marie, continue le même saint Augustin, de sorte que la chair du Sauveur, après sa résurrection, est restée la même que celle qu'il avait prise dans le sein de Marie.  Enfin, conclut-il, si ce glorieux privilège ne convient point à la sainte Vierge elle-même, il convient au Fils qu'elle a mis au monde… " (Hom. de Ass. 37.)

Saint Augustin, parlant des péchés, ne veut pas " qu'il soit question de Marie, par respect, dit-il, pour "le Dieu qu'elle a mérité d'avoir pour fils, et qui lui fit la grâce d'être préservée de tout péché. (De grat., tom. 7., C. 37.)

Il ne fut point honteux à Jésus-Christ de s'entendre appeler, par mépris, fils de Marie, comme fils d'une pauvre femme, puisqu'il vint sur la terre pour donner des exemples d'humilité et de patience ; mais c'eût été pour lui un opprobre de s'entendre dire par le démon : N'est-il Pas né d'une mère pécheresse qui fut autrefois notre esclave ?

Le Fils de Dieu vint au monde pour racheter le genre humain. Il y a deux manières de racheter selon saint Augustin, l'une en relevant celui qui est déjà tombé, l'autre en empêchant qu'il tombe. Cette dernière manière est sans doute la plus noble, ajoute saint Augustin, parce qu'ainsi l'on évite même le dommage ou la tâche que contracte par la chute. "En conséquence, dit saint Bonaventure, c'est de cette manière plus noble et plus convenable à la Mère de Dieu, que l'on doit croire que Marie fut rachetée."

Le cardinal Hugues ajoute à ce sujet : Le Rédempteur délivre tous les autres hommes du péché déjà contracté, mais il délivra sa Mère de l'ignominie de contracter le péché.

" Allaitez, ô Marie! Allaitez votre Créateur ! S’écrie saint Ildefonse, allaitez celui qui vous a donné l’être et qui vous l'a donné dans un degré si éminent de pureté et de perfection qu'il vous a rendue digne de lui communiquer à lui-même l'existence humaine."

Enfin, puisqu'il convenait au Père de préserver de la tâche du péché originel Marie comme sa fille, et au Fils de la préserver comme sa Mère, il convenait aussi au Saint-Esprit de l'en préserver comme son épouse.

Si un excellent peintre devait épouser une belle femme telle qu'il la peindrait lui-même, quel soin ne mettrait-il pas à lui donner le plus de beauté qu'il pourrait ? Comment croire que le Saint-Esprit ait agi autrement avec Marie son épouse ? Sans doute il lui a donné toute la beauté possible, comme nous en assure le Seigneur lui-même, quand il dit, en s'adressant à Marie: " Vous êtes toute belle, et il n'y a point de tâche en vous." Ces paroles, selon saint Ildefonse et saint Thomas, s'entendent proprement de Marie; saint Bernardin de Sienne et saint Laurent Justinien assurent qu'elles s'entendent précisément de son Immaculée Conception.          

C'est aussi ce que marqua l'Esprit-Saint quand il donna à Marie son épouse le nom de jardin fermé, de fontaine scellée, en effet la sainte Vierge fut ce fermé et cette fontaine scellée, puisque l’ennemi du genre humain n'entra jamais en elle pour la souiller, mais qu'elle fut toujours exempte de ses traits, toujours pure et sainte d'âme, aussi bien que le corps.

Ce divin époux aima Marie plus que tous les anges et les saints réunis ; il l'aima dès le commencement, et l'éleva en sainteté par-dessus tous les hommes, dit le Prophète royal, pour exprimer que Marie fut sainte dès le moment de sa conception. Toutes les âmes justes sont filles de la divine grâce ; mais Marie fut l'unique conçue dans la grâce.

L'ange, avant même qu'elle fût Mère de Dieu, la trouva déjà pleine de grâce, de sorte, dit saint Thomas, que la grâce ne sanctifia pas seulement l'âme mais encore la chair de Marie, pour qu'elle pût en suite en revêtir le Verbe éternel. Ainsi Marie fut dès sa conception, enrichie et remplie de grâce par le Saint-Esprit.

Ayons donc pour l'Immaculée Conception de Marie la plus grande dévotion ; honorons-la surtout avec la plus grande pureté possible ; avec cette angélique vertu nous nous rendions agréables à la divine Vierge, qui ne manquera pas de nous en récompenser.

EXEMPLE DE SA PUISSANCE.

Heureux résultats de la dévotion à l'Immaculée Conception de Marie.

En 1629, l'empereur d'Autriche, Ferdinand III, se voyant menacé par les Suédois, enflés de leurs succès et de leurs conquêtes, eut recours à la protection de la sainte Vierge. Il fit élever, sur la grande place de Vienne, une magnifique colonne ornée d'emblèmes qui sont autant de figures de l'Immaculée Conception de la Mère de Dieu. Aux quatre angles du piédestal voyait un ange armé qui foulait un monstre sous ses pieds, symbole de la victoire que Marie a remportée sur le péché originel, sur le haut de la colonne s'élevait la statue de la sainte Vierge écrasant de son pied la tête du serpent infernal ; au bas on en latin cette inscription : " Au Dieu très bon et très grand souverain empereur du ciel et de la terre, par qui les rois règnent.

