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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 08:19

Oui, Merci beaucoup, pour avoir lu et récité ces belles prières pour les mourants.  Ces âmes, j'en suis certain, vous disent aussi MERCI.

 

Pour ceux qui ne les ont pas encore découvertes, voici le lien :

 

http://elogofioupiou.over-blog.com/article-trois-prieres-pour-les-mourants-95808008.html

 

 

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 08:47

"L'erreur la plus fatale est de s'imaginer que l'on peut arriver à la connaissance de la vérité par le sentiment »

CH.Charaux

 

"La vérité, c'est que l’esprit et le bon vouloir sont lumière quand ils s'associent, mais deviennent ténèbres quand ils se séparent "

CH.Charaux

http://amdg.over-blog.fr/2013/10/l-erreur-fatale.html

 

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 07:45

La revue le CEP publie dans son numéro de juillet 2012 un témoignage important sur un point très important : L’attitude de W… concernant  l’évolution. Le 22 Octobre 1996 le monde de la recherche et la presse rendait compte du message de W… délivré à l’assemblée plénière de l’Académie Pontificale des sciences réunie à Rome pour débattre des théories de l’évolution et de l’émergence progressive des formes et des espèces.

Ce message ne fut pas prononcé car l’audience avait été annulée. Le message fut néanmoins transmis. On peut lire le texte complet dans les actes du Saint Siège, en anglais. (JPII Messages  pontificaux) publié et daté du 29 Novembre 1996. La petite phrase « Aujourd’hui les nouvelles connaissances conduisent à reconnaître dans la théorie de l’évolution plus qu’une hypothèse » n’y figure pas. »

Voici ce qu’en dit un prêtre, membre de cette assemblée    

« J’étais membre de cette assemblée plénière sur l’évolution. Le Bienheureux Jean-Paul II n’a JAMAIS prononcé le discours qui lui est attribué en date du 22 Octobre 1996. Le texte non signé a été remis aux participants sans qu’il y ait eu audience pontificale. J’ai interrogé après coup le Père Cottier, maintenant cardinal. Il m’a dit avoir rédigé lui-même une partie du texte mais qu’un second auteur était intervenu, en intégrant au texte son ajout personnel sans le lui soumettre. Or le Père Cottier, théologien de la Maison Pontificale, avait précisément pour mission de relire les textes devant être signés par le Pape…  L’électeur n’a donc pas pu remplir sa mission. Il a été court-circuité. Quand à Jean Paul II, confiant en son re-lecteur, il n’a jamais lu ni relu ce texte…. »

 La revue « le Cep » étant une revue sérieuse, nous nous devions de faire connaître cette information.

 Elle nous réjouit car elle ruine les arguments des ennemis de la Création qui faisaient de cette « petite phrase » un argument victorieux.

Elle nous attriste en ce qu’elle montre l’infiltration des plus hautes sphères par des intervenants dangereux. L’influence des secrétariats  et des rédacteurs est capitale, car il est impossible à un pape de tout rédiger et contrôler. Ceci en dit long sur la tragédie de SS Paul VI, trahi et abusé.

Elle nous conforte sur notre volonté de nous méfier des « petites phrases » et des « images chocs ».

http://amdg.over-blog.fr/2013/10/les-petites-phrases-qui-tuent.html

 

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 08:35

La tendance à désacraliser la liturgie. SS Paul VI extraits d’une lettre à la commission de la réforme liturgique 19- 4- 1967

« Les initiatives liturgiques arbitraires et fantaisistes »

« Un autre motif de douleur et d'appréhension Nous est donné par les cas d'indiscipline qui, dans différentes régions, se répandent dans les manifestations du culte communautaire et prennent parfois des formes volontairement arbitraires, souvent totalement différentes des normes en vigueur dans l'Église.

 

«Cela trouble gravement les bons fidèles, on en donne des motivations inadmissibles qui sontdangereuses pour la paix et l'ordre de l'Église et qui répandent des exemples déconcertants. Nous voudrions à ce propos rappeler ce que le récent Concile réaffirme au sujet du gouvernement de la liturgie, lequel « dépend uniquement de l'autorité de l'Église ». (Constitution Sacros. Cons., n° 22.)

 

«Mais Nous voulons surtout exprimer Notre confiance que l'épiscopat aura soin de veiller sur ces cas et de préserver l'harmonie propre au culte catholique sur le plan liturgique et religieux qui, en cette époque postconciliaire, est l'objet de soins très attentifs et délicats.

