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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 16:04

           

 

Nous avons une Mère au ciel... et cette Mère, c'est Ma­rie !...  

 

Y   a-t-il  pour  le   cœur  chrétien   une  parole plus suave, plus consolante, plus riche d'espérances, de paix et de joie ? Si nous voulons avoir une idée de tous les trésors qu'elle renferme, écoutons les saints.

 

« O Souveraine bénie, s'écrie saint Anselme, vous êtes la mère de la justification et des justifiés ; vous êtes la mère de la réconciliation et des réconciliés ; vous êtes la mère du salut et des sauvés !

 

« O refuge assuré ! Ô gage d'espoir qui ne saurait tromper personne ! La mère de Dieu est notre mère... La mère de Celui en qui seul nous mettons toute notre confiance est notre mère ; la mère de Celui qui seul doit être craint est notre mère ; la mère de Celui qui seul condamne, qui seul sauve est notre mère !...

 

« O Mère glorieuse, vous êtes comblée de bénédictions, mais ce n'est pas pour vous seule, c'est  aussi pour nous ! »

 

« Marie, dit saint Bernard, par son consentement à l'incarnation, a demandé du fond de son cœur et procuré le salut de tous les élus. Depuis lors, elle les a tous portés dans son sein, comme la meilleure des mères porte ses enfants ».

 

« Et au pied de la croix, dit un autre saint, Marie lui constituée mère de tous les enfants du Sauveur en la personne de saint Jean, qui reçut le droit d'aînesse. Ce fut alors que, lui disant : «Femme, voilà votre Fils », il lui donna pour fils, et saint Jean et tous les autres hommes, non comme des étrangers, mais comme ses propres enfants, qu'elle devait    élever pour le ciel».

 

« La sainte Vierge, dit saint Augustin, est mère du Sauveur selon le corps ; et elle est, selon l'esprit, mère des fidèles qui sont ses membres».

 

« Marie, ajoute saint Germain, en un seul Fils a donné naissance à tout le peuple chrétien ; elle a fait que ses frères par nature le fussent aussi de son divin Fils ».

 

« Heureuse journée pour la Mère de Dieu, s'écrie un saint Docteur, que celle où nous sommes devenus ses enfants, mais bien plus heureuse pour nous ! Que je voudrais avoir toute l'éloquence des hommes et des anges pour pouvoir Bénir ce jour mille fois heureux qui nous a faits enfants d'une telle Mère et nous a procuré le bonheur d'appartenir à un tel l'ère ! Que ce jour tienne le premier rang parmi les plus heureux de l'année ; que ce soit un jour rempli d'actions de grâces ; que sa mémoire soit auguste parmi toutes les au­tres, et qu'on chante à l'honneur de Marie les plus agréables cantiques que l'amour et la reconnaissance peuvent suggérer àdes enfants... »

 

Tous les saints parlent de la même manière. Marie est mère de Dieu, mère des hommes : elle peut tout obtenir comme mère de Dieu ; elle veut tout obtenir comme mère des hommes.

 

«Une jeune enfant, élevée chrétiennement par sa pieuse mère, apprenait de celle-ci pour la première fois à former le signe de la croix. Ayant dit : Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, elle fit à sa mère cette réflexion : Mais ici, il n'y a pas de mère ?

 

« La nature humaine avait parlé par la bouche de cette enfant. L'auteur de cette nature avait dû lui ménager une réponse. La réponse, c'est Marie.

 

« Marie est tellement notre mère que c'est uniquement pour cela qu'elle est mère de Dieu. Chose admirable et bien digne d'exciter notre amour et notre confiance envers cette Vierge bénie de laquelle est né le Fils de Dieu : elle a été sa mère pour la même raison qui l'a porté à être son fils, pour nous faire enfants de Dieu. Elle est par conséquent moins sa mère en quelque sorte que la nôtre, puisqu'elle ne l'enfante à la vie des hommes que pour nous enfanter à la vie de Dieu... »

 

Voilà ce que la religion catholique nous a toujours enseignée. Ce n'est donc point par une pieuse métaphore ou une exagération sentimentale que Marie doit s'appeler « notre mère » ; c'est là son vrai titre, fondé sur ce qu'il y a en elle de plus sacré et de plus véné­rable ; c'est le terme authentique et officiel qui exprime la mission qu'elle remplit auprès de nous.