A la Vierge Mère de Dieu, conçue sans la tâche du péché originel, et par qui les princes commandent ; choisie en ce jour, par une dévotion particulière, pour patronne de l'Autriche. Ferdinand, empereur, troisième du nom, lui confie, dévoue et consacre tout ce qu'il possède, sa personne, ses enfants, " ses peuples, ses armées, ses provinces, et en mémoire." perpétuelle de cette dévotion, il lui a érigé cette statue.''

On ne vit jamais de fête plus solennelle, que la bénédiction de ce superbe monument; ce fut vraiment le triomphe de l'Immaculée Conception de Marie.

Le religieux empereur, accompagné de son fils Ferdinand IV, roi de Bohême et de Hongrie, de sa fille Marie Anne d'Autriche, reine d'Espagne, de divers ambassadeurs, de toute la noblesse, de toutes les communautés religieuses, de tout le clergé et suivi d'une foule innombrable, se mirent en procession et vinrent prononcer leurs vœux à haute voix, édifiant la cour et le peuple par sa tendre piété.

On passa le reste du jour en exercices religieux, et le soir, un des plus édifiants et des plus pompeux spectacles termina la fête par le zèle de l'impératrice Marie Eléonore, veuve de l'empereur Ferdinand II. Tandis que toutes les maisons de la ville étaient illuminées à l'envi, la grande place surtout magnifiquement éclairée, la colonne chargée de flambeaux de cire blanche parut tout en feu, et la statue de la sainte Vierge entourée d'un arc-en-ciel de lumières.

Cet acte si pieux et si éclatant en l'honneur de l'Immaculée Conception de Marie plut tellement à Dieu qu'on vit peu de jours après les effets de la protection toute-puissante d'une si grande patronne ; car l'empereur s'étant immédiatement rendu à Erga, ville voisine de l'ennemi, arrêta tout à coup les rapides conquêtes des Suédois, qui avaient jeté la consternation dans toute l'Allemagne ; il les obligea de se retirer, et les contraignit de faire une paix glorieuse à tout l'empire. (Le Père Croiset, Année chrétienne.)

PRATIQUE (De saint François Xavier.)  EN L'HONNEUR DE MARIE.

Ayez pour l'Immaculée Conception une tendre dévotion, et invoquez la sainte Vierge sous le titre d'Immaculée, surtout dans les tentations contre la pureté ; c'est par cette pratique que le grand Saint François Xavier opéra tant de prodiges aux Indes et au Japon, dont il mérita de devenir l'apôtre, en baptisant onze rois et en convertissant un million d'infidèles. C'est aussi par cette pratique que les dévots de Marie sont victorieux du démon de l’impureté.

L'ANNUAIRE DE MARIE (Page 462-8) souvenir pour le 8 décembre…

LXVI° EXERCICE.  LE 8 DÉCEMBRE (Nous rappelons que ce qui suit a été écrit en 1831.)

POUR LA FÊTE DE L'IMMACULÉE CONCEPTION DE LA SAINTE VIERGE

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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 04:49

         La Prophétie des papes de Conchita, a été tordue dans tous les sens, par les modernistes, les anticatholiques de Vatican 2.

Jean XXIII et Paul VI sont considérés par la Vierge de Garabandal, comme de véritables papes. C’est la confirmation de l'authenticité de la prophétie de Saint Malachie, que Conchita livra lors d'un des messages les plus controversés de ce lieu de pèlerinage. Nous citerons d'abord les extraits d'un ouvrage sur le sujet, puis nous les commenterons, afin d'expliquer la raison du caractère controversé de ces révélations : 

Nuit du 19 au 20 décembre 1962

Le señor Francisco Clapes Moymo, alors présent à Garabandal et témoin de l'extase de Conchita, note dans son carnet : ... Conchita a eu une extase de 3h 15 à 5h 15(...). Durant l'extase on l'a entendue dire à sa vision : ... Mercedes Salisachs prétend que saint Malachie a prophétisé au sujet des papes, et que maintenant il n'en reste que deux... Après l'extase Conchita nous a communiqué la réponse de la Vierge : ... après l'actuel (Jean XXIII) il y en aura encore trois ; ensuite il n'y en aura désormais plus... ?      « Ramon Ferez, Les apparitions de Garabandal, l'ultime avertissement. »

 

Autrement dit, la Sainte Vierge répond à la question liée à la prophétie de Saint Malachie, corrigeant l'interprétation de Mercedes Salisachs. C'est une manière, pour notre Mère, de confirmer l'authenticité de cette prophétie, qui de fait a toujours été très vénérée, malgré les attaques. 

3 juin 1963

Le Père Rodrigo s.j, professeur de théologie morale à l'Université pontificale de Santander, qui eut comme élèves de nombreux évêques espagnols actuels, est décédé le 30 mars 1973. Sur son lit de mort il déclara avoir reçu une preuve non équivoque de la vérité de Garabandal.  

