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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 10:35

Efficacité du SAINT SCAPULAIRE…

II faudrait être bien mal intentionné et d'une mau­vaise foi inconcevable pour abuser de la promesse atta­chée au scapulaire et prendre prétexte de ce privilège pour donner libre cours à ses passions. « Ne vous y trompez; pas, s'écrie le Bx de la Colombière, dans un de ses sermons ; être assez heureux pour rendre le der­nier soupir, revêtu du saint scapulaire, voilà, quoi que vous en pensiez, ce qui ne dépend plus de vous...

«Libre à vous de prendre le saint scapulaire et de le profaner toute votre vie, en ne vous servant d'un objet aussi saint que pour en couvrir vos désordres, et vous en assurer l'impunité. Mais écoutez, ceci et ne l'oubliez jamais : — Mourir avec le scapulaire du Carmel, oui, c'est être assuré de son salut, car la promesse de Marie est formelle : « Quiconque mourra revêtu de ce saint habit, sera préservé des feux éternels », toutefois, nous le répétons, cette grâce est un don gratuit.

Vous même, s'il le faut, par un secret et très juste jugement de Dieu, vous aurez pris soin de vous en dépouiller aupa­ravant de vos propres mains. Ainsi échoueront tous les calculs de votre trompeuse sagesse... »

Nous pourrions multiplier les exemples de pauvres malheureux qui, par un juste châtiment de Dieu dont ils avaient outragé la bonté, se sont eux-mêmes dé­pouillés du scapulaire au moment de la mort.

« Un homme, livré au vice honteux de l'ivrognerie et à tous les désordres qui en sont ordinairement la suite, donnait de grands scandales dans le pays. Il n'en­trait jamais à l'église et ne pouvait voir un prêtre sans blasphémer. Il ne cessait pourtant pas de porter le sca­pulaire qu'il avait sans doute reçu dans sa jeunesse après la première communion. La maladie, celle dont il devait mourir, vint le surprendre au milieu de ses désordres . . .

L'approche de la mort ne changea rien à ses dispositions; il refusa obstinément de recevoir le prêtre. Or, quelques jours avant de rendre l'âme, il tomba dans une sorte de léthargie que l'on considéra comme un indice certain de sa fin prochaine. On s'at­tendait à chaque instant à recueillir son dernier soupir. Mais, voilà que tout à coup, les personnes qui entou­raient son lit, le voient s'agiter, se débattre avec une extrême violence, comme un homme qui cherche à se débarrasser d'un grand poids sous lequel il est pris. On s'empresse autour de lui et on lui demande ce qu'il éprouve : « J'étouffe »... s'écrie le moribond avec une sorte de désespoir : « J'étouffe ...» et en disant ces paroles, il écarte de ses deux mains, avec une fiévreuse impatience, les vêtements qui couvraient sa poitrine, ayant enfin rencontré son scapulaire. « Voilà, dit-il, ce qui me fait tant souffrir ... et l'arrachant aussitôt il le jeta loin de lui. . . Un moment après, il expirait dans toutes les apparences de la réprobation, et dépouillé de son scapulaire. » (Chroniques du Carmel d'Alost, Belgique, septembre 1892.)

Un prêtre du diocèse de Montréal racontait un fait bien affligeant arrivé à l'un de ses compagnons d'en­fance : « Ce jeune homme qui habitait une des parois­ses environnantes de la métropole disparut tout à coup. Cette disparition soudaine fit beaucoup de bruit aux alentours. Tout le monde en parlait. Sa famille s'en inquiéta et fit des recherches de toutes parts mais en vain. Deux mois environ après cet événement, quel­qu'un de l'endroit qui connaissait parfaitement le jeune homme, traversait par hasard la montagne au pied de laquelle demeurait la famille du pauvre infortuné. Il aperçoit tout à coup un cadavre suspendu à un arbre. Il recule d'effroi, mais la première impression passée, il s'approche, et examinant de plus près, il reconnaît dans ce malheureux le jeune homme soudainement disparu; et à quelque distance de lui, son scapulaire suspendu à une petite branche ! ...» (Cf. Savaria, opus cit., p. 126.)

Extrait de : LE SCAPULAIRE DE NOTRE-DAME DU MONT-CARMEL

Par une Carmélite de Montréal. (1955)

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