 

« Nous adressons cette exhortation également aux familles religieuses sur la fidélité et l'exemple desquelles l'Église compte aujourd'hui plus que jamais. Nous adressons aussi au clergé et à tous les fidèles, afin qu'ils ne se laissent pas envahir par des velléités d'expériences fantaisistes, mais qu'ils cherchent plutôt à donner un caractère de perfection et de plénitude aux rites prescrits par l'Église.

 

«Cette recommandation concerne également l'une des prérogatives du Consilium, qui consiste à diriger avec sagesse chacune des expériences liturgiques semblant mériter d'être mise en œuvre d'une façon attentive et dans un esprit de responsabilité. (Le Consilium est la commission chargée de l’application des résolutions conciliaires. Elle fut rapidement infiltrée et dévoyée par les progressistes pour aboutir à ce que l’on sait, qui avait outrepassé les demandes du concile lui-même. Cette «réforme » était depuis plusieurs années dans les cartons de la subversion. Mgr Bugnini en fut le malheureux applicateur. Il n’est pas le seul responsable de ce coup de force. Hélas, « la faiblesse des bons a fait la force des méchants »).

 

«…Mais ce qui est pour Nous une cause encore plus grave d'affliction, c'est la diffusion de la tendance à « désacraliser », comme on ose le dire, la liturgie (si encore elle mérite de conserver ce nom) et avec elle fatalement le christianisme.

 

«Cette nouvelle mentalité, dont il ne serait pas difficile de retracer les origines troubles, et sur laquelle cette démolition du culte catholique authentique essaye de se fonder, implique de tels bouleversements doctrinaux, disciplinaires et pastoraux, que Nous n'hésitons pas à la considérer comme aberrante.

 

«Nous avons le regret de devoir dire cela, non seulement à cause de l'esprit anticanonique et radical qu'elle professe gratuitement, mais bien davantage à cause de la désintégration qu'elle comporte fatalement.

 

«Nous n'ignorons pas que tout mouvement idéologique peut contenir de bons fragments de vérité et que les promoteurs de nouveautés peuvent être des personnes bonnes et cultivées, et Nous sommes toujours prêts à considérer aussi les aspects positifs de tout phénomène qui se produit dans l'Église.

 

«Mais Nous ne devons pas dissimuler, à vous surtout, la menace de ruines spirituelles que semble représenter ce à quoi Nous venons de faire allusion. »

 

Oui, de la désacralisation à la profanation et au sacrilège, il n’y a qu’un pas.

Comment penser que celui qui a écrit cet avertissement solennel aurait pu être l’instigateur et l’organisateur de la réforme Bugnini et de la « nouvelle Messe » ? C’est impensable.

 

Il a donc fallu une machination diabolique, des tromperies  avec abus de confiance, des  pressions psychologiques  et mêmes physiques graves pour qu’il soit contraint d’apposer sa signature à de tels documents, si tant est que cette  signature ait été réelle ?

 

Déjà nous savons comment Mgr Bugnini et ses complices ont agi. (Cf. le site « SS Paul VI le pape martyr »). Nous saurons un jour, si Dieu le veut, toute la Vérité.

SS Paul VI n’est ni un hypocrite, ni un traître, ni un vandale. Gardons-lui donc toute notre confiance et prions pour lui. Il a besoin de nous et nous avons besoin de lui.

http://amdg.over-blog.fr/2013/10/le-saint-p%C3%A8re-souffrira-beaucoup.html

 

 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 03:12

« MAINTENANT Rome est vraiment devenue une Babylone, la « prostituée de Babylone » comme il est dit. Déjà le Saint Apôtre JEAN VIT CELA D’AVANCE…. » Belzébuth : exorcisme du 6 Août 1989 

   Survol des Saintes Écritures

A la différence de 1'Égypte, qui a dans la symbolique biblique une signification ambiguë ; Babylone  y figure toujours comme une puissance mauvaise, bien que Dieu puisse à l'occasion l’utiliser pour réaliser Ses desseins. (Les textes les plus clairs sont en Jérémie et Isaïe). (Un peu de géographie :Ninive était la capitale de l’ASSYRIE  à peu près l’Irak actuel sur le fleuve Tigre ; Babylone est au sud, en Chaldée au bord de l’Euphrate. Entre les deux fleuves c’est la Mésopotamie, terre fertile qui fait des jaloux. La Perse correspond  en gros à l’Iran actuel, à l’est. Ces régions ont toujours été bouleversées par des conflits d’ambitions et ce n’est toujours pas fini…)

 

1. Le signe de Babel. Avant même qu'Israël  soit entré en rapport direct avec la grande cité mésopotamienne, celle-ci est présente à l'horizon de l’histoire sainte. Car Babel est le nom hébreu de Babylone et la fameuse tour dont parle Genèse 1l,I-9 n'est pas autre chose que la tour à étages (ou Ziggourat) de son grand temple. Signe par excellence de l'idolâtrie babylonienne, cette tour est aussi présentée comme le symbole de l’orgueil humain. Aussi la tradition biblique rattache-t-elle la confusion des langues au signe de Babel : c'est  ainsi que Dieu a châtié les hommes pour leur orgueilleuse idolâtrie.