 

Sans doute, nous admettons cela en théorie ; mais prati­quement, la sainte Vierge n'est-elle pas pour nous un idéal mystérieux que nous entrevoyons seulement dans le loin­tain de la Jérusalem céleste ?

 

Ne semble-t-il pas que nous attribuons aux siècles passés, et nullement au nôtre, cette prérogative d'avoir eu Marie pour mère dans l'économie de l'existence terrestre et pour le soulagement des peines d'ici-bas ? Ou si Marie nous apparaît encore comme la mère de la pauvre humanité souffrante, n'est-ce pas uniquement dans ce petit coin fortuné de notre patrie et sur cette terre de miracle qui s'appelle Lourdes ?...

 

Erreur et aveuglement déplorables, qui sont les conséquences de notre peu de foi, et aussi de la funeste nécessité où nous sommes de respirer cet air pestilentiel du rationalisme, répandu dans la société tout entière !

 

C'est seulement à l'heure de la mort que nous saurons tout ce que nous avons perdu à méconnaître ce beau titre d'enfant de la très sainte Vierge et à ne nous point comporter envers elle comme envers une mère!...

 

En attendant, nous peinons, nous gémissons, nous por­tons sans allègement tout le poids de la chaleur du jour et de nos lourdes chaînes, parce que nous ne savons pas recourir à Marie !...

 

Être malheureux et avoir une mère !... Cela se conçoit-il ? Les mères n'ont-elles pas un secret pour sécher toutes les larmes et des consolations pour toutes les douleurs ?

 

N’en fût-il pas ainsi, nous savons bien que Marie possède ce secret. Non seulement elle surpasse en tendresse toutes mères, mais ce qu'elle veut, elle le peut: avantage d'un prixinfini, qui n'appartient à aucune mère ici-bas. Son amour ne connaît ni difficulté ni obstacle.  Par sa prière elle est maîtresse de la plus puissante de toutes les volontés, celle de Dieu.

 

Oh ! Vouons-lui dès ce jour une affection sans bornes et, puisqu'elle est vraiment notre mère, soyons vraiment ses enfants !

 

FÊTE DE CE JOUR: le 2 mai…

 

Saint Athanase, évêque, naquit en Égypte vers la fin du troisième siècle. Dès sa jeunesse, sa piété, sa science, sa connaissance approfondie des Saintes Écritures le désignèrent comme le défenseur et le champion choisi par Dieu pour défendre son Église contre l'arianisme. Bien qu'il ne fût encore que diacre, il fut choisi en qualité de théologien, par un évêque qui l'emmena en 325 au Concile de Nicée, où son érudition et son habileté à défendre la foi lui attirèrent l'admiration de tous.

 

Quelques mois plus tard, Athanase fut élu Patriarche d'Alexandrie et pendant quarante-six ans il ne cessa jamais de soutenir, souvent presque seul, les assauts de l’arianisme. Il demeura inflexible contre quatre empereurs romains de Constantinople, fut banni cinq fois, et, sans cesse en butte à toutes les injures, les calomnies, les injusti­ce que pouvaient imaginer les Ariens, il vécut sous la me­nace continuelle de la mort. Sa vie si agitée se termina dans le calme en 373, non que ses ennemis se fussent lassés de le persécuter, mais parce que son peuple le garantit de leurs attaques.

 

Extrait de : Lectures Méditées (1933)

 

Saint Athanase, priez pour nous et pour notre Saint Père Paul VI

 

elogofioupiou.over-blog.com

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