Il rapporte cet épisode :

« C'étaient les premiers jours de juin 1963 : les cloches de Garabandal commencèrent à sonner. Conchita, qui était dans la cuisine avec Aniceta sa mère, s'exclama immédiatement :

— Les cloches sonnent pour un mort ! C'est sûrement pour le pape. Maintenant, il n'en reste plus que trois.

— Quelle sottise dis-tu ? répliqua Aniceta.

— Je ne dis aucune sottise. La Vierge me l'a dit : « Après ce pape (Jean XXIII), il n'y en aura plus que trois (...). »

 

Toujours début juin 1963, Conchita avait même prédit, que Vatican II, se poursuivrait :

« Un autre pape viendra et le concile continuera, dit Conchita sans nous regarder. Maximina répliqua :

 

— Bien sûr, un autre Pape viendra, mais pour ce qui est de la continuation du concile, le nouveau Pape peut le dire terminé.

 

— Je vous répète qu'un nouveau Pape viendra, et que le Concile se poursuivra, et je vous dis aussi qu'il n'y aura plus que trois papes. C'est la Vierge qui me l'a dit : « après ce Pape qui vient de mourir, il n'en resterait que trois ; et après, c'est la fin des temps. »

 

À l'occasion d'une conversation sur le sujet, une personne me fit cette observation très pertinente : « Il est à noter ici que Conchita annonce la nomination d'un nouveau pape, et la continuation du Concile, avant l'élection de Paul VI, et qu'elle transmet un message dont le sens lui échappe complètement. On remarquera aussi qu'aucun texte ne dit par exemple : « plus que trois avant le Grand Avertissement » ; ce qui aurait pu signifier qu'avant tel événement il ne restera plus que trois papes, mais qu'après il pourrait y en avoir d'autres. Au cours des années suivantes, la question du dernier pape et de la fin des temps sera posée à Conchita une multitude de fois, et elle fera toujours la même réponse.

: : : :

 

Les inventions au sujet de l'Avertissement sont récentes. Comme on ne voyait rien venir et qu'on en était officiellement à trois papes, puis quatre, puis cinq, de nouvelles interprétations de ces paroles ont surgi. Mais à l'origine, c'était : trois papes avant la fin des temps.

 

Cette question, du nombre des papes à venir, est la plus sensible des apparitions de Garabandal, parce que la Vierge parle de Jean XXIII comme d'un pape, et elle annonce le Pape Paul VI qui continuera le concile. Mais ensuite, elle n'en compte que deux. 

 

Si l'on pense que les « papes officiels » sont légitimes, alors on ne peut pas croire à Garabandal, d'où cette désaffection annoncée à propos de ces apparitions.

 

Par ailleurs, Jean XXIII et Paul VI sont considérés comme des papes par la Vierge, ce qui ne correspond pas à la thèse sédévacantiste. C'est pour cette raison que cette prophétie des papes de Conchita a été tordue dans tous les sens, par ceux qui voulaient croire en même temps à Garabandal et aux nouveaux « papes » : on lui a fait dire « plus que trois papes avant le début des tribulations », ou « plus que trois avant le Grand Avertissement », etc.

 

Mais tant qu'on n'aura pas compris que les hommes qui siègent (aujourd'hui) au Vatican ne sont pas des papes pour la Vierge, on ne pourra pas affronter les vraies paroles de Conchita : « plus que trois papes avant la fin des temps. » C'est pourtant simple.

 

Autrement dit, ni les modernistes ni les ni les sédévacantistes ne peuvent croire aux messages de Garabandal, s'ils interprètent strictement les mots de Conchita. Par conséquent, à l'expression « il ne reste plus que trois papes », les modernistes ont rajouté « avant le Grand Avertissement » ; quant à la plupart des traditionalistes, ils ne peuvent comprendre le sens des paroles de Conchita.

 

Or, concernant la survie de Paul VI, ces paroles sont très claires : les devises De mediatate lunae et De labore sots, concerne les quatre antipapes, qui seront regroupés, les deux Jean Paul et les deux derniers faux ; il ne reste donc que trois véritables papes après Jean XXIII : Paul VI, De gloria otivae, et Petrus Romanus. 

 

Une preuve de plus que seule la thèse de la survie de Paul VI correspond aux prophéties de la fin des temps. 

 

En effet, les exorcismes suisses nous ont appris que Jean XXIII et Paul VI étaient des papes valides, et que tant que Paul VI serait en vie, tous ceux qui seraient élus pendant son règne seraient invalides. Si l'on suit bien cette explication de la prophétie de Saint Malachie, il n'y a donc plus que trois papes après Jean XXIII. Malheureusement, la plupart des traditionalistes préféreraient récuser Garabandal, plutôt que d'admettre cette vérité, car la survie du Saint-Père fait affront à leur intelligence.  

 

Inspiré de : La survie de Paul VI et le Secret de Fatima. Jean-Baptiste André. Je vous recommande ce volume, il contient des trésors d’informations : Voir ses vidéos sur You Tube : https://www.youtube.com/watch?v=RgOjPo1J28U

https://www.youtube.com/watch?v=V_a5brRIfGQ

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