 

2. Le fléau de Dieu. -, Cependant, à partir du VIIe siècle, (AC) Babylone joue un rôle plus direct dans l'histoire sainte. C'est l'heure où les Chaldéens, qui l'ont conquise, songent à ravir à Ninive l'empire du Moyen-Orient. Puissance redoutable, qui « fait de sa force son Dieu » (Ha l, II); mais Dieu va faire entrer cette puissance, dans son jeu. Babylone contribue ainsi à exécuter son jugement contre Ninive (Na 2,2-3,19). Elle est le fléau de Dieu pour Israël et pour les royaumes des alentours: Yahweh les a tous remis aux mains de Nabuchodonosor, le roi, dont ils doivent porter le joug ; Elle est la coupe d'or avec laquelle Yahweh enivre les peuples. Elle est le Marteau dont Il se sert, pour pilonner la terre entière. Elle va exécuter surtout le jugement de Yahweh contre Juda: sa terre sera le lieu d'exil où Dieu recueillera le reste de son peuple. Dure réalité, qu'évoquent Rois (2 R 24-25); mais « près des rives de Babylone », où les chants font place aux pleurs les juifs déportés connaissent la souffrance purifiante qui prépare les restaurations futures.

 

3- La cité du mal. ~ Ce rôle providentiel de Babylone ne l'empêche pas d'être la Cité du mal par excellence. Certes, comme les autres nations, comme Ninive même elle est appelée à se joindre un jour au peuple de Dieu (Ps 87,4). Mais à l'égal de Ninive elle s'est complue en sa Propre force Elle s'est dressée devant Yahweh avec orgueil et insolence ; Elle a multiplié les crimes: sorcellerie (Is 47,12.), idolâtrie, cruautés de toutes sortes... Elle est vraiment devenue le temple de la malice (Za 5,5-11), la « cité du néant» (Is 24,10 ).

 

4. Sortir de Babylone. - Si l'exil était un juste châtiment pour Israël coupable, c'est maintenant, pour le petit Reste converti par l'épreuve, une captivité intolérable et même un séjour dangereux. Une fois passées les 70 années prédites (*nombre conventionnel), l'année de rémission va donc venir (Is 61,2; cf Lv 25,10). Cette libération tant attendue est pour le peuple de Dieu une « bonne nouvelle» (Is 40,9; 52,7ss). Les exilés sont invités à quitter la cité mauvaise : «Sortez de Babylone ! » « Dehors! Ne touchez rien d'impur ! » Ils vont ainsi repartir vers Jérusalem, comme en un nouvel exode. Minute dont le seul souvenir, dans les siècles suivants, comblera les cœurs de joie (Ps 126, Is). Date importante, dont Saint Matthieu fait une étape vers l'ère messianique (Mt l; l Is).

 

5. Le Jugement de Babylone. - En même temps que l'histoire sainte prend ainsi un nouveau tournant, Babylone, fléau de Dieu, fait à son tour l'expérience des jugements divins. Le réquisitoire a été dressé contre la cité du mal. La sentence est annoncée avec joie par les prophètes (Is 21,1-10; Jr 51, l Is). Ils entonnent sur Babylone des lamentations ironiques (ls 47). Ils décrivent par avance sa ruine épouvantable Ce sera le Jour de Yahweh contre elle la vengeance de Yahweh et contre ses dieux. De cet événement, la marche triomphale de Cyrus est comme le prodrome (ls 41,1-5; 45,1-.6) ; les armées de Xerxès l'exécuteront en 485, si bien que de Babylone, il ne restera pas pierre sur pierre Néanmoins elle continuera de vivre dans le souvenir des Juifs comme le type de la cité païenne vouée à la perdition, et son roi Nabuchodonosor, comme le type du tyran orgueilleux et sacrilège.

