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Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il perd son âme

27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 09:58

Les Anges dans le combat de la vie… (9)

Voyons maintenant les principales armes spirituelles du chrétien d’aujourd'hui, dans ses rapports avec nos alliés et frères les Saints Anges:

1°. Le Saint Sacrifice de la Messe et la Sainte Communion, grâce à la Présence corporelle et totale, dans l'Eucharistie, du Christ crucifié et ressuscité ; c'est-à-dire, grâce à la Présence réelle et active2 de «l'Ange du Seigneur» qu'est, par excellence, Jésus, l'Envoyé par excellence, le Sauveur par excellence.

2°. Le Saint Rosaire de Marie. Après «le don de Dieu et de Marie» qu'est Jésus, le Rosaire est l'arme la plus puissante donnée par la Reine des Anges à ses enfants de la terre. Il ne peut être séparé de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, lequel semble bien être, en nos temps présents — de par la volonté du Sauveur du monde — l'ultime rempart contre les maléfices des Puissances infernales ; et l'ultime et puissant appel à la conversion urgente des esprits aveuglés et des cœurs endurcis. (Le Père Lamy disait : «Notre Ange gardien nous sauve bien souvent des accidents». Et encore : «Quand vous circulez en récitant le Rosaire, vous n'avez rien à craindre... La Très Sainte Vierge enverrait quelques-uns de ses Anges pour vous protéger, s'il y avait péril» (ouv. cité, pp. 128 et 157).

Dans l'ouvrage de Giovanni Siena : Voici l'heure des Anges (v. p. 2 supra), on trouvera d'autres exemples d'interventions angéliques, dont une se rapprochant singulièrement de la nôtre.

Que d'âmes privilégiées ont été gratifiées de «visions», pendant la Messe, au moment de la Consécration ! Elles ont vu des légions d'Anges en adoration, entourer la divine et salutaire Hostie.

«La récitation du Saint Rosaire, c'est cela qui désole Lucifer. C'est l'ennemi déclaré du chapelet». Témoignage du Père Lamy, qui ajoutait cette parole du Démon : «Quand une âme a cessé de prier, je la considère comme mienne». Et encore : «Cessez de prier, et je cesserai de vous tourmenter». Quelle leçon de choses !

3°. Le recours personnel aux Saints Anges, intensifié par un sursaut et un renouveau - personnels et communautaires - de notre culte et de notre dévotion vécue aux bons Anges. (Rappelons-nous, entre autres, le célèbre épisode de Daniel — «jeté dans la fosse aux lions» pour y être dévoré vivant par ceux-ci - disant le lendemain matin au roi Darius, stupéfait de le retrouver en vie : «Mon Dieu a envoyé son Ange et fermé la gueule des lions, et ils ne m'ont pas fait de mal, parce que j'ai été trouvé innocent devant Dieu» (6, 23). Circonstances toujours d'actualité.

4°. En corollaire, le recours aux Exorcismes de l'Église, dans la lutte contre les mauvais Anges. Rappelons-nous cette affirmation de Saint Thomas : le dernier des bons Anges commande à Lucifer lui-même, et se fait obéir de lui (Somme théologique, P. 1, q. 109, art. 4).

Pour éclairer, sous un autre angle, ce que nous venons d'écrire à propos des Anges gardiens, nous dirons : ils sont nos intercesseurs auprès du Trône de Dieu ; les inspirateurs de notre conscience et de notre intelligence ; les défenseurs de l'intégrité de notre corps, de notre esprit, de notre âme. Demandons leur concours et sollicitons leur secours, qui que nous soyons. Quel puissant moyen - mis par la Miséricorde Divine à notre disposition permanente — pour notre conversion et notre sainteté !

Les Anges gardiens sont des Puissances célestes qui nous aident; ils nous aident en particulier à conquérir la liberté et la lucidité, dans le combat spirituel. (Nous retrouvons là, le Principe fondamental des «Exercices Spirituels» de Saint Ignace : Tout EST pour la gloire de Dieu. Ces «exercices», que le saint Pape Pie XI qualifiait : «La plus parfaite méthode pour découvrir les choses de Dieu». On les donnait à Paray le Monial, à Clamart, à Chabeuil...

L'action des Démons est exactement à l'inverse : dans le principe et dans la pratique. La lutte contre les mauvais Anges est une nécessité : ils nous attaquent, nous contre-attaquons. Le Démon est un assassin de la Foi.

Les «Exercices Spirituels» ont le très précieux avantage de former au «discernement des Esprits». Car le Démon, virtuose de l'illusion, est très habile à se déguiser en ange de lumière, dans ses inspirations comme dans ses apparitions. La récitation du «Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto» est très efficace alors, car le démon est incapable de redire cette invocation et de la supporter.)