 

6. Permanence du mystère de Babel. La cité historique de Babylone est tombée bien avant qu'advienne le Nouveau Testament. Mais à travers elle, le peuple de Dieu a pris conscience d'un mystère d'iniquité qui est constamment à l'œuvre ici-bas. Babylone et Jérusalem dressées l'une en face de l'autre, ce sont les deux cités entre lesquelles les hommes se partagent, la cité de Dieu et la cité de Satan. Or l'Église primitive s'est rapidement rendu compte qu'elle était entraînée, elle aussi, dans ce même drame des deux cités. En face de la Jérusalem nouvelle, l’Église (Ga 4,26; Ap 21); Babylone continue à tout instant de se dresser. A partir de la persécution de Néron, elle prend le visage concret de la Rome impériale (1 P 5,13) L'Apocalypse la décrit à ce titre comme la Prostituée fameuse, assise sur une Bête écarlate ivre du sang des saints (Ap 17) Elle a partie liée avec le Dragon, qui est Satan, et la Bête, qui est 1' Antéchrist. Aussi le peuple de Dieu est-il invité à la fuir (Ap 18,4), car son jugement est proche; elle va tomber, Babylone la grande (Ap 18,1-8), et les nations ennemies de Dieu se lamenteront sur elle tandis que le ciel résonnera d'acclamations (Ap 18,9,lO). Tel est le sort réservé finalement. À la Cité du mal ; toute catastrophe historique  qui atteint les empires terrestres dressés contre Dieu et contre Son Église est une actualisation de ce jugement divin. Les oracles contre Babylone conservés dans l'Ancien Testament trouvent dans cette perspective leur accomplissement eschatologique : ils restent suspendus comme une menace au-dessus des nations pécheresses qui incarnent de siècle en siècle le mystère de Babylone.

 

 Paris, cité orgueilleuse et impie, sera châtiée comme Babylone ; Voir secret de La Salette. Dieu donnera au moment voulu le signal de fuir cette cité du mal. Rome paiera très cher ses infidélités et ses impostures. Mais l’Église survivra grâce au petit reste, fort dans la Foi.

 http://amdg.over-blog.fr/2013/10/le-myst%C3%A8re-de-babylone.html

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 11:34

Aimez  véritablement  votre  prochain,   dit  l'Apôtre.   La charité n'est point stérile ; elle se manifeste par des œu­vres de miséricorde, dont les unes appartiennent à l'or­dre temporel, et les autres à l'ordre spirituel. Ces œuvres vous sont connues.

 

 

C'est aux femmes plus encore qu'aux hommes qu'il appartient d'exercer les œuvres de miséricorde. Dieu, en leur don­nant un cœur plus tendre, plus généreux, plus disposé à la compassion, ne semble-t-il pas leur avoir confié la noble mis­sion de soulager les malheureux, de consoler les pauvres, si délaissés dans cette vallée de larmes ?

 

 

Mère, sœur, épouse, fille, la grâce secourable de la femme, dit un philosophe, s'entremêle à tous les âges et à tous les états de la vie humaine pour en faire le charme et le lien ; pour soutenir la faiblesse, tempérer la violence, relever l'abatte­ment, accompagner la destinée ; pour unir les divers membres de la famille, en éviter les frottements, en concilier les oppo­sitions, en constituer l'harmonie ; et, dans la société, pour jeter, comme les lianes des forêts vierges, d'une famille à l'au­tre, d'une branche à l'autre, d'un individu à l'autre, des liens souples et doux dont l'attrait fait la force, dont la faiblesse fait la grâce, et qui composent la flexibilité des relations de la vie humaine.

 

 

Que l'on considère surtout la grande, l'immen­se place que la douleur et la misère occupent dans cette vie : la faiblesse de l'enfance, l'inexpérience de la jeunesse, les déceptions de l'âge mûr, les dégoûts de la vieillesse, tous les maux particuliers qui viennent fondre à chaque instant sur ces maux généraux, et, pour un si grand nombre, le mal con­tinu de l'indigence et de tout le cortège de labeurs, de priva­tions, de maladies, de honte, de désespoir, qu'elle traîne avec elle ; et qu'on observe que si quelque soulagement, quelque miséricordieuse sympathie, quelque soin pieux, quelque rayon discret de consolation et d'espérance sont envoyés du ciel à tous ces besoins et ces maux, c'est la femme chrétienne qui en est ordinairement la messagère.

 

 

Il n'y a pas un coin écarté de pauvreté que la charité des femmes chrétiennes n'explore, pas une plaie hideuse qu'elle ne lave et ne nettoie, pas une douleur mystérieuse qu'elle ne console, pas une faiblesse secrète qu'elle ne relève, pas une pudeur qu'elle ne réveille, pas un repentir qu'elle n'accueille, pas un désespoir qu'elle ne sauve, et pas une âme en peine qui ne se jette entre ses bras.

 

 

Que de combinaisons ingénieu­ses et sans relâche ! Que de refuges ouverts a des existences brisées ! Que de larmes essuyées ! Que de caves et de mansar­des visitées ! Que de corps gisants sur la paille relevés, rani­més, réchauffés, vêtus, nourris, guéris ! La charité chrétienne n'abandonne pas un instant la vie du pauvre ; elle s'occupe de lui avant sa naissance pour lui préparer un berceau et du lait; elle élève son enfance à la garderie, dans l'asile et dans l'école, paie et protège son apprentissage, adopte l'orphelin, délivre le prisonnier, visite le malade, encourage le repentir, aide sans l'humilier la misère qui se cache, et ajoute à l'au­mône la parole qui console et qui fortifie.

 

 

La femme chrétienne est éminemment douée de toutes les qualités qui donnent du prix aux services rendus ; elle a plus de suavité dans le cœur, plus d'affabilité dans les manières, plus de douceur dans le caractère. Aussi, quand elle vient s'as­seoir au chevet du malade dans nos hôpitaux, ou lorsque, dans les prisons, elle paraît à la porte du cachot des condamnés, elle semble un ange descendu du ciel pour les consoler et les plaindre ; quand elle s'introduit dans l'asile du vieillard, on croirait qu'elle est sa propre fille. Quand la sœur de Saint-Vin­cent rassemble autour d'elle les enfants de la misère, du mal­heur ou du crime, on dirait qu'au souffle de la charité de Jésus-Christ son cœur virginal a deviné tous les instincts de la maternité.

 

 

« Les femmes chrétiennes, dit M. de Salvandy, ont un mi­nistère et un rang à part. Elles seules pouvaient montrer au monde le miracle perpétuel et vivant du dévouement des sœurs de charité, qu'admirent et vénèrent nos armées, pour qui elles sont à la fois la religion, la patrie et la famille.

 

 

« Femmes de toutes les conditions, vous ne sentez pas assez combien vous pourriez être utiles et secourables autour de vous, quels maux différents vous pourriez guérir, quelle influence heureuse vous pourriez exercer ! Combien d'âmes inquiètes, oisives, entraînées dans des voies mauvaises, que votre naturel empire, si fatal dans les sociétés faibles et cor­rompues, si bienfaisant dans celles qui sont fortes ou se re­lèvent, pourrait régler et fixer !

 

«Il y a un prosélytisme du de­voir et de l'honneur, de la dignité personnelle, du bon et noble emploi de la vie, de la sollicitude sur les obligations du rang et de la fortune, de la culture sérieuse des intelligences et des âmes, que vous pourriez accomplir avec autant de fruit que l'apostolat de la charité.

 

 

«C'est une œuvre digne de cœurs et d'esprits éclairés par une sainte lumière. Ne la croyez ni au-dessus de vos forces, ni au-dessus de votre mission ; c'est vo­tre mission même. Sœurs de charité de maux que le monde ignore ou dédaigne, et qui le blessent au cœur sans qu'il y prenne garde, soyez secourables au faible qui s'abandonne aussi bien qu'à l'indigence qui se meurt !... »

 

R. P. huouet.

 

Extrait de : LECTURES MÉDITÉES (1933)

 

 

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 11:00

Jésus veut être aimé pour Lui-même, Le Ciel doit être désiré par amour.

« On demande, dit le Seigneur à  Sainte Brigitte, pourquoi les peines de l’enfer ne sont point vues.

« Si les peines de l’enfer étaient vues comme elles sont, l’homme sécherait de crainte et chercherait le Ciel non par esprit d’amour, mais par crainte. Or c’est parce que personne ne doit désirer le Ciel par crainte de la peine, mais par la charité, que Je cache la peine des damnés. »    (Liv. V, ch. II.)

 

  Ndlr : Il faut donc  que la situation actuelle soit particulièrement grave pour que le Ciel nous découvre, après la vision de l’enfer des enfants de Fatima, dans  les exorcismes de Suisse , les souffrances terribles des démons et des damnés. C’est cette révélation qui a amené bien des âmes à la conversion. Et petit à petit à l’amour du Christ pour Lui-même, ce qui est le salut. Mais c’est une sorte de dérogation exceptionnelle due aux immenses périls actuels.

 

http://amdg.over-blog.fr/2013/10/glanes.html

 

 

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