Les Démons sont des Puissances infernales qui nous nuisent, qui ne veulent que nuire au vrai bonheur des enfants de Dieu. En particulier : ils ligotent en nous «la liberté des vrais enfants de Dieu», en attisant le feu de nos passions tyranniques ; et ils obscurcissent notre lucidité, notre discernement, en faisant briller, en nous et autour de nous, le mirage des illusions, nous conduisant ainsi à l'aveuglement, phénomène caractéristique de notre temps.

On voit alors clairement la faille colossale —et pourtant, presque invisible — de toutes les «orientations» spirituelles parallèles : yoga, zen, méditation transcendantale... On fait confiance ici à l'automatisme. Alors, nécessairement, ce sont les Puissances mauvaises qui interviennent.

Dans le christianisme, tout est, avant tout, personnel ; et les réalités communautaires, ecclésiales de toute vie chrétienne dans l'Église sont toutes, en définitive, au service de «la personne».

La Foi, c'est l'adhésion d'un homme, d'une personne humaine, à la Personne du Christ. Le yoga, le zen, la méditation transcendantale… (Nous ne comparons pas ces trois formes de croyances. Il y en a bien d'autres, moins connues, d'inspiration hindouiste en général. Nous montrons le point commun de l'intervention diabolique — de l'insi­nuation diabolique — dans leur mise en pratique.) c'est la fuite dans l'impersonnel, dans l'insolite, dans l'inconnu.

Les Archanges. Nous avons signalé la double acception du mot Ange. Il en est de même pour les Archanges. Mais cette différence d'acception recouvre, dans leur cas, une réalité beaucoup plus profonde que pour les Anges.

Les Archanges sont d'abord des Esprits célestes du huitième et avant-dernier Chœur des Esprits angéliques.

Mais il en est qui sont aussi les chefs (Arkhê, en grec : primauté), des Anges ; de tous les Anges : du premier au neuvième Chœur.

Sept, effet, parmi les Archanges du huitième Chœur angélique, ont fait l’objet d'un choix divin de prédilection, et ont été élevés par Dieu au-dessus de tous les Esprits angéliques, tout en continuant à garder le titre d'Archanges. (La hiérarchie angélique est une hiérarchie de gloire. L'Apôtre Jude appelle les Anges : «les Gloires»)

Le Seigneur est maître de ses dons. (N'en avons-nous pas un exemple dans l'Évangile même. Saint Jean, en effet, l'Apôtre du Cœur de Jésus, sur lequel il a reposé (Jean 13, 25), a fait aussi l'objet d'un choix de prédilection : d'un amour de prédilection, par le Seigneur Jésus. Il était le disciple que Jésus aimait par préférence —diligebat, dit le texte latin. Mais, dans la hiérarchie apostolique, c'est Pierre que le Seigneur Jésus a choisi comme chef des Apôtres, et premier chef de son Église : comme son Vicaire. Cf. aussi la «Parabole des ouvriers employés à la vigne» (Matt. 20, 1-16) ; notamment, le verset 15 : «Ne m'est-il pas permis de faire ce que je veux de mon bien...? »)

Ces Archanges sont donc au nombre de sept : «Et je vis, dit Saint Jean, les sept Anges qui se tiennent devant Dieu» (Apoc. 8, 2). La Sainte Écriture nous en fait connaître trois : Saint Michel («Michel, l'un des Premiers Princes», dit l'Ange à Daniel (10, 13). Saint Gabriel («Je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu...» (Luc 1, 19), et Saint Raphaël. («Je suis Raphaël, l'un des sept Anges...» (Tobie 12, 15).

Le chef suprême de tous les Anges est Saint Michel, le Grand Archange, qui mena le combat victorieux - au cri de guerre de : «Quis ut Deus ? » - «Qui est comme Dieu ?" («MI-CA-EL» : «Qui (est) comme Dieu?». Ainsi répondit le Grand Archange à Lucifer qui disait : «Je serai semblable à Dieu (cf. Isaïe 14, 14). C'est par cette réponse que Saint Michel a triomphé de Lucifer. D'où le nom de «Michel» qui lui est resté.)

- contre Lucifer et ses Anges qui «furent chassés du Ciel (Apoc. 12, 8), et qui sont devenus «le Diable ou Satan» (Apoc. 12, 9), et tous les Diables (ou Démons), dont Satan est le chef (Dans le langage usuel, le nom de Satan s'applique collectivement à tous ces êtres personnels que sont les Démons.)

Extrait de : LES ANGES dans le combat de la Vie. Jean Marty

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